à Duong,
- Sur le ton employé par Le Furtif et de moi-même : comme vous insistez en disant qu’il est méprisant, je ne peux que contester votre affirmation. Il s’agit d’un ton couramment utilisé ici à titre de simple provocation. Il invite à la discussion. J’ai essuyé des remarques bien plus violentes qui n’ont pas été relevées ni sanctionnées. Rachid Nekkaz, qui a déjà écrit 2 articles sur Agoravox, sait l’esprit citoyen qui y règne et je ne comprends donc pas qu’il feigne de le découvrir pour clore d’emblée et de manière lapidaire tout débat sur le prétexte d’une attitude indignée qui fait un peu sourire. Nous constatons d’ailleurs que les commentaires soi disant méprisants ne sont pas repliés, ce qui tend à montrer que les lecteurs de ce site ne rejettent pas clairement cette méthode d’interpellatoin mais attendent des réponses. Notre candidat devra subir des vexations autrement plus grandes lors de la campagne. Sera-t-il à la hauteur ? Vu sa réaction négative et fermée, je me permets d’en douter.
- Sur le fond, je répondrai très bièvement car, comme je le disais nous ne sommes pas invités au débat par monsieur Nekkaz. A vos questions : Je suis pour le maintien de la fonction de président de la République qui est la « clé de voûte » de nos institutions et dont l’élection au suffrage universel en fait un contre poids au pouvoir parlementaire et le place au-dessus des clans. (conception gaullienne) Si l’on soumettait cette question à un référendum national, l’idée de Nekkaz et Rocard serait rejetée car les Français sont attachés à cette fonction et à son mode d’élection.
Monsieur Nekkaz exprime beaucoup d’idées intéressantes dans son programme mais sur le point que j’ai contesté, je ne change pas mon avis. Par aileurs, quid dans le programme des procédés de démocratie semi-directe (référendum à initiative populaire...), de la participation active des citoyens pour représenter la société civile dans les institutions et les décisions nationales ?