"Le nucléaire est une religion. Non pas pour ceux
qui le défendent, mais pour ceux qui le dénigrent. En effet, ceux qui
le défendent le font toujours sur la base d’arguments cartésiens,
scientifiques, raisonnés et on est donc à l’opposé d’une religion. "
Ben voyons....
Arguments cartésiens, scientifiques, qui ne font que déformer la réalité, et cacher ce qui gène...
"Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet.
Et je ne travaille pas « juste dans le secteur d’activité », je suis au
cœur même de ce secteur puisque je travaille sur le combustible
d’uranium lui-même et me déplace régulièrement pour des interventions
en centrale.«
Ah !
On comprend mieux...
Donc, juge et partie. on est donc en face d’un discours bien rodé, destiné à défendre son bifteck....
»Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que « ça pollue »,
la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute
matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la
nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un
coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités
gigantesques…«
J’adore le »dans un coin« !!
Un problème ? Bof... une paille...
Un gros, gros coin, alors... Et j’espère que les professionnels du nucléaire, tant qu’à faire, les acceptent dans LEUR coin.
Sauf que les millions de tonnes de litres rejetés dans la mer (plus les milliers de tonnes qui y ont été engloutis, en simples futs, notamment en Italie), ne se contentent pas de rester »dans leur coin« ; ben oui, l’eau, par définition, ça voyage...
Quant aux »détracteurs", ça fait pratiquement 40 ans, qu’ils PROPOSENT le développement des énergies renouvelables, non-polluantes ; volontairement confinées à l’état d’expérimentations marginales, par le surpuissant lobby du nucléaire.
Je cite :
Ils remarquent aussi que la France a investi d’importantes ressources
durant des décennies dans le nucléaire civil et militaire, sans
consultation de la population, et qu’elle accuse maintenant un retard
important dans le développement des énergies renouvelables vis-a-vis de ses voisins.
Ben oui, ma bonne dame, c’est que ça en fait de l’argent, tout ça ; et pas qu’un peu.
On peut jeter, par exemple, un petit coup d’oeil, sur le « CV » d’Areva par ici... : ça aide à comprendre les intérêts en jeu...
Pour ce qui est des opposants, religieux ou secte d’illuminés (à la bougie), on peut aussi jeter un coup d’oeil là-dessus pour constater qu’il ne s’agit pas d’incantations vaudou, ou d’excommunications ; mais de rassemblement d’un ensemble de 842 associations, reliées à d’autres mouvements mondiaux, comportant de nombreux scientifiques, ayant publié des tonnes de rapports pointant effectivement les dangers du nucléaire, surtout de ses déchets, et la bêtise profonde qui a consisté, depuis presque 50 ans, à tout investir dans ce secteur, au détriment des investissements qui auraient permis, à l’heure actuelle, de disposer des technologies, des infrastructures et des matériels aptes à exploiter les énergies propres, renouvelables, et non-polluantes, à des coûts concurrentiels.
L’exploitation, en France, du tout-nucléaire est le résultat d’une politique délibérée, de longue haleine, et exclusiviste, au profit d’organismes monopolistiques, qui entravent délibérément toutes autres alternatives, au détriment du long terme, en produisant des milliers de tonnes de déchets dont, jusqu’à présent, on n’a pas trouvé la solution pour les traiter, et qui font peser sur l’avenir de la planète un incontestable danger, pour aujourd’hui, et les siècles à venir.