Eh bien moi je pense qu’il durera jusqu’ à la fin de son mandat, en revanche je crains qu’il ne se représente pas. Sympatisant, je dois dire que je n’en reviens pas du courage avec lequel il met en oeuvre toutes les réformes pour lesquels il y a un consensus technique depuis 50 ans et des blocages politiques.
La réforme Dati, tous le monde disait que c’était impossible et elle à été faite.
La réforme de la taxe pro, depuis combien de temps explique-t-on qu’elle est éminemment souhaitable ?.
Mon inquiétude, et ici je vous rejoint, tient à ce que si les réformes de fond ne se sont pas faites jusqu’à présent, c’est parce qu’il y a un consensus des notables conservateurs de gauche comme comme de droite pour ne pas toucher aux situations acquises.
Bien sur il y va lentement et parfois pas jusqu’au bout, notamment en ce qui concerne les bastilles de gauche, mais on connait leur force d’inertie agissante et leurs capacités de blocage. Et puis on ne peut pas toujours passer en force dans une démocratie et ce qu’il fait, peu l’on fait avant lui. Notamment s’attaquer au problème des agents publics surnumérraires.
Mais surtout il n’hésite pas à prendre de front les conservatisme de son propre camp, et cela depuis GIscard faisant voter des lois avec la gauche contre sa propre majorité, on ne l’avait plus vu.
Bien sur, sur le plan électoral, c’est risqué. Tout se passe comme si il voulait vraiment permettre à la France de sortir de l’ornière en nettoyant ce qu’il peut des écuries d’Augias avant d’aller prendre un repos bien mérité.
Ce serait bien sur son droit le plus strict, mais je pense que nous serons très nombreux à tenter de le convaincre de rempiler. La dispertion de la gauche est conjoncturelle. Pour défendre ses intérêts de classe, elle se retrouvera unie en 2012, en revanche, la médiocrité de sa pensée me parait structurelle comme à mon avis, votre article en témoigne et je ne crois pas que Sarkozy aura assez redressé le pays en 2012 pour que nous puissions nous permettre une nouvelle période de stagnation de gauche.
Personnellement, je préférerai que l’alternance, inévitable et souhaitable ait lieue la foi suivante avec un pays plus fort et une gauche enfin un peu renouvellée et constructive ce qui n’est pas le cas aujourd’hui