@ l’auteur. Vous n’êtes sans doute pas responsable de l’inculture crasse ou de la mauvaise foi militante dont vous faites preuve ici. Professeur d’histoire de 57 ans, vous faites partie des sinistrés de l’intelligence d’une discipline qui a été marquée dans les 50 dernières années par la mainmise d’une médiocratie idéologisante. Pour des raisons bien compréhensibles, l’histoire à l’école à longtemps été le lieu d’investissement privilégié des personnes les plus engagées idéologiquement, avant que cela ne devienne l’économie en section ES.
Extrêmement marqués par l’idée que les superstructures ne sont rien, et que les discours idéologiques sont des instruments de classe, visant à l’aliénation, ces gens ont pris l’habitude de ne pas croire ce qu’on leur dit, ne pas dire ce qu’ils croient et même de ne pas croire ce qu’ils voient ou à tous le moins de l’affecter.
Persuadé en partie à juste raison, mais surout par déformation profesionnelle que l’efficacité est plus importante que la vérité et que la répétition ratiocinante suffit à cacher la seconde, il vont répétant inlassablement leur contre vérités caricaturantes du haut de pseudo légitimité intellectuelles et moralisatrices.
Ainsi en va-t-il de Vichy.
Grace à Internet fort heureusement, quelques clics suffisent pour voir :
Que parmi les hauts dignitaires de Vichy, de mémoire, « 1 », avait un passé clairement d’extrême droite, l’exécuteur des basses oeuvres. Tous les autres sont issus d’une manière ou d’une autre de l’une ou l’autre gauche. Y compris Pétain, dont Blum déplorait qu’on lui impose, à lui, « le plus grand des militaires français », la disgrace d’être nommé à Madrid.
Qu’au contraire à peu prêt tous les grands militaires de la France libre étaient des catho traditionnalistes.
Qu’à la même époque Staline ressortait l’identité nationale, la terre russe dans ses discours et les popes des lager pour mobiliser le pays contre les Nazis sans que pour autant on puisse le soupçonner de Sarkozisme.
Qu’il ne suffit pas de bégayer travail famille pétain terre, pour que
le travail, la famille la patrie ou la terre deviennent de sinonyme de
fachisme ( pour ne pas dire national « socialisme »)
Qu’il est assé osé ( pour ne pas dire répugnant) de faire un parallèle entre notre président actuel et Pétain quand le premier serait tombé sous le coup d’à peu prêt toutes les lois racistes et xénophobes misent en vigueur par le second.
On pourrait continuer longtemps mais là n’est pas le plus important.
La grande nouveauté liée à Internet n’est pas la disparition des rumeurs, amalgammes, répétitions, et autres bonnes vieiiles méthodes de tous les totalitarismes bien au contraire, voir 11 septembre , gripe, Sarkozy et Pétain,etc... elle est dans le fait que ne se laisse convaincrent que ceux qui le veulent bien parce que tous ont accés potentiellement à une information diversifiée et relativisante. Il permet à ceux qui souhaitent s’abêtir de slogans de le faire, et à ceux qui souhaitent réfléchir de touver matière à . Il ne permet plus une communication a sens unique comme dans le cas des médias traditionnel et encore moins de rééllement faire pression par les notes comme dans l’enseignement
Il suffit donc de quelques mots et liens pour désamorcer des démonstration aussi laborieuses que spécieuses et que chacun se fasses son idée.
Tenter de faire un rapprochement entre un fils de migrant ayant des origines juives et le régime de Pétain tombe peut être sous le coup de la loi mais plus certainement sous celui de la bêtise.
Surtout, si on parvient à croire sincèrement qu’un type assez malin pour se faire élire président de la république, et que l’on affirme surtout soucieux de ses intérêts personnels serait prêt à adhérer à un modèle idéologique qui aurait remis en cause sa nationalité, sa légitimité à être président, ses biens et en définitive sa vie.
A ce niveau d’incohéence dans la critique de Sarkozy, et compte tenu que pour être prof d’histoire, on ne peut que d’avoir fait quelques études, la conclusion logique est que votre propos au delà de l’effet de répétition dont vous pouvez espérer qu’à la longue il laisserra quelque trace sur des esprits peu critiques, a surtout pour but d’énerver les interlocuteurs pour les pousser à des excés similaires et envenimer le débat pour parvenir à l’éviter.
Mais sur un plan plus personnel, le paradoxe qu’il y a à dénoncer les méthodes et idéologies qui sont votre fillialtion en les atribuant aux autres dans le moment ou vous vous en réclamez et les utilisez me semble refléter d’abord un malaise personnel.
Cette espèce de raidissement dans des croyances et pratiques d’un autre age explique sans doute pourquoi vous détestez Sarkozy et pourquoi sans doute vous finirez par détester internet. Sarkozy n’écoute plus votre messe. Internet vous fait croire que vous pouvez encore pontifier en chaire, mais vous découvrirez qu’ en réalité il déstabilise profondément vos modes de pensée et d’action.
Je suppose qu’au fond vous détestez moins Sarkozy que vous ne souffrez que vos paroles s’agitent de plus en plus dans le vide et qu’il faut trouver là la principale explication de cette aggressivté désordonnée incohérente et contradictoire dont cet article est le triste exemple.
SI vous étiez plus lucide, vous lutteriez comme les plus avertis des gens qui vous ressemble contre internet et non contre Sarkozy. Car ce n’est ni la terre ni la famille ni la patrie, ni le travail qui menacent le statut et l’identité sociale des gens comme vous mais bien le caractère démocratique et libérale de l’instrument internet qui interdit désormais de canaliser la pensée comme par le passé. Par exemple, un prof d’histoire ne peut pus vraiment dire n’importe quoi en classe parce que le soir même le splu smalintentionné ou le splus libres de ses élèves ont loisir d’aller vérifier à d’autres sources que les manuels officiels
Comment ne voyez vous pas la logique très américaine d’internet où l’on peut dire et trouver tous ce que l’on veut du moment que l’on ne transgresse pas la loi ? Comme les etats unis autorisent la liberté d’expression à tous y compris « aux ennemis de la liberté » internet permet tout.
Mais il y a encore une autre voie, sortir de ces logiques totalitaires en lesquelles on en vient à confondre le monde de 1940 et celui de 2009 et revenir parmi nous, ici et maintenant, dans un débat démocratique constructif autour des choix important que nous avons à faire et pour lesquels il existent rarement une seule et meilleure solution et qui mériterait des débats plus constructifs que de savoir si un emigré de deuxième génération d’origine juive peut facilement etre Paitiniste....