réponse à Eloi
« Par contre, le fait de changer dans une direction les paramètres du système, déplacent notre point de fonctionnement, et toujours dans le même sens : il y a le risque »d’effet falaise« c’est-à-dire que nos système biosphère passe un seuil et se mette à diverger vers un autre état thermodynamique plus stable : l’état de notre planète lors de sa formation, ou une condition vénus. En d’autres termes, les »puits de carbone« deviennent des »sources de carbone« annulant les rétro-actions favorables. »
Vous faites là une supposition que RIEN ne peut étayer dans l’état actuel de la connaissance. Le fameux « effet de serre » du CO2 et autres gaz n’a jamais pu être scientifiquement prouvé. Il provient d’un raisonnement abstrait de Svante Arrhenius, en fin de XIXème siècle, il a été réfuté dans le cas d’un serre de jardin par le Britannique Wood, 13 ans plus tard, et aucune expèrience n’a pu être imaginée, dans la nature, pour en faire la démonstration. On ne sait qu’une seule chose, la température a augmenté, en 1975 et 1998, d’environ 6/10ème de degré, apparement plutôt à cause d’une activité solaire exceptionnellemnt forte et d’une nébulosité inférieure à la moyenne (plusieurs études dont celle de Richard Lindzen présentée dans l’article).
Alors, qu’est-ce qui provoquerait le point de basculement que vous redoutez ? Votre inquiétude vient du fait que la climatologie est une jeune science, imparfaite, non aboutie. L’épisode changement climatique qui sévit depuis 1988 a freiné ses progrès, en affectant presque tout les financements et las moyens de recherche à tenter de prouver la réalité de l’effet de serre et de la responsabilité humaine. Tant qu’on ne saura pas tout sur tout, on pourra imaginer les pires scenarios. Mais pour ce qui est de la concentration atmosphérique du CO2, rien ne permet de penser qu’elle puisse conduire à un quelconque « tipping point ».