Je vois que vous suivez toujours le sujet. Vous avez raison : il n’a pas fini de revenir sur le devant de la scène.
L’amalgame finira par être interdit comme dans d’autres pays, le problème en France est plutôt de savoir quand.
@franck
Le rapport de l’afssaps est partial (bibliographie sélective), incomplet, contradictoire et contient en plus des informations sur la nocivité des amalgames qui sont loin d’être anodines.
>J’ai survolé le rapport de l’affsa,
afssaps
>j’ai noté que cela reste en dessous des taux à risques et que c’est plus performant que les >oslutions alternatives.
Le mercure est toxique dès la première molécule libérée, il n y’a pas de seuil inférieur d’après le rapport canadien.
> ces matériaux restent actuellement irremplaçables notamment pour les populations où le >risque carieux est important, y compris >les enfants,
Le rapport suédois sur le sujet dit exactement le contraire : « considérant l’influence inhibitrice sur le cerveau en développement, il n’est pas compatible avec les données de la science d’utiliser des amalgames chez l’enfant et chez la femme en âge de procréer »
>Les amalgames ont fait l’objet de nombreux travaux, notamment pour évaluer leur toxicité
Non, l’aspect chronique reste peu étudié.
> des atteintes rénales glomérulaires de mécanisme immunotoxique non dose-dépendantes >ont été décrites. On ne peut exclure que >de telles atteintes puissent être observées chez >certains porteurs d’amalgames, mais aucune publication ne confirme cette >hypothèse.
Plusieurs publication ont montré des atteintes rénales (Nylander, Boyd...)
>Selon les données scientifiques publiées depuis 1998, les symptômes décrits par certaines >personnes comme étant la conséquence >de la présence d’amalgames dans leur bouche ne >sont pas attribuables au mercure mais reflètent des maladies somatiques non >diagnostiquées >ou des troubles psychiques, voire psychiatriques.
C’est le diagnostic français. Pourquoi est il si différent dans les autres pays ?
>Les porteurs d’amalgames présentent, en moyenne, des concentrations sanguines, sériques, >urinaires et tissulaires de mercure >significativement augmentées par rapport aux non porteurs >mais celles-ci restent très en deçà des concentrations pour >lesquelles des effets toxiques ou >biologiques peuvent être observés,
Faux, des travaux menés à l’université de calgary ont montré des effets sur le cerveau à des doses extrêmement faibles.
>La dépose systématique des obturations n’assure pas la disparition des symptômes.
C’est possible, car le mercure est un toxique cumulatif (métal « lourd »). L’idée de mettre du mercure en bouche est une vraie aberration.
>La prise de chélateurs ne semble pas sans risques pour la santé des patients qui s’y >soumettent.
Au moins une information utile.
> L’arrêté* du 30 mars 1998 relatif à l’élimination des déchets d’amalgames issus des cabinets >dentaires a pour >objectif de >limiter les rejets de mercure des amalgames dans >l’environnement.
L’amalgame devient donc toxique hors de la bouche du patient. Intéressant.
>Les matériaux alternatifs à l’amalgame restent actuellement plus coûteux à mettre en œuvre
On arrive au problème de fond...
>Par ailleurs, dans l’état actuel des connaissances, ces matériaux semblent moins >biocompatibles que les amalgames.
Formidable, l’afssaps prend une décision rapide pour une fois.
> les avantages à long terme de ces matériaux alternatifs à l’amalgame n’ont pas été établis >par des études d’un niveau de >preuve suffisant.
Le rapport suédois conclut exactement l’inverse.
Alors qui a raison ?
Je n’ai aucune certitude sur l’amalgame dentaire, mais je suis certain que le rapport de l’afssaps n’est pas scientifique avec une telle bibliographie selective.
Jetez un oeil au round up, vous verrez que l’affssaps est une fois encore, loin d’être irréprochable.