Julius,
Avant de citer des statistiques globales qui ne signifient rien d’autre que la valeur en une monnaie donnée des échanges entre deux pays, je vous invite à apprendre quelques rudiments sur le fonctionnement de l’économie de marché.
Que VW paie taxes et salaires pour sa filiale Skoda est normal et n’a rien d’une découverte. Ce que vous ne comprenez pas ou faites semblant de ne pas comprendre, c’est l’intérêt de lire la balance des paiements entre les pays, les vrais chiffres qui indiquent où vont les bénéfices et plus values réelles issus des investissements réalisés.
Car, de même que la Chine a une balance exportations-importations à son avantage, ce qui n’a rien de surprenant vu son statut industriel actuel, elle a une balance des paiements qui dit tout autre chose avec certains pays.
Exemple : Taïwan, un des plus gros investisseurs en Chine, a une balance des paiements très bénéficiaire par rapport à la Chine. La raison en est simple : les investisseurs taïwanais « possèdent » une partie significative des usines et entreprises chinoises, je veux dire par ce mot, usines et entreprises existant en Chine.
Pour faire plus simple : les entreprises allemandes qui « tiennent » une partie de l’économie tchèque voient leurs produits intégrés dans les STATISTIQUES OFFICIELLES TCHEQUES.
Mais, ce sont elles qui ramassent au final l’argent de ces exportations parce que ces produits leur appartiennent, argent qui ne va ni à des entreprises ou aux salariés tchèques.
Est-ce plus clair pour vous maintenant ?
Ceci s’appelle balance des paiements, une balance qui se moque des exportations ou importations, d’autant que souvent les importations en question sont réexportées avec un bénéfice accru par l’importateur initial.
Voilà pourquoi, Julius, vos chiffres ne signifient rien en économie réelle. Ce sont des données statistiques informatives, mais qui ne servent à rien si vous n’avez pas la balance des paiements pour vous en montrer le contenu final réel.
Souhaitant que vous puissiez comprendre ces faits basiques en économie de marché que vous admirez tant,
Bien cordialement,