@ l’auteur
Quoique que je déplore son côté brouillon et fourre-tout, merci pour cet article qui présente avec courage, et ca a toujours de l’intérêt, un point de vue différent.
Je ne suis en rien spécialiste du climat mais je me permettrais cette objectif de physicien : la biosphère est un système auto-régulé : il s’adapte en permanence aux conditions du système pour optimiser, en fonction de l’énergie disponible, son fonctionnement. La preuve, la vie existe depuis 4 milliards d’années, malgré toutes les perturbations (solaires, géologiques, chutes de météorites...)
La conséquence est que, même en augmentant nos rejets de carbone, le climat ne devrait justement pas beaucoup changer (et c’est ce que je n’ai jamais compris dans les films à la al gore : leurs correlations linéaires n’ont pour moi pas beaucoup de sens, mais bref). Les arbres devraient pousser un peu mieux, en sommes.
Par contre, le fait de changer dans une direction les paramètres du système, déplacent notre point de fonctionnement, et toujours dans le même sens : il y a le risque« d’effet falaise » c’est-à-dire que nos système biosphère passe un seuil et se mette à diverger vers un autre état thermodynamique plus stable : l’état de notre planète lors de sa formation, ou une condition vénus. En d’autres termes, les « puits de carbone » deviennent des « sources de carbone » annulant les rétro-actions favorables.
La vie est robuste. Mais jusqu’à quel point ?
Dans l’espoir de recevoir votre réponse, votre culture sur le sujet me semblant plus développée que la mienne, peut-être pourrez-vous répondre à mes interrogations de « bon sens physique » ?