Dommage que notre auteur préfère réserver à plus tard une présentation des bien-fondés régionaux....
Les enjeux politiques de ce siècle sont énormes et l’écologie est bien la seule à pouvoir y répondre !
Toutefois les conseillers régionaux ne sont que des exécutifs. Leurs prérogatives étant limités, ce n’est pas à ce niveau que se déclenchent les révolutions ! Les écologistes doivent tout de même d’essayer d’y être plus présent car une avancée ici en vaut une autre.
Notre auteur semble obsédé par Daniel Cohn-Bendit (DCB). Heureusement Les Verts ce n’est pas seulement DCB ! Sinon, effectivement l’écologie seraient mal car les Verts sont fortement reconnus dans l’électorat et aussi parce que, d’évidence, DCB n’est pas vert du tout ! Si DCB est aussi influent c’est en raison même de ses allégeances douteuses qui en fait un personage fortement autorisé sur les médias. Contrairement à ce qu’annonce Blogdudemocrate tant que les écologistes étaient unis et non infectés par ce genre de personages leur progression avait été continue et ce, jusqu’à arriver à 10,6% aux Européennes, Antoine Waechter étant alors tête de liste (1989). Par rapport à la conscience écologique d’alors (encore faible) dans l’opinion c’était certainement mieux qu’aux dernières élections (ce critère est certes assez subjectif mais nos lecteurs sauront en apprécier la pertinence !)
Par ailleurs je ne comprends pas cette opposition de tendances entre une aile gauchisante et DCB chez les Verts ! L’auteur aurait-il oublié le surnom de ce dernier dit ’’Dany le rouge’’ ? Les bons observateurs savent combien ce personage est aussi faux rouge que faux vert mais qu’il s’agit là d’une image savamment entretenu. Des exaltés existent en ce mouvement mais c’est bien autour de DCB qu’on les trouve et pas ailleurs ! Ils jouent ainsi contre l’écologie et l’auteur a raison de souligner le caractère sectariste de « gauche » ainsi intégré mais cela n’est pas une fatalité, après tout !
Les communistes seraient « productivistes »... C’est vrai mais ils évoluent ces derniers temps (La Présidente de la première AMAP installée sur le Bassin d’Arcachon est une communiste notoire !) Ils seraient « peu soucieux d’un idéal de liberté » : Cliché d’une autre époque car je pense que les excès d’un stalinisme trop longtemps déifié sont aujourd’hui reconnus bien qu’ils n’aiment guerre en parler ! Pour en fréquenter, notamment dans mon syndicat, je peux témoigner que les cocos d’aujourd’hui sont réellement ouverts au dialogue et commencent même à intégrer les soucis environnementaux ( à défaut d’écologie !)
Quant au Bilan des élus Verts, pour ce qui est de l’Aquitaine, je suis obligé de reconnaître qu’ils ont fait un bon travail. Pour ce qui est de l’efficacité, hélas, encore eût-il fallu qu’on ne leur coupa point les ailes !
L’auteur a raison de définir la légitimité par l’espoir qu’il porte ou pas. Elle est donc dispersée, plus authentique dans l’écologie profonde présente dans l’Alliance que chez les Verts. De plus, pour ma part je ne comprends pas les égarements de Cap 21 et quelques autres écologistes auprès du Modem, tout aussi politicien que l’est le PS !
N’oublions cependant pas que l’histoire n’est pas finie. L’écologie se cherche encore. C’est ainsi que dernièrement Francis Lalanne avait tenté un rassemblement des bonnes volontés citoyennes et écologistes qui a échoué à moitié mais à permis au moins un rassemblement à 3 qui n’a pas été ridicule aux dernières Européennes. Les Verts ont copié et transformé cet essai en créant de leur coté « Europe Écologie » en un ensemble déjà plus authentique et moins « gôche » que leur leader imposé DCB et auxquels l’électorat a accordé une amorce de confiance dont nous devons nous réjouir (bien que corrompu par DCB.)
Les enjeux sont toujours là pour tous les écologistes avec une planète en voie de devenir inhabitable. Au delà pour tous les humains de bonne volonté qui découvrent aussi une situation politique déplorable au niveau des institutions démocratiques (?) et même une crise financière et sociale par l’effet d’au moins trente ans de démolitions à l’avantage d’un petit clan et de leurs serviteurs fantoches à l’étiquette parfois de droite parfois de gauche mais toujours fallacieuse.
Le peuple n’est ni de droite ni de gauche, il est tout le peuple. Il n’a qu’une terre... Les écologistes, et d’autres sûrement, vont donc se refondre pour lui parce que là est l’espoir, et donc la légitimité de tous.