« Il existe donc une « puissance concevante » dans la matière. C’est tout ce que l’on peut déduire de l’exposé de Behe ».
Donc vous en déduisez que Dieu existe, quelque soit le nom qu’on Lui donne. C’est déjà pas mal comme révélation, non ?
Mais, n’est ce pas faire montre d’une arrogance sans limite que de prétendre, qu’en 2009, nous avons tout découvert des secrets de l’univers ?
En l’an mil, la terre était le centre de l’univers, c’était sûr et celui qui prétendait le contraire était un hérétique tout juste bon à servir de combustible sur la place publique.
En l’an 2000, nous nous interrogeons encore sur l’existence ou non des « cordes », briques ultimes de la matière (Il faut bien qu’il y en ai une), probables mais non certaines car improuvables par l’expérience.
Depuis qu’il est conscient, l’homme est terrorisé par la nature, la nuit, l’inconnu, ses cauchemars. L’angoisse est partie intégrante de la nature humaine. C’est peut être dû à sa faiblesse originelle face aux prédateurs.
La seule manière d’apaiser un peu cette terreur est de trouver des réponses aux mystères qu’ils l’effraient. Soit il trouve une cause naturelle, soit il y colle un dieu « utilitaire ».
Certains peuples ont des centaines de dieux, derrières les feuilles qui bougent, la nuit qui tombe, la mort qui rôde..
D’autres ont résolu la question une fois pour toute. Une sorte de licence globale est confiée à un seul et unique Dieu, à la fois créateur, fabriquant et Secrétaire général.
Depuis que les philosophes philosophent, ils se disputent sur l’existence de Dieu.
Pour certain, c’est une affaire de foi, pour d’autres, l’opium du peuple. Rien, ni personne ne persuadera l’autre camp de ses erreurs, pas plus ce livre, que Darwin ou Dugné.
Reste Pascal.