Quelques vérités sur le nucléaire : de quoi faut-il avoir peur ?
Le nucléaire est une religion. Non pas pour ceux qui le défendent, mais pour ceux qui le dénigrent. En effet, ceux qui le défendent le font toujours sur la base d’arguments cartésiens, scientifiques, raisonnés et on est donc à l’opposé d’une religion. Alors que ses détracteurs en ont une peur bleue irraisonnée, incontrôlable, quasi mystique. Quiconque a essayé de discuter avec une personne farouchement opposée au nucléaire se rend très vite compte que les arguments, aussi étayés soient-ils, ne valent rien ; on est face à un mur, le détracteur détient la vérité, c’est tout, et défend sa position avec des lieux communs, des assertions entendues mille fois : les déchets, la Bombe… Parfois, il n’a même rien à dire du tout : récemment, ma banquière m’a demandé le secteur d’activité dans lequel je travaillais et lorsque j’ai répondu « le nucléaire », elle a frissonné et dit :« ouh là là, ça me fait peur ! » Que voulez-vous répondre ?
Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet. Et je ne travaille pas "juste dans le secteur d’activité", je suis au cœur même de ce secteur puisque je travaille sur le combustible d’uranium lui-même et me déplace régulièrement pour des interventions en centrale.
Radioactivité : de quoi faut-il avoir peur ?
Commençons par le commencement. Car pratiquement tout le monde ignore en fait ce qu’est la radioactivité, et c’est de l’ignorance que vient la peur. Je ne vais pas entrer dans le détail technique, le but n’étant pas de faire un cours de physique. Mais très simplement, la radioactivité provient de la transformation (spontanée ou provoquée) de certains atomes (ces éléments qui constituent la matière). La radioactivité englobe alors deux choses dangereuses pour l’homme : l’émission de particules (alpha : un atome d’hélium ou beta : un électron) et l’émission de rayonnements (dits gamma). Ces particules ou ces rayonnements peuvent être dangereux pour deux raisons : à fortes doses, ils détruisent les cellules des êtres vivants. A faible dose, ils peuvent détruire des brins d’ADN ce qui est susceptible de provoquer des mutations (autrement dit des cancers) du fait de la régénération cellulaire.
Dit comme cela, ça a l’air terrible. Cependant, il convient de faire la part des choses. Concernant les particules, un rien les arrête : les alpha sont arrêtés par la peau, quant aux beta, un simple vêtement suffit. Le vrai problème, ce sont les rayonnements. Et là, les gens terrorisés par les radiations me font vraiment rire… lorsque je les vois coller leur téléphone portable contre leur tempe ! Car les radiations ne sont rien d’autre que des ondes électromagnétiques, le même type d’ondes qu’émet actuellement votre téléphone portable, le même type d’onde qui sort de votre box Internet wifi, posée à côté de vous. Evidemment, les rayonnements gamma sont de plus forte intensité que le rayonnement de votre portable. Cependant, la puissance d’une onde décroit au carré avec la distance. Et inutile de vous rappeler que votre portable, vous le collez directement contre le cerveau.
Personnellement, je bosse au cœur du nucléaire, j’ai déjà touché des pastilles d’uranium, mais ce qui me fait peur, c’est mon téléphone portable (qui est toujours coupé et dont je ne me sers qu’en cas d’extrême nécessité, et encore, avec une oreillette), et ma box wifi (j’ai désactivé le wifi et mes ordinateurs sont raccordés par le bon vieux câble Ethernet).
Un autre exemple de cette incohérence de la peur des rayonnements ? Je m’adresse à tous ceux qui vont bronzer sur la plage en été (ou pire, dans des cabines UV). Lorsque vous faites ça, ce n’est ni plus ni moins qu’une irradiation par le rayonnement ultraviolet que vous subissez !
Donc oui, on a parfaitement raison d’avoir peur des rayonnements (d’ailleurs, les politiques et industriels préfèrent parler "d’ondes" quand ils le peuvent, ça fait moins peur). Mais les rayonnements potentiellement issus d’un problème de sûreté nucléaire devraient être le dernier des soucis de toute personne normalement informée.
Toujours pour mettre en perspective le problème, sachez également que les particules issues de la combustion des moteurs diesel sont extrêmement cancérogènes, à tel point que dans de nombreuses grandes villes de pays étrangers (Tokyo par exemple), les moteurs diesel sont interdits par la loi ! En France, le risque de cancers lié à la radioactivité ne touche que les travailleurs du nucléaire et de plus, il n’y a qu’une hausse d’environ 5 % du taux de cancers chez les personnes ayant travaillé toute leur vie dans une centrale nucléaire. Les particules diesel touchent tout le monde sans distinction et quid de l’augmentation du taux de cancer associé ? Le fait est que de nos jours, tout le monde finit sa vie avec son petit cancer…
Une centrale ne peut pas exploser !
Les gens ont peur du nucléaire car ils l’associent immédiatement à la Bombe. Et les médias sont les premiers à le faire. Une centrale serait alors une bombe atomique en puissance et s’il y a le moindre problème, on verrait s’élever le tristement célèbre champignon…
Voilà encore une idée fausse de bout en bout. Et je ne vais pas prétendre que c’est grâce aux systèmes de sécurité ou aux enceintes de protection qu’une centrale ne peut pas exploser. Non, ceux qui font ça ne savent rien du problème ; en vérité, c’est bien plus simple que ça. Une centrale ne peut pas exploser car l’uranium qui s’y trouve n’est pas assez concentré.
Pour faire une bombe, il faut de l’uranium concentré à environ 95 %. L’uranium des centrales électriques est à un taux de 4 % ! Donc même dans le plus terrible des scénarios, vous ne pourrez jamais voir de champignon atomique éclore au-dessus d’une centrale nucléaire. C’est physiquement impossible. Pour info, l’explosion de Tchernobyl n’était qu’une explosion de surpression de vapeur.
Le pire accident qu’il puisse y avoir, c’est une fusion du cœur, ce qui s’est produit à Tchernobyl, mais également à Three Mile Islands aux US (sauf que dans ce cas, la conception du réacteur et de l’enceinte a permis de contenir tous les éléments radioactifs).
Le secteur le plus surveillé au monde
"Ces sont des apprentis sorciers" est un commentaire récurrent dans la bouche des détracteurs du nucléaire. Cependant, cette technologie est déjà vieille de 60 ans et on compte actuellement environ 450 réacteurs commerciaux dans 30 pays. Tout ça pour combien d’incidents ? Combien de morts dus au nucléaire ? Le terme "d’apprentis sorcier" conviendrait plutôt aux OGM, aux nano technologies, ou même aux téléphones portables où on prend une génération complète comme cobaye.
Le nucléaire est le secteur le plus contrôlé qui soit, avec des Autorités de Sûreté (AS) indépendantes et présentes dans chaque pays où il est fait usage de cette technologie. Même aux Emirats Arabes Unis, alors que ce pays souhaite lancer la construction de 6 réacteurs, les plus grands pontes dans le domaine de la sureté nucléaire ont été débauchés pour constituer l’autorité de sûreté de ce pays. Et ces autorités sont réellement indépendantes : on a pu le constater encore très récemment sur l’EPR puisque les AS ont demandé une reconception du contrôle commande. Et à ce moment, alors que tout le monde devrait se réjouir de voir que l’industrie nucléaire est sérieuse, responsable et contrôlée, on assiste à une levée de bouclier où les journalistes et les associations crient au n’importe quoi.
D’autres industries, comme la pétrochimie sont bien moins surveillées mais pourtant potentiellement bien plus dangereuses pour la population. Je connais des personnes intervenant sur sites pétrochimiques et des incidents comme AZF ne sont rien comparés à ce qui pourrait se produire sur certains sites, dont beaucoup sont en plus situés proches de zones très urbanisées.
Retour sur les récents "incidents"
Depuis un peu plus d’un an, pour d’obscures raisons, les journalistes se sont mis à mettre en une le moindre incident dans le secteur du nucléaire, en déformant les faits et en montant en épingle des évènements qui sont en réalité complètement bénins. Retour en arrière et vérité sur deux incidents caractéristiques de cette désinformation en puissance.
ATPu Cadarache :
Le 15 octobre dernier, il est annoncé par tous les médias qu’à Cadarache, dans l’ATPu, 30 kg de plutonium avaient été perdus et ont échappé à toute comptabilité. On parle de manquement très grave, d’une quantité de plutonium permettant de fabriquer 5 bombes atomiques… Mais il s’agit d’une incroyable déformation de la réalité. La vérité est la suivante : à l’ATPu, on fabriquait le combustible MOX. Cette installation était à l’arrêt depuis 2003 et en cours de démantèlement. Pour fabriquer le combustible MOX, tout le travail se fait dans des "boîtes à gant" parfaitement scellées et hermétiques pour éviter que le personnel inhale des poussières radioactives. L’installation avait donc fonctionné pendant 39 ans, au cours desquels des poussières de plutonium se sont accumulées dans la multitude de boîtes à gants. Lors du démantèlement, une estimation de la quantité de ces poussières résiduelles avait été faite, faisant état de 8 kg. Il s’est avéré qu’en démontant l’installation, il y avait en fait probablement plutôt une quarantaine de kg de poussière accumulées dans les recoins inaccessibles. La façon de présenter les faits tels que l’ont fait les médias et les associations écologistes est tout simplement scandaleuse.
Socatri :
Voici un autre exemple de désinformation sur un incident dont on a beaucoup parlé, dans une installation de la Socatri : en juillet 2008, d’après les médias, 360 kg d’uranium se sont déversés dans l’environnement du site nucléaire du Tricastin. 360 kg d’uranium, c’est énorme. Sauf qu’ici, il s’agissait en fait d’uranium naturel, par définition non activé et très peu radioactif. Mais ça, personne n’a pris soin de le mentionner.
Sinon, un florilège d’évènements complètement mineurs, n’ayant souvent rien à voir avec un danger nucléaire, font régulièrement la une des journaux. Exemple récent datant du 15-05-2009 : "Le site nucléaire du Tricastin est de nouveau pointé du doigt. Un accident s’est produit mercredi dans le bâtiment du réacteur de la tranche une. (…) Deux gueuses, pièces métalliques utilisées pour des tests de fonctionnement sur le pont de manutention, sont tombées d’une hauteur d’environ 15 mètres sans faire de blessés." Effectivement ce n’est pas bien de faire tomber des charges sur un chantier. Mais qu’on me trouve un autre secteur d’activité où une simple chute de hauteur, qui ne fait la moindre victime en plus, se retrouve en une d’un grand quotidien !!!
Soit les journalistes n’ont pas la moindre notion scientifique (ni même des métiers de l’industrie en général) et ne prennent même pas la peine de comprendre les tenants et les aboutissant du problème, soit les journalistes sont simplement des activistes. Je ne sais pas ce qui est le plus grave, mais une chose est sûre : dans les deux cas, ce ne sont pas des journalistes.
Bilan :
Dans les débuts du nucléaire, il y a certes eu une période où on a fait n’importe quoi, où on a joué aux "apprentis sorciers". Mais cette période est définitivement révolue. L’industrie nucléaire est dangereuse, c’est un fait, mais elle l’est exclusivement pour les travailleurs du nucléaire, qui sont eux extrêmement surveillés. Quant au citoyen lambda, il ne subira jamais le moindre impact réel lié à l’industrie nucléaire ; il faut en être conscient.
En comparaison, d’autres activités ont un impact quotidien potentiellement très grave et dont les conséquences sont parfaitement similaires à celles des radiations : ondes électromagnétiques, particules d’hydrocarbures pour ne citer qu’eux. Tournons donc notre regard vers les réels dangers modernes plutôt que de garder nos vieux croquemitaines.
Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que "ça pollue", la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités gigantesques…
De plus, il va sans dire que le nucléaire est actuellement la seule solution concrète permettant de lutter contre le réchauffement climatique. Il ne sera jamais possible de produire autant d’électricité avec l’éolien ; l’hydroélectrique est déjà exploité au maximum ; le solaire n’est pas encore au point en terme de coûts/rendement et surtout n’est pas encore capable de produire en masse. Etre écologistes anti-nucléaire me semble un non-sens. La seule alternative viable existe du côté de la fusion, mais ce ne sera pas avant 50 ans au moins, et de plus, cette technologie a déjà ses détracteurs !
Donc la fin du nucléaire n’est pas pour bientôt : près de 300 projets de constructions de nouvelles centrales sont actuellement à l’étude. Il y a des arguments pour ; il y a des arguments contre aussi, je ne le nie pas. Mais la seule chose qui m’insupporte, ce sont toutes ces contre-vérités permanentes assénées par les médias et répétées par beaucoup.
227 réactions à cet article
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Bonjour, Alright :
Voilà un article qui présente une bonne défense du « nucléaire ».
Cependant : quelques remarques :
Pour ce qui est de la surveillance, j’aurais tendance à penser que jusqu’à récemment, en France, cela relevait plutôt de l’auto-surveillance ! Et si les protocoles de sécurités concernant les EPR ont été soumis à des demandes de modifications, cela venait principalement du fait de pressions étrangères, aux arguments desquelles l’ AS hexagonale ne pouvait se dérober...
Pour ce qui est des déchets, vous semblez bien peu disert : quelques chiffres auraient certainement éclairés le débat...
Enfin le « secret défense » qui couvre la plupart des activités du « nucléaire » français, y compris en ce qui concerne les centrales de production d’électricité, ne plaide pas pour écarter toute méfiance de la part du citoyen sur le sujet.
Bien à vous.
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« Voilà un article qui présente une bonne défense du nucléaire » :
Ca, juste après la lecture de l’article, j’ai vraiment cru que quelqu’un de sérieux allait tout de suite démonter cet échafaudage d’inepties et qu’on en parlerait plus ; mais non , il s’agissait de la même malhonnêteté que celle de l’auteur, du genre « ceux qui le défendent [le nucléaire] le font toujours sur la base d’arguments cartésiens [na na nère] » , en effet ça c’était de l’argument cartésien, étayé qui plus estOn se demande bien pourquoi ces soi-disant « scientifiques » ont tant besoin de justifier l’adoration envers leur idole atomique (mais ce n’est pas de la religion, juré craché).
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si l’intention de l’auteur etait de rassurer, ben..c’est raté
non pas tellement par l’argumentaire qu’il a développé que surtout par ce qu’il n’a pas dit. Et ça c’est le jeux préféré des lobbys nucléaires : taire les problèmes !!et puisqu’il aime les comparaisons avec le reste de l’industrie, qu’il nous cite au moins un secteur industriel ou la pollution dure aussi longtemps que les radiations nucléaires. Je doute qu’un téléphone puisse etre aussi dangereux apres quelques mois dans une poubelle, même collé contre l’oreille !!!
et que dire du problème majeur de l’industrie nucléaire, a savoir que faire des centrales quand elles auront fait leur temps. Combien de milliers de tonnes de déchets même vitrifiés, devra-t-on planquer pour ne pas faire peur aux électeurs ??. Combien de dizaines de milliers de contenaires, dont la durée de vie n’excèdera pas quelques centaines d’année, va-t-on fabriquer pour y mettre des déchets dont la durée de « dangerosité » se compte en millions d’années ??
enfin, il est curieux de lire ce monsieur nous expliquer que finalement le nucléaire c’est pas si dangereux que cela, et en même temps voir les pitreries de l’occident face à la volonté de l’Iran de vouloir se doter du nucléaire civil. Parce que ce monsieur ne vous dit pas tout, et pourtant ce qu’il ne peut cacher (car il se vante d’etre parfaitement au courant de tout), c’est qu’avant d’arriver au nucléaire militaire , il faut passer par une phase très longue (plusieurs années) de nucléaire civil. Ce qui veut dire qu’a partir du moment ou la première centrale civile est fonctionnelle, il sera impossible de la bombarder sauf a risquer d’envoyer un nuage tchernobylien sur une grande partie du moyen orient, israel compris. Alors c’est dangereux ou pas ??
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@GOC
Mais vous oubliez l’industrie chimique avec des déchets de durée de vie infinie :
la toxicité du mercure, du cadmium... infinie.
Il y a des zones de stockage du côté de Bâle qui ne sont pas tristes..
En sus des soutes dans la campagne, des soutes qui contiennent des obus de la guerre de 14-18 où l’on a été très inventif à l’époque, avec des produits chimiques inconnus mais très toxiques mélangés avec des obus dont les explosifs vieillissent.... Protégés par queques barbelés.
Il faut trouver des volonontaires pour y aller, et au rythme où l’on est parti il faudra encore quelques milliers d’années pour épurer tout cela.
les pays qui ont proliféré l’ont tous fait en partant de petits réacteurs non productifs d’électricité, mais des réacteurs de recherche à faire des isotopes médicaux ou industriels.
Interdisons ces réacteurs médicaux.
La Corée du Nord a-t-elle une centrale de production d’électricité ?
La Syrie dont un centre a été bombardé récemment et relativement discrètement par Israël, préparait-elle une centrale de production d’électricité ?
En Bimanie, aussi, enfin le Myanmar, ils ne sont pas mal non plus de ce point de vue.
@+ -
Pour les déchets , c’est 20 millions de tonne en France en 2020.......on les met sous le tapis ?...
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Non, on les traite, entrepose et stocke comme il se doit avec les précautions qu’il faut.
Au lieu de mettre un lien greenpeace qui vous donnera nécessairement une info biaisée, si vous êtes intéressé, je vous invite à aller à l’Andra dans l’Aube faire une petite visite pour connaitre les tenants et les aboutissants du stockage. Il y a aussi la possibilité d’aller à Isotopolis à Dessel en Belgique si vous êtes plus près.Surtout que sur les 20 Millions de tonnes, 80% ont une radioactivité guère plus élevée qu’un morceau de granit !Si vous vous souciez tant des déchets, j’espère que n’utilisez pas d’ordinateur gavé de métaux lourds ou encore des piles, ou autres ampoules à économie d’énergie. j’espère que vous ne consommez pas non plus de fruits et légumes responsable du pourrissement de nos nappes phréatiques par les pesticides. J’espère aussi que votre compagne n’utilise pas de pilule de contraception dont les oestrogènes transforme les poissons males en femelles (ou plutot empeche l’inverse) ou de lessive gavé de nitrates. A mon avis vous n’utilisez pas non plus de voiture ou autre moyen de locomotion qui balance du souffre dans l’atmosphère...Bref, quand tous ces soucis seront considérés comme le sont ceux liés au déchet nucléaire, la nature sera drôlement plus verte.En attendant, vous vous trompez de combat ! -
20 millions de tonne ?
De quelle classe parlez vous ? (faible activité, moyenne activité, haut activité, ou la somme des trois ?
Et attention, l’unité pour les déchets n’est pas la tonne, mais le m3.Pour plus d’info : http://www.andra.fr/pages/fr/menu1/les-dechets-radioactifs/les-volumes-de-dechets-11.html
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Ce sont des ondes qui s’échappent de Tchernobyl ? Me voilà rassurer, je croyais qu’ils s’agissait d’éléments radioactifs disséminé dans la nature.
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Un grand merci pour cet article sain. Oui simplement sain et cartésien. Ça fait drôlement du bien à lire.
Pour les déchets, j’avais imaginé pouvoir les enterrer près d’une zone de subduction de plaques tectoniques, afin de les renvoyer se noyer dans les entrailles de la terre ...
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Hop juste rapidement pour l’idée d’enterrer dans les zones de subduction, c’est vrai que c’est tentant.... le seul problème est que les zones de subduction sont en général bordées de zones ayant une activité volcanique importante. Il est donc délicat de risquer de tout renvoyer dans l’atmosphère avec un joli panache !
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« Une centrale ne peut pas exploser ! »
Et Tchernobyl ???
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Si vous étiez informé, vous sauriez qu’il n’y a jamais eu d’explosion nucléaire à Tchernobyl.
Il y a eu une explosion chimique, suivi d’un feu de graphite très important. L’explosion chimique a soufflé la dale de protection et comme les RBMK n’avaient pas d’enceinte de confinement, les produits radioactifs ce sont rapidement retrouvé à l’air libre. Le feu de graphite a ensuite aidé une très important dissémination des produits de fissions, actinides et autres...L’explosion nucléaire d’un réacteur est une impossibilité physique. Que vous vouliez le croire ou non. (mais même Sortir du nucléaire ne dit pas le contraire...) -
Pour mémoire
L’accident de Tchernobyl
Une explosion détruit l’un des 4 réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) en service depuis 1977. 135 000 personnes habitant dans la zone des 30 kilomètres autour de Tchernobyl sont évacuées. 15 000 personnes mourront dans les mois qui suivront et les retombées radioactives affecteront la majeure partie de l’Europe. -
Une explosion chimique ! Pas nucléaire.
Et puis 15000 morts, comparés aux 5000 morts chaque année dans les mines de charbon ...
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ça c’est de l’argument ! ça fait moins de mort donc c’est bien... et si on essayait de faire aucun mort ... non ?
Il y a déjà énormément à gagner rien qu’en isolation. Au lieu de produire toujours plus et d’annoncer des centrales à tire larigot, on pourrait déjà consommer moins. -
chimique, pas nucléaire cette explosion ???
cela diminue en quoi les conséquences ?
L’impact est bien réel, quelle que soit la cause :
Suite à l’accident, les gens ont été exposés à la radiation à la fois directement par le nuage radioactif et les substances radioactives déposées sur le sol, mais également à travers la consommation d’aliments contaminés ou l’inhalation d’air contaminé.
L’impact est bien réel, quelle que soit la cause :
L’accident qui s’est produit à la centrale nucléaire de Tchernobyl dans le réacteur n° 4 est ainsi classé de niveau 7 dans l’échelle INES qui sert à mesurer la gravité des accidents nucléaires, correspondant au niveau le plus élevé ; -
Que ça soit chimique et pas nucléaire change tout. Si l’explosion avait été nucléaire (ce qui, je le rappelle, n’est pas possible), les 3 autres unités nucléaires auraient été vaporisée ainsi que tous les travailleurs de la centrale. De Prypiat il ne resterait que des cendres. Il y aurait eu énormément de morts et quatre fois plus de radioactivité (minimum) relachée dans l’environnement.
Donc ça change tout... -
Ici BushLaden, stop, faites balancer un avion plein de bombes sur trois centrales, stop. Le 15 Août SVP parceque y en a marre du 11 septembre, stop.
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Vous faites abstraction du fait que les barres de graphites en fusion concentrées au coeur du réacteur s’enfonçaient lentement dans le sol en perçant la couche de béton et AURAIENT PU atteindre la masse critique et donc exploser (3 à 5 méga-tonnes = 50 * Hiroshima !) si des héros courageux ne s’étaient pas sacrifiés pour empêcher ça !
Source : http://www.jp-petit.org/Presse/tchernobyl_mon_amour.htm
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Ou avez vous péché qu’il y avait des barres de graphite en fusion ?
Les barres de contrôle sont en europium en Russie, et elles n’étaient pas en fusion puisqu’elles étaient sorties du réacteur, d’où le big problème d’ailleurs.
Le graphite c’était le modérateur, et pas en barres, mais en gros massifs.
Pour faire une explosion de 5MT, ce n’est pas triste. Il faut réunir pas mal de paramètres en quelques nanosecondes, et les maintenir pas longtemps, mais suffisamment longtemps.
Si c’était si facile on ne voit pas pourquoi les Korénes du Nord rameraient à ce point pour arriver à 1kt (kilotonne pas mégatonne).
Ca c’est une idée qui a été propagée par Nesterenko, et il n’est plus là pour défendre sa position alors passons.
En fait une excursion critique donne des effets très locaux, car tout est refoulé rapidement.
Des excursions critiques, historiquement on connait, aux USA spécialement, mais c’est publié. Au moins le bouqui « le dossier électronuclaireé publié en 1977 par la CFDT sous la signature du gars Laponche. Relisez vos »classiques".
Vous citez JP.Petit en référence. Mais JPP a sorti déjà tellement de conneries sur :
- les ummites.
- la torpille Schkval
- le naufrage du Koursk
- l’explosion d’AZF
- des essais nucléaires dans les mines de Gardanne (noyées).
De mon temps, une dictée, cinq fautes donnaient droit à un zéro. Et le zéro était note éliminatoire.
C’était finalement une bonne pratique que j’applique à JPP ; complètement non crédible, donc même pas à commenter.
@+ -
Une explosion chimique ! Pas nucléaire
t1, c’est rassurant ça !!
au moins on ne risque pas d’avoir des enfants mal-formés, ou des veaux à 2 têtes et à 5 pattes !!
quoi ??
on me dit a l’oreillette que si !!ah bon ? alors elle est ou la difference ???
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@GOC
En ce qui concerne les « naissances monstrueuses ».[
A l’époque de l’URSS, il ne naissait aucun enfant avec malformation génétique, impossible de trouver la moindre trisomie 21 sur toute l’URSS.
Pour la simple et bonne raison que du fait du dogme de la priorité à la production il fallait que chacun puisse travailler.
Les naissances se passaient dans des maternités fermées, la parturiente était rasée,aseptisée, et aucune visite autorisée, pas même le mari ; fenêtres hermétiquement closes.
Le mari pour voir le bébé devait téléphoner à son épouse, elle lui donnait par téléphone le numéro de la chambre affiché à la fenêtre, et lorsque le mari venait il envoyait des gravillons contre la fenêtre pour attirer l’attention de sa femme. A ce moment l’épouse nouvelle mère pouvait lui faire voir le bébé par la fenêtre (sans l’ouvrir bien sûr).
Alors comment surveiller ce qui se passait à l’intérieur des maternités !!!!
Mais à partir de la chute de l’URSS en 1991 les méthodes ont changé, les toubibs se sont mis à ranimer tous les nouveaux-nés.
Et là ils ont commencé à en avoir beaucoup, et plus que chez nous !
Pourquoi plus que chez ? Tout simplement parce qu’à l’Ouest au troisième mois il est pratiqué une première échographie, si cette échographie conduit à une doute grave, il est pratiqué une amniocentèse sur le génome du fœtus. Et là les parents sont mise en face de leurs responsabilités.
Nous sommes mal équipés pour recevoir ces enfants, mais eux ne l’étaient pas du tout du fait de non antécédents historiques expliqués plus haut.
Alors ils ont tout mis sur le dos de Tchernobyl.
Et l’on a vu des collections de photos sortir.
Les occidentaux se sont laissés attendrir dans un premier temps et puis des recherches ont été entreprises et l’on est arrivé aux conclusions que je viens de vous donner.
Même la Criirad a retiré de son site toute référence à ces monstruosités.
Alors qu’en plus il y ait des malformations dues à des intoxications aux métaux lourds c’est très possible…
Dans le même style on peut se pencher sur le cas de la Roumanie. Là, la politique de Ceausescu était de vouloir multiplier la population roumaine par quatre en 20 ans, il avait fait passer une loi en 1977 qui se devait d’obliger les ménages à avoir cinq enfants !! Les accoucheurs avaient des primes pour toutes les naissances « vivantes ».
Et à la chute du « Danube de la pensée » il a été trouvé 100 000 enfants atteints de malformations croupissants dans des orphelinats-mouroirs. L’horreur la plus complète.
Et il n’a jamais été dit que le « nuage » ait atteint la Roumanie. Le « nuage » est passé au Nord et à l’Ouest mais pas au Sud sur la Roumanie. qu’en Roumanie aussi la pollution par métaux lourds soit importante c’est évident également.
@+ -
@ l’auteur
Moi aussi je suis compétent, et ni specialement anti-nucléaire ni particulièrement pro-nucléaire. Mais je trouve votre article partial. Si vous voulez changer le point de vue des personnes rationnelles qui vous lisent, il vous faudrait vous plier au fameux shema : thèse - antithèse - synthèse, plutôt que d’exposer tout ce qui vous paraît aller dans votre sens et négligemment écarter le reste.
Quels sont les dangers du nucléaire ? Vous essayez d’expliquer qu’ils ne sont pas là où on les croit... Certes, mais vous en oubliez de détailler où ils sont (car il y a des dangers).
De ce fait votre article devrait être surmonté de l’indication « publi-information ».-
Partial.. ??? Vous riez, là, non ?
Rendons néanmoins justice à un auteur qui ose évoquer un des coeurs de l’héritage que nous laissons à nos gosses :
« Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? »
Manque de bol pour l’auteur, j’ai aussi bossé dans le nucléaire.
Et il ne pourra pas trop ignorer que P1 et P2, sur le site de Marcoule (batiment bleu « ciel »)
soit les tous premiers réacteurs français datant des années 50, sont restés bien confinés jusqu’en 98...
Les déchets, tout comme la décontamination d’installations coûtent une FORTUNE.
Et en parlant de déchets, la radio-activité latente est POUR L’INSTANT estimée à 10.000 ans...
Alors, effectivement.
Pour en revenir à Tchernobyl, (dont le nuage a fait sonner TOUS les détecteurs de Marcoule), il suffit d’avoir travaillé dans le secteur pour savoir que toute centrale russe est assez « amusante » à visiter...
Vous avez l’impression, avec les câbles qui trainent par terre, les tableaux de contrôle dont la moitié des instruments ne fonctionnent pas, des procédures magnifiques sur papier mais inapplicables sur le terrain vu les bouts de ficelle qui rafistolent les pépins au fur et à mesure qu’ils arrivent, que cette centrale peut exploser à tout moment.
Bon, sinon : QUAND EDF se DECIDERA à faire VISITER REELEMENT ses centrales (un peu plus que la simple salle de « démonstration » afin que l’on ARRETE d’imaginer LE PIRE ...
Et faire des débats de cons qui ne font pas avancer la connaissance de la réalité ! -
Voilà une belle défense du nucléraire que l’on doute impartiale, puisque par un employé même de ce lobby, qui se contente de cacher et de nier les risques... Allez vous vous baigner dans l’eau qui refroidit le combustible nucléaire ? Puisque le nucléaire c’est sans danger ! On se croirait revenu aux années 50 ou l’on ignorait tout des dangers du nucléaires, quand à vos propos rassurants sur la bombe, on trouve curieusement des avis contraires aux votres
La méconnaissance du nucléaire vient de ceux qui encouragent le nucléaire parce qu’ils ne voient plus les risques, aveuglés par les radiations qu’ils cotoient tous les jours...
Vous niez que le nucléaire et la bombe atomique sont liés, il n’y a pas l’un sans l’autre...
http://www.come4news.com/les-bombes-atomiques-perdues-190211
Parlons en des accidents nucléraires :
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/20ans_de_silence.html
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/Et ce qu’on appelle la fusion froide, que lobby du nucléaire à caché et veut interdire même les recherches là dessus ?
http://www.dailymotion.com/video/xrzc8_fusion-froide-archives-oubliees_tech
Pour les risques du nucléaires, je fait plus confiance à des scientifiques qui ne sont pas financés par l’industrie du nucléaire plutot qu’a un employé de maintenance des centrales qui a peur d’être renvoyé si il ne fait pas la promotion du nucléaire.
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Votre article ne prouve en rien que le nucléaire et la bombe atomique sont liés. Pour information, l’intégralité (c’est à dire TOUS) les pays qui ont l’arme nucléaire l’ont eu AVANT de développer le nucléaire civile...
Jamais le nucléaire civil n’a mené à la bombe. La réciproque n’est pas vrai. -
Vous niez que le nucléaire et la bombe atomique sont liés, il n’y a pas l’un sans l’autre...
Faux, il n’y a pas de bombe A ou H sans nucléaire civile (quoique), mais en aucun cas le nucléaire civile à besoin de bombe A ou H... Lorsque le programme Français a été lancé, c’était autant pour notre indépendance énergétique que pour produire le nécessare à la bombe.
@ Carambar et FLORILEGE1975
Il y a eu une explosion a Tchernobyl, mais lisez l’article, ou d’autres articles, l’explosion n’est pas celle du réacteur. L’explosion n’a rien de nucléaire : si le point de départ est bien une réaction nucléaire en chaîne, c’est bien une réaction chimique, et non nucléaire qui a provoqué la catastrophe.
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Et vous vous dites ingénieur... ???
Je devrais avoir honte de l’être, alors.
« Une centrale ne peut pas exploser car l’uranium qui s’y trouve n’est pas assez concentré. » Comme l’écrit Carambar ci-dessus...
Depuis quand ??? oui, depuis quand, lorsque l’on se prétent ingénieur, on fait un tel mélange d’ondes électromagnétiques sans dicerner leur fréquence.. ???????????????????
Décidemment, vous me donnez honte d’être ingénieur.-
c’est simple à peu près 78 % de l’energie électrique est nucléaire .
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_nucl%C3%A9aire
c’est vrai les déchets sont un probleme , vivre sans électricité est pire. Quand aux énergies alternatives : les éoliennes sur le balcon , la pile voltaique du chalet avec ses 10 W , c’est une escroquerie pure et simple. Sur le thermique c’est un peu meilleur , mais folklorique tout de même.-
Ropi 6 novembre 2009 09:42Chez moi, 100% de l’électricité est d’origine renouvelable.
Avant les centrales nucléaires, il parait qu’on ne vivait pas sans électricité.
On a inventé maintenant - incroyable mais vrai ! - des éoliennes qu’on peut installer ailleurs que sur un balcon, et des panneaux photovoltaïques qui produisent plus que 10 W.
Folklorique, en effet...
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Voilà un sacré site de charlatans !
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lol, il faut vraiment ne jamais fais de physique quantique pour s imaginer que l energie du vide est un energie exploitable.
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OK, pas de problème : alors récupère cette énergie du vide avec tes petits doigts pour éclairer ta maison ! (ou nous éclairer ?)
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Le genre de connerie indigne d’un prétendant ingénieur....
Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que « ça pollue », la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités gigantesques…
Pas dangereux pour la nature ?....la faune et la flore apprécieront !...
HONTEUX DE DIRE DE TELLES INEPTIES.....-
Non. C’est vrai. La zone autour de Tchernobyl est actuellement un havre de paix pour la nature et ses animaux sauvages qui peuvent vivre enfin en paix à l’abri de leur pire prédateur : l’homme.
Des animaux qui vivent 5 ou 10 ans n’en ont absolument rien à faire des cancers qui se développent en 20 ans. Seul l’homme est sensible à cela.
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C’est rigolo, quand je lis les commentaires de Pyralène, j’ai l’impression de revoir « l’inquisiteur » dans Kaamelott qui ne fait qu’hurler « au bucher ! au bucher ! »
D’ailleurs les alternatives proposé par Pyralène sont du même acabits que celle de l’inquisiteur ! -
Inquisition ? c’est ce genre de type qui vient nous parler d’inquisition , on croit réver.....
Quant à l’havre de paix , vous repasserez dans 50 000 ans , ça sera mieux......manque pas de toupet de balancer de tels arguments !!
Le nucléaire est une impasse ! l’histoire donnera raison à ses adversaires dont moi-même , c’est une certitude absolue
C’est un article de propagande , pas autre chose ! -
Article intéressant mais essayer de faire passer les rayons gammas pour moins dangereux que les téléphones portables... vous utilisez presque les mêmes arguments que ceux que vous dénoncez. Surtout, que lorsque vous touchez les pastilles d’uranium elles n’émettent « presque pas » de rayon gamma, c’est la désintégration d’un noyau radioactif qui produit des gammas. Autrement dit, quand il y a réaction nucléaire et vous n’êtes pas à coté à ce moment là.
Surtout que votre argument « tout le monde utilise un portable alors pourquoi avec peur des gammas » ne vaut rien. La lumière visible est une onde électromagnétique et on en meurt pas. La nocivité des micro ondes est encore à démontrer, celle des gammas ne l’est plus. C’est aussi simple que ça.
Un petit rappel sur les rayonnements électromagnétique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayonnement_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique
Vos occultés compléments le problèmes des déchets en les mettant dans un coin de la nature. Dans un coin de la Russie par exemple comme le dénonçais un article de Avox !
Enfin, le nucléaire n’est en rien la solution car « il y a encore assez d’uranium pour répondre à la demande mondiale pendant un siècle et demi.[8] A condition que cette demande n’augmente pas, la consommation d’uranium représente 8% de la production énergétique contre 80% pour le pétrole, si l’uranium devait remplacer le pétrole il faudrait diviser par dix cette durée. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Extraction_de_l%27uranium#R.C3.A9serves_mondiales
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Surtout, que lorsque vous touchez les pastilles d’uranium elles n’émettent « presque pas » de rayon gamma, c’est la désintégration d’un noyau radioactif qui produit des gammas. Autrement dit, quand il y a réaction nucléaire et vous n’êtes pas à coté à ce moment là.«
Toute radioactivité (alpha, beta, neutron, gamma) est due à la désintégration d’un noyayu radioactif, non ? O_o
»Surtout que votre argument « tout le monde utilise un portable alors pourquoi avec peur des gammas » ne vaut rien. La lumière visible est une onde électromagnétique et on en meurt pas. «
L’auteur ne compare la dangerosité relative des différents rayonnements mais compare le taux d’exposition du public.
Dans le nucléaire, chaque salarié porte un badge, contrôlé, re-controlé, la qualité est surveillée par des gendarmes sévères (l’ASN).
Pour les portables, tout le monde est exposé à fond dans son oreille (ou proche de ses couilles), et on est même pas capable d’en mesurer éventuellement le danger (vous vous rappelez, ce débat, il y a quelques mois).»Vos occultés compléments le problèmes des déchets en les mettant dans un coin de la nature. Dans un coin de la Russie par exemple comme le dénonçais un article de Avox !«
L’uranium 238 (uranium appauvri) il est stocké dans des containers étanches dans une zone contrôlée à l’accès restreint : ce n’est pas à l’air libre. de plus, il n’est PAS un déchet. Il peut être utilisé comme matrice d’enrichissement, ou comme combustible dans les surgénérateurs, réacteurs dont par ailleurs dispose la Russie, à ce jour.
»Enfin, le nucléaire n’est en rien la solution car « il y a encore assez d’uranium pour répondre à la demande mondiale pendant un siècle et demi.[8] A condition que cette demande n’augmente pas, la consommation d’uranium représente 8% de la production énergétique contre 80% pour le pétrole, si l’uranium devait remplacer le pétrole il faudrait diviser par dix cette durée. »
Les précurseurs du nucléaires civils n’ont jamais imaginé que l’on se baserait sur les réacteurs à ’neutrons ralentis« pour produire de l’énergie. Ils pariaient plutôt pour les réacteurs »à neutrons rapides" pour pouvoir utiliser l’uranium naturel ou l’uranium appauvri, c’est à dire 99.5% de l’uranium qui existe.
En France, par l’arrêt de la filière surgénératrice en 1997 par un trucage électoral non démocratique, ne peut pas utiliser l’uranium appauvri. Il faut attendre quarante ans pour que les GenIV soient disponibles.
Mais pendant ce temps, Japon, Chine, Inde (l’Inde veut être leader dans 20 ans dans la technologie surgénératrice) développeront le leur, et nous vendront de l’électricité. -
Un article plus structuré est argumenté aurait certainement été intéressant.
De plus, le « Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet » raisonne en moi avec une autre citation bien connue de Upton Beall Sinclair :
« Difficile pour un homme de comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu’il ne la comprenne pas ».-
Qu’on soit pro ou anti nucléaire, il faut bien se dire une chose : vu nos besoins en énergie, la production d’électricité par nucléaire est la meilleure des solutions. Ce n’est pas le tout de dénigrer le nucléaire mais qu’avons nous à lui opposer en terme de solution alternative ?
- L’éolien bruyant dont les champs à perte de vue me donne la nausée (les tours de refroidissement des centrales ne sont pas belles mais pour obtenir la même puissance énergétique, il faut pas mal d’éoliennes ...). J’ai appris par ailleurs que lorsqu’il n’y avait pas assez de vent, des moteurs électriques prennent le relais pour faire tourner les pales... Bonjour l’effet (ouahh même sans vent, elles produisent de l’électricité) ...
- le solaire : les panneaux chargés de transformer les rayons solaires sont équipés de dispositifs très polluants et à ce jour on n’est pas en mesure d’en assurer le recyclage ... je ne parle pas de la surface de panneaux nécessaire pour produire un semblant d’énergie
- Les centrales à charbon, comme en Allemagne où les lobbies écolo anti-nucléaire ne sont pas opposés à leur installation ...-
ces moteurs électriques s’appellent des vireurs. Ils servent à éviter que les pales ne fluent sous leur propre poids. Mais la consommation d’un vireur est plutôt dérisoire.
Le problème de l’éolien, c’est que ça injecte de l’énergie en aveugle et de manière imprévisible sur un réseau. Pour ces raisons un parc éolien ne doit pas dépasser 10% d’un réseau sous peine de gros risques de stabilité. -
Expliquez moi donc votre technique du« vireur »,
Moi j’ai une autre explication, mais peut-être que que j ai tort ? -
Un vireur, c’est un petit moteur qui sert à faire virer (=tourner) des éléments lorsqu’ils ne sont pas en exploitation. On en retrouve par exemple sur les axes des turbines des groupes turboalternateur des centrales (nucléaire, charbon ou autre). S’il n’y avait pas de virage (=rotation) lorsque la centrale est à l’arrêt, la turbine s’affaisserait sous son propre poids pour prendre une forme de « banane » (en moins prononcé tout de même). Dès lors le balourd engendré rendrait la turbine inexploitable...
La rotation sert aussi à permettre une homogénéisation du réchauffement/refroidissement lors des transitoires afin d’éviter les contraintes thermiques.Sur une éolienne, le poids des pales est si conséquent que si on ne les faisait pas virer (tourner très lentement, de l’ordre de 1tr/min) lorsqu’elle sont à l’arrêt, les pales se déformeraient. On pourrait également voir des écrasements de roulement/palier ou autre. -
Cela ne me paraît pas très convaincant dans la cas de l’éolienne.On peut voir un peu partout des champs entiers d’éoliennes à l’arrêt complet,et sur de longues durées.
Par contre une autre explication est que les éoliennes, pour des raisons de synchronisation impossible au réseau par le moyen du « pitch » ou de l’orientation sont équipées de générateurs asynchrones.Ceci a pour avantage d’autoréguler l’alternateur qui est branché directement sur le réseau, et permet au passage de profiter de toute rafale,puisque l’éolienne est maintenue en rotation,ce qui du fait de l’inertie de l’engin serait impossible autrement.Il n’y a à mon avis pas de « moteurs annexes » mais simplement une rotation engendrée directement par l’alternateur.Au passage, cette solution a d’autres conséquences.Pour les éoliennes « offshore » de grande puissance, cette solution serait dangereuse pour le réseau, et l’on préfère,en couplant un nombre d’engins,générer un courant variable, qui est ensuite transformé au moyen d’onduleurs électroniques de puissance, solution très onéreuse, et qui nécessite au passage le recours aux réacteurs nucléaires pour doper les composants au silicium.Je vous signale que sur certains champs d’éoliennes dans le nord de l’Allemagne,le recours au générateur asynchrone a eu pour effet de faire tomber la tension sur les connexions de moyenne tension à tel point que les cables surchauffés « traînaient par terre »Mais j’affabule.L’éolien, comme certaines autres industries, ne diffuse guère d’information,et ce que je vous expose sera contredit, comme la fonte des neiges du Kilimandjaro ! -
Il me semble que l’article traite avant tout de la désinformation que font les médias sur le sujet ; et surtout du manque de connaissance des journalistes. Ces derniers ne font plus que « reprendre un potin » sans faire cette analyse :
- description factuelle
- analyse
- commentaires / opinionsL’auteur me semble exacerbé par le manque d’analyse des journalistes, qui, ces derniers temps, dénoncent le nucléaire sans rien y comprendre ni proposer d’alternative.
Sans être grand scientifique, quelle serait la solution miracle pour produire de l’électricité propre en quantité suffisante ? Je propose :
- réduire le gaspillage d’électricité : bureaux, villes,...
- développer des énergies alternatives propres et durables : investissements en R&D
- et en attendant, l’énergie la plus « propre » en terme d’émission de CO2 est le nucléaire : sécurisons les centrales (sur ce point, je suis d’accord avec l’auteur sur les autorités indépendantes de sureté) et occupons nous des déchets nucléaires.Je n’écris pas cet article pour tenter de retourner les anti-nucléaires, car je sais que c’est impossible. J’écris cet article face à la déferlante de contre-vérités et l’acharnement systématique des médias
Merci pour ces informations éclairantes.Quelles autres solutions proposent les dénigreurs ?
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Score 50/50 à cette heure-ci. Hum...
Je me demande pourquoi tant de Français sont allergiques à la physique. Ce n’est pourtant pas compliqué et ça peut servir. J’en connais qui ne savent même pas la différence entre le courant continu et le courant alternatif.
Et il y en a même un qui a fait HEC !
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Et aussi, surtout même, les grèves à répétition de la CGT de ce printemps et de cet été qui ont bouleversée le planning national des révisions, ce qui fait qu’on est obligé d’en arrêter plus cet hiver.
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Marrant. Moi, comme explication, j’ai entendu que les très nombreuses centrales en panne ou en révision ne permettaient plus à EDF de subvenir aux besoins. Avant de faire pousser de nouvelles centrales, il faudrait déjà être en mesure de faire marcher celles qui existent sans qu’elles nous pètent à la gueule !
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@Traroth
Et bien cela signifie que l’on n’a pas assez de centrales.
Ou est-ce qu’elles nous on pété à gueule ?
Il y a bien eu St Laurent A2 qui a fondu les plombs, mais ça n’a pas sauté.
Et de fait on ne pleure pas sur le sort des liquidateurs de St Laurent A2 ? Est-ce que cela aurait été mieux géré qu’à Tchernobyl ?
@+ -
La seule période de l’année ou la quasi totalité des centrales tournent à plein régime, c’est en hivers. une fois passé cette saison, EDF programme des arrêts de tranche afin de pouvoir réaliser la maintenance. Le gros de celle-ci se fait au printemps et l’été (parlez en aux personnes qui travaillent chez Framatome, ou du moins, ne leur parlez pas de vacances d’été...).
Les grèves d’EDfFqui ont eu lieu au printemps ont décalé le programme de maintenance, et un grand nombre de tranches ne sont pas encore prêtes d’être redémarrées.
Pendant les précédents hivers, EDF arrivait à revendre un peu d’électricité (le surplus) en allemagne, suisse et italie notamment. Cet hiver, ça risque d’être le contraire...
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@Krolik :
« Et bien cela signifie que l’on n’a pas assez de centrales » : Une centrale nucléaire induit un coût d’entretien. Le fait qu’autant de centrales soient en rideau parce que mal entretenues signifie qu’on n’est pas capable de dégager le budget pour cet entretien. + de centrale, + de coûts, et donc, en l’absence de budget, + de problèmes ! Ce que vous suggérez est à peu près aussi malin que de jeter sa voiture parce que le cendrier est plein !
-
Rohhlalala :
« Et bien cela signifie que l’on n’a pas assez de centrales » : Une centrale nucléaire induit un coût d’entretien. Le fait qu’autant de centrales soient en rideau parce que mal entretenues signifie qu’on n’est pas capable de dégager le budget pour cet entretien. + de centrale, + de coûts, et donc, en l’absence de budget, + de problèmes !
Le Mônsieur à lu ce qui est écrit plus haut ? C’est pas mal entretenu, c’est bien entretenu. Et aussi une preuve qu’EDF ne prend pas de risque vis à vis de ses centrales...
Nulissime.
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Le Môssieur ne prend pas forcément vos affirmations comme parole d’évangile, ne vous en déplaise.
Le terrible lobby antinucléaire qu’est TF1 écrit :
Alors, vous avez le droit de prétendre le contraire, mais simplement croire que tous le monde va tenir votre explication pour vraie parce que c’est vous, vous vous ridiculisez, mon pauvre !
-
Donc sur 58 centrales, 18 à l’arrêt dont :
12 en recharge combustible.
6 pour incidents.Sur, c’est mal entretenu... S’il n’y avait pas eu de retard dans la maintenance, on aurait pas besoin d’acheter 4000MW...
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Le terrible lobby antinucléaire qu’est TF1 écrit :
http://www.ushuaia.com/ushuaia-terr...
Heuuu, entre l’ironie, et un site rattaché à l’écolopipostar Hulot, vous m’excuserez, mais on est pas loin du lobby quand même
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Aller, une dernière pour la route :
Alors, vous avez le droit de prétendre le contraire, mais simplement croire que tous le monde va tenir votre explication pour vraie parce que c’est vous, vous vous ridiculisez, mon pauvre !
C’est marrant, parce que mon explication, vous la retrouvez dans votre lien... Faut lire....Ridicule ? Ou Risible ?
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Vous trouvez que 6 centrales arrêtées pour incident, c’est normal ?
Et je vous signale que vous affirmiez, au contraire, que les centrales « c’est bien entretenu ». On vous prouve le contraire, et vous continuez à la ramener ? Vous ne doutez de rien !
6 centrales arrêtées pour incident sur 58, ça fait plus de 10% ! C’est énorme ! On peut affirmer que la situation est hors de contrôle, à ce niveau ! On n’est pas en train de parler d’un yaourt périmé qui file la gastro, là ! Incroyable à quoi on arrive à habituer les gens...
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Vous trouvez que 6 centrales arrêtées pour incident, c’est normal ?
Et je vous signale que vous affirmiez, au contraire, que les centrales « c’est bien entretenu ». On vous prouve le contraire, et vous continuez à la ramener ? Vous ne doutez de rien !
Vous entrenez bien votre voiture (je l’espère) chez votre concessionnaire, et pourtant, il arrive d’avoir des pannes non ? Il faut savoir une chose : changer ne serait ce qu’une vis dans cette industrie si exigente prend des proportions inimaginables. Juste un point : l’ASN doit TOUT valider, et celà prend du temps.
Et je ne parle même pas du redémarrage d’un réacteur, et de son accouplement au réseau.
Le moindre petit « incident » génère des arrêts incroyablement long, notre sécurité est à ce prix.
6 centrales arrêtées pour incident sur 58, ça fait plus de 10% ! C’est énorme ! On peut affirmer que la situation est hors de contrôle, à ce niveau ! On n’est pas en train de parler d’un yaourt périmé qui file la gastro, là ! Incroyable à quoi on arrive à habituer les gens...
Donc 6, celà s’explique sans problème vu l’ampleur qu’implique le moindre travail. L’incident en cours le plus grave étant l’incendie dans la salle des machines de Paluel, incident sans danger, qui est déjà arrivé à Bugey je crois.
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« Vous entrenez bien votre voiture » : Ca, c’est de la comparaison ! Si ma voiture tombe en panne, elle ne va pas contaminer au césium le moitié de la France ! C’est ça, la sécurité nucléaire ? On attend que ça tombe en panne avant de réparer ? Heureusement qu’on ne fait pas pareil pour les avions...
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J’ai lu récemment un article concernant le personnel chargé de l’entretien des centrales, tous étaient unanimes quant aux mauvaises conditions de travail, manque de moyens et non respect des règles de « bases » : de plus, les suicides y seraient nombreux mais chut, on ne parle que de « on ne peut pas faire autrement, le reste n’est que fumisterie, ne changeons rien tout va bien dans le meilleur des mondes.... »
Commençons pas faire des économies d’énergies, le gâchis est hallucinant, et voyons après quels sont nos réels besoins, cela pourrait être un bon début ! et petit à petit, apprenons à faire avec moins de nucléaire, ça serait déjà pas mal.... -
Je en fais pas du nucléaire « une religion », mais....
je suis loin d’être convaincue , malgré votre brillant plaidoyer .La technologie nucléaire est extrêmement fragile par essence parce qu’elle met en œuvre une infinité de procédés plus complexes les uns que les autres, rendant les sources d’accidents multiples et imprévisibles.
L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl".
On pourra toujours nous raconter que cela ne peut pas arriver aux réacteurs français parce que leur conception est différente mais c’est un court-circuit hors du réacteur qui a mis à genoux le réacteur suédois.
EDF et la DGSNR (Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection) doivent impérativement démontrer que ce risque n’existe pas en France. Jusqu’à preuve du contraire, l’accident majeur nucléaire est possible en France en raison d’un court-circuit sur le réseau électrique. En attendant, les 58 réacteurs nucléaires français doivent être inspectés minutieusement pour déterminer s’il y a, oui ou non, un tel défaut générique.
Avec ses 58 réacteurs, la France détient le record du pays le plus nucléarisé au monde par rapport au nombre d’habitants.
Si une centrale nucléaire est percutée par un avion gros porteur, cela entrainerait des conséquences catastrophiques, de l’ordre de plusieurs Tchernobyl .En France, les centrales nucléaires n’ont pas été prévues pour résister à l’impact d’un avion de ligne. La probabilité d’un tel accident était estimée trop faible pour être prise en compte.
Aucune installation nucléaire n’est à l’abri, tôt ou tard, d’une erreur humaine, d’un acte de malveillance, d’un événement climatique ou d’une défaillance technique.
De nombreux risques ont été mal pris en compte :
· protection insuffisante en cas d’attentat, surchauffe en période de canicule, risques sismiques, sous-estimés sur certains sites.
L’énergie nucléaire est produite à partir d’uranium, minerai extrait de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. D’ici quelques années(dans environ 60 ans), nous aurons épuisés les réserves d’uranium.
Enfin,certains déchets produits par les centrales nucléaires sont dangereux pendant des centaines de milliers d’années.
De plus, ces énergies sont polluantes : le pétrole et gaz rejettent du CO2 dans l’air et contribuent à l’effet de serre. Cette pollution atmosphérique est ainsi à l’origine des changements climatiques. Quant à l’énergie nucléaire, elle pose encore plus de problèmes puisqu’elle est dangereuse et nous menace tous les jours de contaminations radioactives.Réduire leur radioactivité est impossible et aucune solution satisfaisante n’existe pour les gérer. D’aucuns proposent l’enfouissement mais, à terme, les éléments radioactifs atteindront fatalement l’homme et son environnement.
Accepter le nucléaire revient à léguer nos déchets les plus toxiques à nos enfants et à les obliger à vivre dans un monde contaminé par la radioactivité.
Depuis des années, l’industrie nucléaire se présente comme une industrie recyclable où, nous affirme-t-on, 96% des matières radioactives sont réutilisables. Un chiffre à faire pâlir d’envie les industries les plus polluantes. La filière nucléaire fait ainsi figure d’industrie propre, recyclable, fonctionnant en circuit quasi fermé et qui, de surcroît, assure l’indépendance énergétique de la France. La réalité est un poil différente. Et le beau circuit du nucléaire connaît en fait de grosses fuites. Aujourd’hui, c’est près de 13 % des matières radioactives produites par notre parc nucléaire qui dorment quelque part au fin fond de la Sibérie. Précisément dans le complexe atomique de Tomsk-7, une ville secrète de 30 000 habitants, interdite aux journalistes. Là-bas, chaque année, depuis le milieu des années 1990, 108 tonnes d’uranium appauvri issues des centrales françaises viennent, dans des containers, se ranger sur un grand parking à ciel ouvert.
À l’opposé, les sources d’énergies renouvelables sont propres, sans danger et inépuisables. Les énergies renouvelables sont aussi appelées « énergies solaires » car elles dépendent toutes du soleil.
En effet :
- l’énergie solaire utilise directement l’énergie du soleil,
- les éoliennes celle du vent,
- l’énergie hydraulique celle de l’eau,
- la géothermie celle de la terre,
- la biomasse celle de la nature...Pour finir, une question : ne s’agit-il pas d’un choix financier ?
- Et le nucléaire est-il vraiment moins cher que les autres sources d’énergie ?
- la matière première utilisée est très abondante dans le monde et répartie dans des pays plutôt stables politiquement,
- cette matière première est très « puissante » : un seul gramme d’uranium fournit autant d’énergie que 3 tonnes de charbon,
- les centrales existantes sont en partie amorties (à plus de 50%),
- le combustible nucléaire coûte sensiblement moins cher à l’usage que les autres combustibles fossiles (charbon, fuel).
Le nucléaire n’est pas forcément la moins chère des énergies. L’énergie des barrages est moins chère, une fois les coûts de construction amortis. En revanche, l’électricité produite par les centrales nucléaires est moins chère que celle produite par les centrales à charbon ou au fioul.
Les raisons en sont diverses :
Le nucléaire est également moins cher que le gaz (le kWh nucléaire est inférieur à 20 centimes contre 22 centimes pour le kWh gaz).Voilà ma contre synthèse à votre très bon article, même si je ne vais pas dans son sens !-
Ok, l’antithèse présente ses arguments.
Mais ne réponde pas à la question : que fait-on en attendant ?
Actuellement, l’énergie solaire, les éoliennes, l’hydraulique, la géothermie,... représentent quelle part de l’énergie produite ? Nada.Très belle contre-argumentation, bien rédigée, mais théorique.
L’article parle d’information, donc de concret. Il ne s’agit pas seulement de financement (on trouve plein toujours du financement quand on veut) mais de nécessité et de capacité de production. -
Il y a pleins de choses fausses dans votre commentaire :
Les anciennes centrales étaient conçu pour résister à des crash d’avions de chasse principalement. Admettons qu’un liner vienne se loger dans un batiment réacteur (ce qui est fort improbable), rien ne vous dit que tout va s’effondrer comme un chateau de carte. il y a déjà un certain nombre d’article sur AV qui traite le sujet. De plus si celà arrivait, c’est impensable que les dégats soient de plusieurs Tchenobyl. car à Tchernobyl près du 10eme du terme source du coeur c’est retrouvé dans la nature à cause d’un très intense feu de graphite. Chose qui peu difficilement arriver dans nos réacteurs dépourvu de graphite. Un avion, même plein de kéro n’aurait pas les même effets.Ensuite, les centrales sont conçu pour « résister » à l’erreur humaine. Celà vient du retour d’expérience de l’accident de TMI. ça s’appelle « l’approche par état ».Une canicule ne mettrait jamais en danger la sûreté d’un réacteur. Tout au plus il faudrait baisser sa puissance, voir l’arrêter. Mais à l’arrêt c’est seulement 40 MWth qu’il faut évacuer au grand maximum. Les centrales ont pour oligation légale de pouvoir évacuer cette chaleur même si le cour d’eau est entièrement à sec, et ce pendant une durée minimale de 30 jours... Ce qui sont en bord de mer ont encore un peu de marge avant de voir la mer disparaitre...Cette liste des aspects faux/déformés de votre commentaire n’est pas exhaustive, mais je suis un peu fatigué de toujours devoir reprendre sur les même mensonges. -
- Energie Hydraulique : parc Français saturé, pas possiblité de contruire de nouveaux barages (certaisn ont même été construits de manirèe assez limite (Barage de Vouglans par exemple, je peux expliquer pourquoi si nécessaire).
- Géothermie : OK pour l’habitat individuel, mais valable que dans certaines régions.
- Solaire : arriver à 10% de notre conso serait déjà un exploit (voir autres articles Agoravox).
Il y a bon espoir scientifique de pouvoir retraiter ces déchets pour :
- soit les réutiliser.
- soit diminuer leur radioactivité.A savoir que Superphoenix aurait pu réutiliser du combustible usagé des centrales classiques pour produire de l’énegie, malheureusement fermée (lobby ecolo, quand tu nous tiens).
L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl« .
J’en ai pas connaissance, mais petite anecdote. Lors d’une intervention de Framatome en Afrique du Sud, à cap town, la centrale qui possède 2 réacteurs a eu l’un des 2 arrêté pour maintenance. La salle qui comporte tout le contrôle electronique du réacteur se trouve entre les 2, les consoles, armoires etc sont parfaitement symétriques dans cette salle.
La maintenance à eu besoin de couper une sécurité du réacteur arrêté pour une opération, et la personne qui est descendue dans la salle à coupé la bonne sécurité... du mauvais réacteur. Celui-ci s’est automatiquement arrêté, plongeant CapTown dans le noir.Comme quoi, niveau sécurité, ils ont du mettre un paquet »d’anti-cons"....
-
Voilà, je me suis renseigné.
L’Europe est passée à deux doigts de la catastrophe nucléaire le 25 juillet 2006 à cause d’un court-circuit qui a provoqué le black-out d’un réacteur à Forsmark en Suède. Selon un ancien responsable de cette centrale, "C’est l’événement le plus dangereux depuis Harrisburg et Tchernobyl".
L’ancien Reponsable que vous citez est Lars-Olov Höglund, cité dans les site anti nucléaire en tant que responsable de la sécurité du site, directeur du site ou autre.
Une petite recherche me donne celà (à partir du wiipédia Suédois, traduction google) :
Lars-Olov Höglund, un ingénieur civil et kärnkraftssäkerhetskritiker. A travaillé de 1976 à 1986 pour le National Vattenfallsverk de la surveillance et la manipulation de la ventilation et système d’élimination, en qualité de chef de l’unité projektfrågor dans kärnkraftavdelningen (Forsmark), et en tant que chef de l’unité de Forsmark kärnkraftavdelningen associés.Acteur donc mineur au niveau sécurité, bien loin du « responsable ».
Ensuite, le « blackout » : scientifiquement celà ne veux rien dire. Il s’agit en fait de la défaillance de 2 systèmes de secours sur 4 (selon certaines sources), ou d’un court circuit ayant entrainé une coupure de courant au niveau de la salle de controle. j’arrive pas à mettre la main sur un dossier « fiable ». D’alleurs, il s’agit d’un incient, et non d’un accident (échelon 2).
-
Ropi 8 novembre 2009 12:37« ...Mais ne réponde pas à la question : que fait-on en attendant ? »
En attendant quoi ? On attend, pas on fait ! Tout du moins c’est ce qui devrait se passer si il y avait une volonté politique forte en ce sens.
C’est loin d’être le cas.
La question serait plutôt : pourquoi attendre ?"Actuellement, l’énergie solaire, les éoliennes, l’hydraulique, la géothermie,... représentent quelle part de l’énergie produite ? Nada.«
Nada ?? Non ! Peu : oui ! Trop peu, justement.
»Très belle contre-argumentation, bien rédigée, mais théorique.«
On ne peu en effet que constater que rien - ou pas grand chose - n’est fait politiquement.
Si on en reste hélas à la théorie, c’est bien en raison de cette inaction de »nos« décideurs...»L’article parle d’information, donc de concret. Il ne s’agit pas seulement de financement (on trouve plein toujours du financement quand on veut) mais de nécessité et de capacité de production."
On trouve aussi de la capacité de production quand on en cherche ! Après, il faut vouloir chercher !
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Commençons tous par faire un effort personnel, chacun à son niveau, plutôt que d’attendre à chaque fois qu’une solution tombe du ciel...
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Ca commence fort dès l’intro. Le problème posé par les déchets nucléaires sont un fait incontestable. Après, le nucléaire n’est pas indéfendable, mais chercher à discréditer d’entrée les arguments les plus cartésiens, justement, de la partie adverse, sans les attaquer sur le fond, relève très exactement des méthodes que vous dénoncez !
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« Car les radiations ne sont rien d’autre que des ondes électromagnétiques, le même type d’ondes qu’émet actuellement votre téléphone portable, le même type d’onde qui sort de votre box Internet wifi, posée à côté de vous » : Vous êtes sûr que vous travaillez bien dans le nucléaire ? La notion de rayonnement ionisant, ça vous dit quelque chose ? Dire ou laisser que les ondes radios sont aussi dangereuses que les rayons gamma est un mensonge éhonté.
« Une centrale ne peut pas exploser car l’uranium qui s’y trouve n’est pas assez concentré » puis ensuite « Le pire accident qu’il puisse y avoir, c’est une fusion du cœur, ce qui s’est produit à Tchernobyl » : Vu le bilan humain de Tchernobyl, il y a déjà de quoi être terrifié. Qu’il s’agisse d’une explosion nucléaire ou d’une explosion de vapeur est un détail technique dont les victimes n’ont strictement que faire !
Bref, un article d’une extrême mauvaise foi.
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Je suis étonné de voir que ceux qui ne savent pas grand chose en physique ne font pas confiance à un ingénieur qui connaît la question et qui essaye de leur expliquer.
Une précision : on peut toucher une pastille d’uranium sans danger, mais pas une pastille de plutonium. Ce n’est pas parce que le plutonium est plus radioactif mais parce que c’est un poison violent.
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Donc, les ondes radio sont des rayonnements ionisants, alors, comme les rayons gamma ? C’est nouveau, ça vient de sortir...
Je trouve qu’il aurait aller encore plus loin et faire le parallèle avec la lumière visible. Plus c’est gros, plus ça passe !Son école d’ingénieur doit avoir honte de lui...
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Eh bien, moi, ce qui ne m’étonne pas du tout, c’est le parti pris systématique des « ingénieurs » à noyer le poisson par un tas d’ informations techniques, en évacuant, sous le tapis la question ESSENTIELLE que pose le nucléaire ; à savoir le problème, irrésolu et irrésolvable DES DECHETS qui sont ; soit rejetés dans la mer, soit entassés dans des conditions précaires, et qui continuent de s’entasser, irrémédiablement, comme une épée de Damoclès, en gageant gravement l’avenir, au profit d’entreprises monopolistiques, aprement défendues par les « ingénieurs » qu’elles emploient.
Alors, le discours de « laissez parler ceux qui savent, et fermez vos gueules, les béotiens », l’argument d’autorité, on sait très bien à quoi il a toujours mené ; on n’est quand même pas aussi con que vous semblez le croire, monsieur Cephale, pour ne pas voir ce qu’il cache.
Désolé, faudra en changer... -
On trouvera ici des éléments objectifs du débat, notamment sur le problème crucial, et irrésolu des déchets nucléaires
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@sisyphe.
J’ai envie de dire : vous avez 50 ans de retard... Et encore !Les déchets entreposés dans des conditions précaires... c’est nouveau. Pour avoir vu de très près tout le cycle aval du combustible, et même avoir eu les déchets les plus radioactifs -presque- dans mon jardin quand j’habitais à Dessel... je n’ai rien vu de précaire. Je pense même que c’est drôlement plus propre que chez vous ! -
Eh bien, moi, ce qui ne m’étonne pas du tout, c’est le parti pris systématique des « ingénieurs » à noyer le poisson par un tas d’ informations techniques, en évacuant, sous le tapis la question ESSENTIELLE que pose le nucléaire ; à savoir le problème, irrésolu et irrésolvable DES DECHETS qui sont ; soit rejetés dans la mer, soit entassés dans des conditions précaires, et qui continuent de s’entasser, irrémédiablement, comme une épée de Damoclès, en gageant gravement l’avenir, au profit d’entreprises monopolistiques, aprement défendues par les « ingénieurs » qu’elles emploient.
Concernant le déchets nucléauires, quelques éléments, pour que vous ne répétiez plus cette expression fausse : « problème irrésolu et irrésovables »
Les déchets nucléaires sont constitués d’uranium 238 (la « matrice » du combustible, pour l’instant inutilisable en france), de plutonium (90% de l’activité (la radioactivité) à long terme), d’un peu d’uranium 235 (utilisable), des actinides mineurs (américium, neptunium, curium 9% de ce qu’il reste en activité) et le reste sont les produits de fission (terres rares etc...) [http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/CombustiblesUses.htm][http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/RadiotoxiciteCU.htm]
Qu’en faisons-nous :
* le retraitement réutilise l’uranium 235 pour le réinjecter dans la filière : ca dope le rendement
* le retraitement sépare l’uranium 238 (uranium appauvri, moins radioactif que l’uranium naturel) et le stocke en attendant de s’en servir comme matrice ou comme combustible dans les surgénérateurs. Le considérer comme est déchet est FAUX : c’est une ressources stratégique pour tout pays doté de surgénérateur (ce qu’est la Russie)
* le retraitement sépare le plutonium (la plus grosse partie de l’activité à long terme) et l’injecte dans le MOX pour l’utiliser en tant que source d’énergie.
* le reste (actinides mineurs, produits de fission) est, pour l’instant, mis sous verre.
Que pouvons-nous faire de plus :
* utilisation d’un surgénérateur pour utiliser l’uranium 238 et multiplier par au moins 70 la quantité d’énergie nucléaire disponible.
* utilisation d’un surgénérateur pour recycler les actinides mineurs et les transmuter en produits stables ou à demi-vie moins longueLe problème du stockage de l’uranium appauvri (énorme source d’énergie) et de gestion des actinides mineurs est devenu préoccupant quand le chantage électoral anti-nucléaire de 1997 a stoppé la filière qui devait s’en occuper. Les antinuc’ sont donc à l’origine du problème actuel des déchets. Aujourd’hui il va falloir patienter encore une quarantaine d’année pour que les GenIV soient disponibles, soit quarante ans de retard et un grand nombre de déchets qui vont s’accumuler et auraient pu être recycler.
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Par CrabAtome (xxx.xxx.xxx.144) 5 novembre 15:15
@sisyphe.
J’ai envie de dire : vous avez 50 ans de retard... Et encore !Les déchets entreposés dans des conditions précaires... c’est nouveau.Lol de lol !!
Comme on l’a vu, il n’y a même pas un mois en Ukraine !
Pétard, ils ont vraiment honte de rien, les nucléocrates !Et les tonnes d’eaux usées rejetées dans la mer ? C’était il y a 50 ans, banane ?
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Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.215) 5 novembre 15:46
Je pense qu’il vosu a expliqué la composition des déchets, prenez la peine de répondre.Lol de lol !!
Comme on l’a vu, il n’y a même pas un mois en Ukraine !
Pétard, ils ont vraiment honte de rien, les nucléocrates !
Et si la Voynet n’avait pas fait fermer SueprPhoenix, on en aurait une de solution pour diminuer nos déchets.... -
Et une autre pour creuser un tunnel jusqu’au centre de la terre
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"Le nucléaire est une religion. Non pas pour ceux qui le défendent, mais pour ceux qui le dénigrent. En effet, ceux qui le défendent le font toujours sur la base d’arguments cartésiens, scientifiques, raisonnés et on est donc à l’opposé d’une religion. "
Ben voyons....
Arguments cartésiens, scientifiques, qui ne font que déformer la réalité, et cacher ce qui gène...
"Cela dit, mon métier veut je sois bien placé pour parler du sujet. Et je ne travaille pas « juste dans le secteur d’activité », je suis au cœur même de ce secteur puisque je travaille sur le combustible d’uranium lui-même et me déplace régulièrement pour des interventions en centrale.«
Ah !
On comprend mieux...
Donc, juge et partie. on est donc en face d’un discours bien rodé, destiné à défendre son bifteck....
»Je l’accorde, il reste le problème des déchets. Mais est-ce vraiment un problème ? On ne peut pas dire que « ça pollue », la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière... La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature ; pour nous protéger, il suffit d’isoler les déchets dans un coin, sachant qu’en plus ça ne représente pas des quantités gigantesques…«
J’adore le »dans un coin« !!
Un problème ? Bof... une paille...
Un gros, gros coin, alors... Et j’espère que les professionnels du nucléaire, tant qu’à faire, les acceptent dans LEUR coin.
Sauf que les millions de tonnes de litres rejetés dans la mer (plus les milliers de tonnes qui y ont été engloutis, en simples futs, notamment en Italie), ne se contentent pas de rester »dans leur coin« ; ben oui, l’eau, par définition, ça voyage...
Quant aux »détracteurs", ça fait pratiquement 40 ans, qu’ils PROPOSENT le développement des énergies renouvelables, non-polluantes ; volontairement confinées à l’état d’expérimentations marginales, par le surpuissant lobby du nucléaire.
Je cite :
Ils remarquent aussi que la France a investi d’importantes ressources durant des décennies dans le nucléaire civil et militaire, sans consultation de la population, et qu’elle accuse maintenant un retard important dans le développement des énergies renouvelables vis-a-vis de ses voisins.
Ben oui, ma bonne dame, c’est que ça en fait de l’argent, tout ça ; et pas qu’un peu.
On peut jeter, par exemple, un petit coup d’oeil, sur le « CV » d’Areva par ici... : ça aide à comprendre les intérêts en jeu...
Pour ce qui est des opposants, religieux ou secte d’illuminés (à la bougie), on peut aussi jeter un coup d’oeil là-dessus pour constater qu’il ne s’agit pas d’incantations vaudou, ou d’excommunications ; mais de rassemblement d’un ensemble de 842 associations, reliées à d’autres mouvements mondiaux, comportant de nombreux scientifiques, ayant publié des tonnes de rapports pointant effectivement les dangers du nucléaire, surtout de ses déchets, et la bêtise profonde qui a consisté, depuis presque 50 ans, à tout investir dans ce secteur, au détriment des investissements qui auraient permis, à l’heure actuelle, de disposer des technologies, des infrastructures et des matériels aptes à exploiter les énergies propres, renouvelables, et non-polluantes, à des coûts concurrentiels.
L’exploitation, en France, du tout-nucléaire est le résultat d’une politique délibérée, de longue haleine, et exclusiviste, au profit d’organismes monopolistiques, qui entravent délibérément toutes autres alternatives, au détriment du long terme, en produisant des milliers de tonnes de déchets dont, jusqu’à présent, on n’a pas trouvé la solution pour les traiter, et qui font peser sur l’avenir de la planète un incontestable danger, pour aujourd’hui, et les siècles à venir.
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très bon article. Très instructif.
Concernant les onde electro-magnétique, je travaille dans les télécom et il est connu depuis des dizaines d’années que ceux qui bossent dans les faisceaux hertzien sont réputés pour avoir une prédisposition à donner naissance à des filles !!!!!!! c’est surprennant mais on l’observe dans toutes les études des pays riches et en développement. En gros, le chromosome Y serait « affaibli », des études plus approfondies pour comprendre le phénomène sur ce fait reconnu n’ont jamais vu le jour. Concernant le portable, votre approche est tout à fait justifiée.
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Exactement ! Et comme pour les télécoms, les travailleurs du nucléaire donnent aussi naissance quasi exclusivement à des filles.
Voilà un très bon argument qui montre que ondes électro-magnétiques de téléphones portables / radiations, même combat, n’en déplaisent à tous ceux qui expliquent qu’il n’est pas digne d’un ingénieur de comparer les deux. La nature physique de ces types d’ondes ne sont certes, pas équivalents : mais les dégâts sur le corps humain sont très similaires, à des degrés divers. -
C’est vous qui l’affirmez. Mais vous admettrez que le sujet est très controversé. Je n’ai jamais vu quelqu’un subir ce genre de brûlure à cause d’un téléphone portable (attention, âmes sensibles s’abstenir) :
http://www.astrosurf.com/luxorion/Physique/hiroshima-brulures.jpg
A ce niveau, on peut aussi dire qu’il n’y a qu’une question de degré entre un rhume et la peste !
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Tiens donc : voila l’auteur qui a enfin daigné se manifester ! Car bien discret jusqu’alors... Tout ça pour répondre à une connerie proférée par manusan relayant un canard qui traine dans la profession depuis plus de cinquante ans selon lequel les techniciens exposés aux faisceaux hertziens engendreraient plus de filles que de garçons ce qui n’a jamais été corrélé par aucune statistique, ni ici, ni ailleurs...Ça aussi c’est du domaine de la croyance !
Bien à vous.
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@ alberto
Cette natalité presque exclusivement féminine est loin d’être de la connerie. Le taux de fille est étonnamment supérieur chez tous les intervenants sur site. Mais ce phénomène est certainement gardé plus ou moins secret car sinon, cela donnerait un levier supplémentaire aux opposants au nucléaire.
Comme quoi, je ne défends pas aveuglément l’industrie nucléaire, comme certains semblent vouloir le croire. Je défends juste la vérité. -
"Comme quoi, je ne défends pas aveuglément l’industrie nucléaire, comme certains semblent vouloir le croire. Je défends juste la vérité." dit l’auteur sans rigoler..
Et bien, nous, nous ne sommes pas aveuglément contre le nucléaire non plus.. Nous défendons juste la vérité.
NB : Vous êtes un spécialiste du nucléaire, et moi de Molière... Mais.. On dirait le contraire..
Vous riez dites-vous supra. Nous aussi. Très bien Monsieur l’ingénieur, continuez.
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La propension a plutot engendrer des femelles s’observe aussi chez les pilotes et autres zastronautes et scaphandriers grande profondeur.
Toutes professions a haute mortalite, donc Mme nature dans son infinie sagesse favorise le cote reproductif....
Iren-Nao -
@ Iren Nao
Tiens tiens, les pilotes et les astronautes... Pour info, ces gens là reçoivent beaucoup plus de radiations, les pilotes car ils sont toujours dans la haute atmosphère, moins protégés des rayonnements cosmiques. Et les astronautes car... ils sont encore plus haut !
Comme quoi, CQFD... à ceux qui disent que cela n’est pas vrai.Et oui, au fait : à tous ceux qui ont une frousse bleue des rayonnements, arrêtez aussi de prendre l’avion.
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Bonjour Alrigt
Je connaissais la propension des opérateurs des radars militaires à n’engendrer que des filles.
Encore une question d’onde !
Radix
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« La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature » : Vous prétendez que des mammifères peuvent survivre dans des conditions de radioactivités qui tueraient un homme ?
J’ai vérifié si cette article était dans la rubrique « Parodie », mais non. Vous devriez avoir honte de colporter des mensonges aussi grossiers !
-
@Traroth,
En ce qui concerne la radioactivité, si vous voulez avoir quelques informations de première main, je vous conseille cette conférence prochaine et gratuite..
Une toubiba qui gratte sur des radioisotopes depuis bien longtemps.
@+
Le 19 novembre à17h15 ,à L’amphi Buffon, 15 rue Hélène Brion,75013 Paris
Conférence-débat sur réservation Public : Grand public / lycée / étudiants
La Terre est une planète radioactive. Si cette radioactivité au moment de l’apparition de la vie avait été nocive, parce que stérilisante, la Terre serait totalement vide. La radioactivité naturelle, toujours omniprésente, fournit des repères très utiles pour gérer les problèmes posés par la radioactivité artificielle. A titre d’exemple, il nous a paru important de comparer les doses chroniques induites par les retombées permanentes de radionucléides naturels tels que le polonium 210, à celle induites par les traces de césium 137 (retombées des essais nucléaires et de Tchernobyl) et de plutonium 239 (tellement diabolisé ! L’utilisation, très simple, de ces repères naturels doit permettre à des gens raisonnables, d’apprécier l’importance des expositions provenant du développement de l’énergie nucléaire et de la hiérarchiser du point de vue des risques sanitaires.
Par Nicole COLAS-LINHART, Docteur en biophysique
courriel : [email protected]
Site Paris Rive Gauche
Bâtiment Buffon - amphi Buffon
15, rue Hélène Brion, 75013 Paris
19 Novembre 2009 17h15 - 18h15
Le programme complet est disponible ici :
http://www.univ-paris-diderot.fr/fscience/fScienceP.php -
Oui, il existe une radioactivité naturelle, vous ne m’apprenez rien, rassurez-vous. Mais je n’arrive pas à croire qu’on puisse en arriver à contester la réalité des dommages de doses de radioactivité telles qu’on peut en trouver dans une centrale nucléaire. C’est complètement délirant, comme discussion. Je commence à penser qu’un jour j’entendrais quelqu’un nier le rapport entre chute et fracture. Ben ouais, si vous tombez d’un mètre, généralement, vous ne vous fracturez rien. Donc, il n’est pas évident du tout que les fractures qu’on peut observer après une chute de 10 mètres soient vraiment la conséquence de la chute ! Non mais on marche sur la tête, là !
-
@Traroth
« Mais je n’arrive pas à croire qu’on puisse en arriver à contester la réalité des dommages de doses de radioactivité telles qu’on peut en trouver dans une centrale nucléaire. »
J’ai bien du mal à comprendre de quoi vous voulez parler. Des dommages de doses de radioactivité ? Quels dommages ?
Dans une centrale, il y a partout des appareils de mesure de la radioactivité ; Les zones où il existe une radioactivité dangereuse sont clairement identifiées, et leur accès est strictement réglementé (temps limité, équipements spéciaux), s’il n’est pas interdit.
Depuis plusieurs dizaines d’années, des dizaines de milliers de personnes travaillent dans les centrales. Ca commence à fait beaucoup ! Avez-vous entendu parler de problèmes spécifiques de santé sur cette population ? -
Et bien essayez de lire le contexte d’une discussion, avant d’intervenir. Vous direz moins de bêtise. Le contexte ? Déchets nucléaires, catastrophes type Tchernobyl. Et gens bizarres qui en arrivent à prétendre que de fortes doses de radioactivité, ce n’est pas dangereux !
-
Qui a dit que de fortes doses de radioactivité, c’était pas dangereux ?
-
Bon, je vais me répéter mais tant pis. Essayez d’être attentif, cette fois : LISEZ LES MESSAGES QUI PRECEDENT AVANT DE REPONDRE DES CONNERIES ! C’est clair, là ? Vous imprimez ?
-
Inutile de crier, Traroth, je repose calmement la question : qui a dit que les radiations, c’était pas dangereux ?
-
@Traroth.
La Loi Linéaire Sans seuil considère que s’i l’on prend une dose sur un délais très court ou que l’on prenne la même dose sur un délais très long c’est du pareil au même.
C’est exactement la même chose que si :
- vous avalez une bouteille de vodka cul sec. Vous tombez dans le coma éthylique, on ne fait rien ; vous en claquez.
Pour la Loi Linéaire sans seuil que vous avaliez votre bouteille de vodka cul sec ou sur une période d’un an, par petites gouttes, c’est la même chose. Vous êtes sensé être mort.
De fait l’expérience montre que si le débit de dose est faible mais l’exposition longue pour atteindre des valeurs cumulées très considérables et bien l’organisme encaisse très bien.
Comme l’organisme va accepter sans pertubation l’absorption d’une boutelle de vodka sur un an.(même pas répréhensible par la gendarmerie).
C’est ce qui se passe dans des coins comme Ramsar en Iran, où les gens devraient tomber comme des mouches -cuits-contaminés- au bout de quelques années.
Ce doit être vers 1980 qu’un ferrailleur à Taïwan cède un lot à une aciérie Martin pour refonte. le nouvel acier fabriqué sert à la construction d’un lotissement. Dans ce lotissement vivront entre 7 et 20 ans , 20 000 personnes. Jusqu’au moment où par hasard on s’aperçoit que tout la lotissement est radioactif. Dans le lot de ferraille était inclu accidentellement une source de 50 curies ( X par 37 milliards pour avoir des becquerels).
Donc des personnes ont été irradiées. On a essayé de reconstituer ce que ces personnes avaient reçu comme dose. Et bien certaines ont reçu jusqu’à 6 sieverts, au-delà de la dose mortelle à 50%. Elles auraient du perdre leurs cheveux, présenter des troubles gastriques graves, car en fait en cas de débit de dose très rapide, vous êtes bon pour un séjour l’hôpital à 1sievert.
Comme sur 20 000 personnes l’étude épidémiologique commence à être significative, les premières études montrent que ces 20 000 personnes se portent mieux que la population taïwanaise moyenne.
Mais on ne peut conclure sur 2 ou 3 études épidémiologiques, il en faut une vingtaine, menées par différentes équipes avec différentes méthodes ; car les personnes habitants dans ce lotissement avaient-elles des raisons d’avoir une alimentation, orientées ? Des ouvriers, des cols blancs, des fumeurs , des non-buveurs. Là est la grande difficulté mathématique.
Il n’empêche que le lotissement a été démoli et les personnes relogées ailleurs.
mais dans le même style je connais au moins Français qui s’est chopé en 40 ans de carrières environ 20 sieverts, sauf 3 à 4 fois la dose mortelle à 100% et il est toujours vif.. Un cas n’est pas significatif, mais 20 000 personnes ça commence à l’être.
En fait la relation linéaire sans seuil a été déduite d’Hiroshima et de divers accidents graves, pour des débits de doses importants.
On veut lui faire dire ce qu’elle ne dit pas sur les très faibles doses.
Si vous répandez dans la nature des quantités de doses mortelles à 100%, en vertu de cet aspect linéaire et cumulatif vous arriverez à dire comme Nesterenko pour Tchernobul : 16 millions de morts sur 22 ans sur la zone concernées. Plus personne n’est mort de mort naturelle en Ukraine-Belarus-Russie (zones concernées).
Alors les antinucs s’engouffrent dans cette brêche pour déclarer des nombres de de décès pas croyable et tombent sur un mur d’incompréhension du côt des personnes qui connassent le problème.
Ceux qui connaissent le problème pour le pratique quotidiennement diront.. mais sur une longue période de temps .. pas d’effet (voir les doses prisees par des personnes dans le Massif central, en Bretagne, au Kérala en Inde, à Guarapari au Brésil, à Ramsar en Iran) , et ne voudront pas enclencher une étude très longue et très couteuse..
Et puis il y a traditionnellement, depuis au moins les Romains, les cures thermales avec des eaux chaudes volcaniques chargées d’uranium dégageant du radon..
Votre gamin est asthmatique, il aura trois à trois saison de cure dans ce genre de station thermale avec sjour en salle de brouillard pour que le radon lui rentre mieux dans les poumons... !!
Alors il y a ce que l’on appelle l’hormésis : les bienfaits des faibles doses..C’est cet hormésis qui justifie les cures thermales..
Tout cela est à manier avec de grandes précautions. Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Les raccourcis sont trop faciles à faire, et c’est la spécialité des journalistes qui veulent vendre de la peur ou accuser ceux qui connaissent un peu le sujet de négationnisme.
Alors avant de crier « Au loup ! » sur la moindre contamination, il faut étudier un peu les problèmes, et savoir de quoi on parle. Mais les antinucs viscéraux ne veulent apprendre, comprendre.. seulement le long hullulement de l’anathème.
Si vous voulez en savoir plus, une conférence gratuite à Paris prochainement dans le cadre de La Fête de la Science :
Le 19 novembre à17h15 ,à L’amphi Buffon, 15 rue Hélène Brion,75013 Paris
Conférence-débat sur réservation Public : Grand public / lycée / étudiants
La Terre est une planète radioactive. Si cette radioactivité au moment de l’apparition de la vie avait été nocive, parce que stérilisante, la Terre serait totalement vide. La radioactivité naturelle, toujours omniprésente, fournit des repères très utiles pour gérer les problèmes posés par la radioactivité artificielle. A titre d’exemple, il nous a paru important de comparer les doses chroniques induites par les retombées permanentes de radionucléides naturels tels que le polonium 210, à celle induites par les traces de césium 137 (retombées des essais nucléaires et de Tchernobyl) et de plutonium 239 (tellement diabolisé ! L’utilisation, très simple, de ces repères naturels doit permettre à des gens raisonnables, d’apprécier l’importance des expositions provenant du développement de l’énergie nucléaire et de la hiérarchiser du point de vue des risques sanitaires.
Par Nicole COLAS-LINHART, Docteur en biophysique
Tel : 01 57 27 77 21
courriel : [email protected]
Site Paris Rive Gauche
Bâtiment Buffon - amphi Buffon
15, rue Hélène Brion, 75013 Paris
19 Novembre 2009 17h15 - 18h15
Le programme complet est disponible ici :
http://www.univ-paris-diderot.fr/fscience/fScienceP.php
@+ -
Venir sur agoravox avec un article de ce genre frise la provocation.
D’autant que, quelque soit le pays, quelque soit le mode de production ,nous sommes tous logés à la même enseigne,nous n’avons aucune solution fiable pour changer.Les USA dependent à 60 % du charbon pour produire leur électricité.Combien croyez-vous qu’ils vont fermer de centrales ?W.Buffet,qui n’est pas un gogo,l’a bien compris, qui investit massivement dans le secteur.Les Allemands,le fer de lance et le berceau de toute la « saga » écolo, construit des centrales à charbon.Il est des réalités techniques auxquelles on ne peut pas échapper.Mais on peut toujours rêver à un monde idyllique.Le cauchemard,ce sera un blackout complet, lors d’un hiver un peu rude, de ceux du genre de ces 2 dernières années, conformes aux modèles climatiques.Tous les réseaux,que ce soit en Europe ou encore plus aux USA sont au bord de la rupture,faute d’investissements ces 20 dernières années du fait de l’opposition farouche des lobby écolos.Depuis déjà quelques années, j’ai dans ma remise un groupe diesel et des reserves de carburant.Je ne tiens pas à geler sur place, ou passer quelques jours ou semaines dans un refuge de fortune.-
Un vireur, c’est un petit moteur qui sert à faire virer (=tourner) des éléments lorsqu’ils ne sont pas en exploitation. On en retrouve par exemple sur les axes des turbines des groupes turboalternateur des centrales (nucléaire, charbon ou autre). S’il n’y avait pas de virage (=rotation) lorsque la centrale est à l’arrêt, la turbine s’affaisserait sous son propre poids pour prendre une forme de « banane » (en moins prononcé tout de même). Dès lors le balourd engendré rendrait la turbine inexploitable...
La rotation sert aussi à permettre une homogénéisation du réchauffement/refroidissement lors des transitoires afin d’éviter les contraintes thermiques.Sur une éolienne, le poids des pales est si conséquent que si on ne les faisait pas virer (tourner très lentement, de l’ordre de 1tr/min) lorsqu’elle sont à l’arrêt, les pales se déformeraient. On pourrait également voir des écrasements de roulement/palier ou autre.-
CrabAtome,
Pour les éoliennes, absolument d’accord, Je me suis souvent demandé pourquoi dans un champ d’éoliennes, certaines tournent et d’autres sont à l’arrêt. Maintenance ?
Les éoliennes, c’est peut-être bien beau, mais, bizarre, personne ne voudrait en avoir une à proximité de son jardin.
Où les mettre ? Là, où il y a du vent. Dans les hauteurs. Bien visibles par tout le monde. Pas trop naturelles, les éoliennes dans un paysage.
Dans un article du Science et Vie de novembre, on parle d’espèce de cerfs-volants, qui donneraient de l’énergie et qu’il faudrait placer à plus de mille mettre. Là, le vent est constant.
Je n’ai fait que survoler l’article.
Je reviendrai par après si nécessaire. Mais mon commentaire n’est qu’informatif. -
Ropi 8 novembre 2009 12:50"...éoliennes, certaines tournent et d’autres sont à l’arrêt. Maintenance ?«
Oui. Je peux le voir de chez moi.
»Les éoliennes, c’est peut-être bien beau, mais, bizarre, personne ne voudrait en avoir une à proximité de son jardin. «
Si. J’en connais même qui en ont une DANS leur jardin (ce qui est d’ailleurs en projet chez moi).
» Où les mettre ? Là, où il y a du vent.«
Exact. Bravo
»Dans un article du Science et Vie de novembre, on parle d’espèce de cerfs-volants, qui donneraient de l’énergie et qu’il faudrait placer à plus de mille mettre. Là, le vent est constant.«
ça peut en effet être intéressant. A creuser.
Je n’ai fait que survoler l’article.
Je reviendrai par après si nécessaire. Mais mon commentaire n’est qu’informatif. » -
« La radioactivité est dangereuse pour l’homme, pas pour la nature »
Je pense que le monsieur voulait dire que la Nature finira toujours par reprendre ses droits quitte à perdre de nombreuses espèces au passage.
C’est ce qu’on observe à Tchernobyl.Les animaux les plus « abîmés » n’ont pas survécu faute de nourriture, faute de pouvoir avoir de descendance, etc.
db
-
En ce qui concerne les arnaques écolos- journalistiques sur le thème du nucléaire russe, je voudrais en relever quelques unes :
Il y a un truc que l’Occidental moyen n’a pas compris.
Il s’est passé une catastrophe bien plus importante que celle de Tchernobyl :
L’effondrement de l’URSS
Et ce petit détail change complètement la vision sur tout.
Si vous avez vu le dernier reportage antinuc sur Arte avec interview de personnes dans l’Oural, pas loin de Tcheliabinsk.
Et les personnes de dire : Les gens meurent jeunes... !!
Et MMe Michu de se mettre à pleurer en pestant contre cet abominable nucléaire.
Oui bien sûr ils meurent jeunes, mais dans les patelins sans radionuclides à 1000km de là aussi, ce qui fait que l’espérance de vie en Russie a chuté à 59 ans pour un homme. C’est un phénomène structurel de la société post-soviétique.
Quant à Tchernobyl :La radioactivite est peut etre 60 x celle de l’environnement... Mais comme ce dernier est a un niveau vachement bas (c’est pas tres granitique le coin)... Ca reste a peu pres acceptable ! [si on accepte la Bretagne... Ca va !]Maintenant vous pouvez voir cette petite vidéo où ce doit être la seule fois à la télé il a été expliqué quelque chose sur la relation linéaire sans seuil et devant Laurent Joffrin de Libé qui ne pipe mot :
Je dis cela parce que j’ai eu l’occasion de me rendre a Tchernobyl en 1990 (1ere mission officielle Franco-Russe sur le sujet nucleaire). Or nous etions bardes de machins de mesure et nous avons enregistre un pic en passant au dessus du reacteur en avion a basse altitude(assez logique puisqu’il n’y avait que la tole) mais rien de plus qu’en Bretagne partout ailleurs (y cmpris a Pripiat et au pied du sarcophage)... Or 1990, c’est juste 4 ans apres, pas 23 ans ! [La decroissance radioactive est un chouille differente.
J’ai oublie sur Tchernobyl de mentionner que j’y etais en juin 1990. si quelqu’un a un Paris-Match de cette epoque, il y avait en couverture de première page un mec en scaphandre integral (et de nombreuses photos a l’interieur itou) a l’endroit meme ou nous etions deux jours plus tot en costume-cravate
Une fameuse piece a conviction ! Il faut savoir que les journalistes ont toujours payé les interviews sur place ! C’est devenu un vrai business pour les gens qui sont resté localement et tout a pu etre dit et ecrit dans une absence totale de scrupules d’un coté comme de l’autre.
http://www.dailymotion.com/video/x7zj25_le-nuage-de-tchernobyl_tech
Mais je voudrais revenir sur le dernier documentaire arnaque complet d’Arte :
On voit le technicien de la Criirad ; il se ballade sur un site dit « contaminé » en costume de ville, alors que la moindre précaution est de mettre un blouse qui puissa aller au lavage ensuite.
Un technicien dans une zone radioactive porte un badge de dosimétrie sinon il pourra se faire griller.. Car ce n’est pas en comptant des becquerels que l’on sait si l’on se fait griller ou non. Il faut compter les doses efficaces en sieverts.
Le technicien fait un prélèvement à mains nues. Il est gonflé. Il nous rejoue « le salaire de la peur ».
Après cela il exporte des déchets nucléaires sans autorisation et visiblement dans un emballage qui n’est pas conforme à la réglementation..En Russie il aurait du contacter GosAtomNadzor d’une part et Tenex d’autre part pour pouvoir envisager ces envois. Ca aurait meublé le documentaire.
L’importation illégale de déchets nucléaires c’est la plus forte amende prévue par le code pénal dans les 10 millions d’euros de mémoire..
Il manipule dans son labo ces déchets à mains nues...
Et ensuite que fait-il de ces déchets ?
On aurait aimé voir la remise de ces déchets à l’ANDRA pour stockage final, ça aurait crédibilisé le documentaire.
Mais il donne l’impression que ces fameux déchets radioactifs sont passés sur un remblais du coin.
Enfin de l’enturbannage complet du péquin moyen.. Et Arte complice de cette désinformation !!!
Parce que l’on peut pendre le documentaire du début à la fin, et y passer des heures en commentaires de ce type.
Pour en revenir à l’article sujet de ce fil, Je l’apprécie, mais je ne donne pas un satisfécit complet à l’auteur. Car faire des comparaisons entre les gammas et les ondes du téléphone, là il y a arnaque. Pour qu’un rayonnement soit ionisant il faut que son énergie soit supérieure à quelque chose comme 10,3eV soit une fréquence supérieure à 10^15Hz. Ce qui est loin d’être le cas dans un téléphone ou une WiFi.
Que l’auteur ait la frousse de son téléphone c’est son droit, mais là aussi ça tombe dans une religion qu’il dénonce.
Raymond Barre lors d’un conférence dans le domaine nucléaire avait déclaré qualque chose du style :
- Vous avez en face de vous des menteurs et des manipulateurs, mais vous, vous n’avez pas le droit d’être manipulateur même pour vous défendre..
Perso je respecte les religions quelles qu’elles soient. Mais les religions c’est en dehors de la rationnalité scientifique.
On accuse la nucléaire de créer des cancers dans le voisinage des installations, alors que toutes les études menées ne montrent aucune particule balladeuse. L’avantage et l’inconvénient du nucléaire c’est que l’on peut tout voir. Et là on ne voit rien. Alors il existerait des particules invisibles aux grands effets sur la santé.. le phénomène est trare mais il existe : A Lourdes il y a des guérisons (rares) qui n’ont pas de cause scientifique, mais cela rentre dans le cadre de la Foi. Et bien l’antinucléarisme c’est également de la Foi. Mais ne pas aller chercher d’explication rationnelle et scientifique.
@+
-
lors d’articles que j’ai pu faire paraitre sur la question, j’ai lu pas mal d’anneries, mais là vous décrochez le pompon,
tant de lieu communs, de contre-vérité,
l’antinucléaire « qui ne comprend rien »
le pronucléaire « fatalement grand scientifique »,
comme caricaturiste, vous êtes champion,
a moins que çà ne relève plutôt du mensonge manipulateur délibéré,
et là c’est à vous de voir avec votre conscience.dites, Tchernobyl, çà vous dit quelque chose ?
y a des malades qui affirment que la centrale a explosé ! vous vous rendez compte !!!
heureusement que vous êtes là pour apporter la bonne parole.
(je plaisante)-
@Mr Cabanel,
Vous voyez, je suis lent à intervenir. Mais je n’hésite pas à annoncer le « couleur ».
Ce que je vous disais ce matin sur votre fil.
Il semble qu’un ras le bol de l’antinuc se dessine maintenant.
Vous allez devoir contre attaquer avec des arguments sérieux à présent, les longs hullulement à la mort, ça ne marche plus....
Ce qui nous donnera le plaisir de discuter amicalement en techniciens.
N’est-ce pas.
J’essayerai de ne plus vous manquer.
@+ -
Relisez les réactions plus haut et relisez mon article. Il n’y a jamais eu d’explosion NUCLEAIRE a Tchernobyl. Une explosion a bien détruit le bâtiment réacteur, mais c’était une explosion « conventionnelle », qui a du même coup disséminé des poussières radioactives. Une explosion nucléaire, serait incroyablement plus violente et destructrice, surtout avec 150 tonnes de combustible alors qu’il n’y a que qq dizaines de kilos dans les bombes !
Cela dit, navré de devoir le répéter mais une explosion nucléaire est physiquement impossible dans une centrale électrique, à cause du taux d’enrichissement du l’uranium. Si la réaction en chaine s’emballe (c’est ce qui peut arriver de pire), la concentration de l’uranium n’est pas suffisante pour conduire à une explosion : on obtient donc une fusion du cœur. En gros, tout le combustible fond et forme un « magma » dans la cuve du réacteur. Et avec les centrales de conception modernes, ça reste confiné dans l’enceinte du bâtiment réacteur. C’est ce qui s’est produit aux US à TMI.
La potentielle « explosion atomique » d’une centrale est le plus beau et le plus magistral mensonge porté par les opposants au nucléaire.
Notez que je ne souhaite pas « défendre le nucléaire », mais simplement lutter contre les mensonges qui l’entourent de toutes parts. Rien ne m’agace plus que le mensonge, surtout lorsqu’il vient des journalistes. -
Encore une fois, explosion nucléaire ou non, c’est un détail technique qui n’intéresse nullement les dizaines voire centaines de milliers de victimes. Le fait est qu’il y a eu une explosion et que des matériaux radioactifs ont pollué toute la région.
-
Par krolik (xxx.xxx.xxx.210) 5 novembre 16:08
Il semble qu’un ras le bol de l’antinuc se dessine maintenant.
C’est c’laaaa, oui...
Le nucléocrate en chef qui prend ses désirs pour la réalité !
Et qui sera tout jouasse, quand, enfin, la propagande de son énorme lobby aura fait taire les voix dissidentes... pour pouvoir continuer à empoisonner la planète, sans qu’on vienne les emmerder, quoi...
Les bons technocrates qui ne voient que leur profit immédiat, au mépris du péril qu’ils font planer sur l’humanité entière, pour des siècles.
Des fossoyeurs cyniques et tout à fait autosatisfaits ; tant que ça rapporte...
Et la plèbe, surtout, vous fermez vos gueules ; on est entre techniciens...
Comme l’étaient ceux qui ont inventé, développé et expérimenté les bombes nucléaires ; très intéressant, isn’t it ?
-
@Traroth,
Mais pourquoi vous arrêter à des centaines de miliers de victimes pour Tchernobyl ?
Le regretté Pr Nesterenko annonçait en Février 2008 quelques 16 millions de victimes sur la zone Ukraine - Russie-Belarus en 22 ans ! Plus personne n’est mort de mort naturelle sur cette période.
Ah l’application de la relation linéaire sans seuil, ce que cela peut arriver à faire dire !
Jetez un oeil ici et vous aurez un explication :
http://www.dailymotion.com/video/x7zj25_le-nuage-de-tchernobyl_tech
Mais si vous avez un seuil verifié historiquement defacto à 100mSv vous réduisez le nombre à une cinquantaine..
@+ -
Oui, vous vous en tenez au chiffre de l’ONU : 47 morts. Mais qui peut croire cela ?
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@Traroth,
Et oui, les chiffres de l’ONU.
En 1993, après l’envoi de maintes missions, de toubibs, de spécialistes en radioprot, en Ukraine, Bélarus, la DGXII (radioprotection) à Bruxelles, avec la DGII (relations internationales) ont décidé d’arrêter tout financement à une aide spécialement « tchernobyl » , car finalement il s’est avéré que ces aides spécifiques étaient inutiles car dans l’arnaque.
Le problème était plus vaste : celui de la faillite de l’URSS / CEI dans son ensemble. Donc ré-affectation des budgets « TACIS » (assistance technique à la CEI).
@+ -
Enfin, 47, c’est le nombre de personnes mortes sur le moment, car même l’Onu estime a quelques milliers le nombre de morts indirectes, par cancer, liées à la catastrophe.
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Une raison de s’opposer à la construction de nouvelles centrales nucléaires que l’article n’évoque même pas : ce n’est pas une alternative viable au pétrole, dans la mesure où les réserves prouvées d’uranium ne permettent de soutenir la consommation actuelle que pendant encore 140 ans. Construire des centrales en masse n’aurait donc pour effet que d’épuiser très rapidement ces réserves. Et pourtant, les besoins en énergie ne cessent de croître. Le nucléaire est une impasse !
Les énergies renouvelables sont tout simplement la seule solution, à moyen terme, pour satisfaire les besoins en énergie de notre civilisation. Mais il faudrait sans doute parler de d’économies d’énergie, et donc de décroissance, pour attaquer réellement le coeur du problème. Les économies d’énergie constituent le véritable gisement !
-
-
Vous avez parfaitement raison. Et encore, le chiffre de 140 ans que vous citez est très optimiste. Je le dis en connaissant les chiffres de l’intérieur ;)
Cela dit, deux facteurs ne sont jamais pris en compte :
1) le retraitement du combustible usé sous forme MOX est de plus en plus efficace. Ainsi, avec une même quantité d’uranium, on arrive à produire de plus ne plus d’électricité
2) il y a les énormes réserves constituées par tout le stock d’armes atomiques mondial, qui en plus fournissent de l’uranium et du plutonium très concentrés ! Pour ce que j’en sais (mais je n’en suis pas sûr, donc l’info est à prendre au conditionnel), les Russes ont déjà commencé à démanteler des missiles pour en tirer du combustible civil. En plus, du coup, c’est génial : le nucléaire civil, régulièrement accusé de favoriser la prolifération, va certainement à l’avenir contribuer au contraire à la non-prolifération en recyclant les armes nucléaires.
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Je ne pense pas que la quantité de combustible que ça représente change significativement l’échelle de grandeur, qui est estimé à 2516 milliers de tonnes.
Le total des stocks d’armes nucléaires de la planète peut ajouter combien à ce total ? Quelques centaines de tonnes ? Moins que ça ? Rien de significatif, en tout cas. Vous vous perdez dans des détails.
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@Traroth.
Pourquoi ce problème n’est pas abordé, tout simplement parce que c’est une histoire complètement inventée qui n’existe pas.
Avec les stocks d’uranium appauvri dont nous disposons maintenant, bien rangé, on a de quoi faire tourner un parc de génération 4 équivalent au parc actuel pendant plusieurs milliers d’années..
@+ -
Uranium appauvri ? Est-ce que vous avez la moindre idée du fonctionnement d’une centrale nucléaire ?
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@Traroth
Uranium appauvri.
Oh que oui, que j’ai une idée sur le fonctionnement d’une centrale nucléaire.
J’ai bien dit : Génération 4 pas un REP ou un EPR
Superphénix, vous avez entendu parler ? Les Génération 4 vous avez une idée ?
@+ -
Vous parlez de surgénération, en fait. Pourquoi ne pas le dire clairement ?
C’est clairement la tendance actuelle. Vous pouvez me parler un peu de ce qui se passe, concernant Superphénix ? La plupart des réacteurs à neutrons rapides ont été stoppé. Vraiment une technologie d’avenir...
Oui, ça semblait prometteur, en permettant la consommation de descendants du plutonium, comme le curium par exemple. -
Ce que je trouve fantastique, c’est cette manière d’affirmer péremptoirement que le problème de pénurie de matière fissible est « inventé » en se basant sur une technologie expérimentale et même en cours d’abandon. Vous ne manquez pas de culot !
En l’état actuel des connaissances, au rythme actuel de consommation, les estimations sont de 140 ans avant la pénurie. Après, on peut spéculer. Étonnant que vous n’ayez pas parlé d’ITER. Dans le même registre : si ma tante en avait, je l’appellerais mon oncle...
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De plus, votre histoire de surgénération ne peut guère servir de justification à la construction de nouvelles centrales fonctionnant sans surgénération ! Et c’est bien de ça qu’il est question ici.
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« La plupart des réacteurs à neutrons rapides ont été stoppé. Vraiment une technologie d’avenir... »
Ah Traroth, suffit de vous renseigner un peu :
* L’inde construit PFBR, divergence prévue en 2011. Son objectif est de devenir leader mondial dans les réacteurs rapides au sodium, place que nous avons perdue, et pour longtemps à cause du chantage électoral de Voynet en 1997. Son objectif est d’ailleurs d’utiliser ses immenses ressources de thorium (4 fois plus abondant que l’uranium). FTBR fonctionne depuis 20 ans, sur le dessin Rapsodie (français)
* La Russie construit BN-800, fin de construction en 2012
* La Chine a construit CEFR, qui devrait démarrer sous peu
* Le Japon va probablement redémarrer MONJU l’année prochaine et à 10 voire 20 années d’avance pour le JSFR.Si nous avons arrêté la filière (également capable de recycler les déchets) c’est pas le lobbying de quelques acharnés antinuc’. Mais la France n’est pas le monde, et le monde nous dépasse, vous savez
Que vous soyez contre, c’est votre opinion, mais ne dites pas des bêtises : cette filière est réellement une technologie d’avenir.
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Ouais, ben c’est pas encore fait, vu le nombre de surgénérateurs qui ont déjà été abandonné en cours de construction...
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Ouais, ben c’est pas encore fait, vu le nombre de surgénérateurs qui ont déjà été abandonné en cours de construction...
Vous semblez bien renseigné : nous direz-vous quelle est la proportion ?
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@ Cabanel
nous étions tous inquiets.Vous étiez à une rassemblement citoyen anti-nucléaire ?Par contre vous ne me semblez pas en forme,votre billet n’est pas dans la norme de votre production habituelle.-
Tiens, une attaque ad-hominem. Ou comment repérer un minable sans se tromper (ce qui est une autre attaque ad-hominem, mais notez bien que je ne risque pas de répondre à vos arguments, vu leur absence...)
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@ l’auteur
Bravo pour montrer à quel point certains ingénieurs du nucléaire ont aussi bien appris leur leçon que des dirigeants du parti communiste chinois. Ils y croient autant que vous.Le nucléaire c’est comme le communisme c’est bon pour toi peuple ignorant que nous amenons vers la lumière....Vous n’avez sans doute pas vu le documentaire récent sur les déchets nucléaires, sans quoi vous auriez jugé inutile de vous ridiculiser scientifiquement parlant. L’usine de la Hague tue et empoisonne, des centrales russes ont tuén continuent de tuer et de rendre malade, c’est constaté, établi, prouvé. L’électricité au prix de la mort, c’est un détail ?ça s’appelle du révisionisme historique.On a bien eu des ingénieurs jurant que l’amiante était sans danger.Heureusement je connais des physiciens, pire que des ingénieurs des chercheurs !Dans le nucléaire en plus, ils ne partagent pas votre avis de meme que Hubert Reeves que vous prenez sans doute pour une brêle scientifique.Ceux qui travaillent dans le nucléaire, au coeur de son commerce, et en vivent ont une petite conscience quand même, plus forte que votre aveuglement et quand eux disent :on vend des centrales nucléaires sans protection, ils savent de quoi ils parlent :du marchandage avec les pays comme la Chine où les commerciaux veulent toujours moins chers donc on retire de la protection de de la sécurité et on arrive à une commande qui serait impossible à construire en France, mais on sait, si ça explose le nuage nous contourne alors pourquoi s’inquiéter. Faisons confiances aux dictateurs chinois !Non pas seulement Tchernobyl mais aussi une explosion dans la centrale de Muslimovoet aussi des très graves accidents aux USA qui contaminerent des populations. Concretement c’est pas juste un mot irraditaiotn contamination, la réalité ce sont des pathologies mortelles.Les populations contaminées en Russie servent de cobaye.Mais c’est sur les russes ce en sont pas des citoyens du monde. Le Fleuve Ob est contaminé et continue de l’etre à sa source.PETIT RAPPEL :Tchernobyl, c’est 93 000 morts des suites,5 millions restent dans les zones contaminéesc’est 4 000 le nombre de morts parmi les « liquidateurs » (pompiers, soldats et civils réquisitionnés pour « sécuriser » la zone)4 000 citoyens qui ont sacrifié leurs vies pour nous sauver de bien pirepour que vous puissiez les oublier, cracher sur leur mémoire en les niant de l’histoire de l’humanité.Qui êtes vous pour estimer que votre vie éclairée vaut davantage que ces milliers de morts.Si on donnait à la recherche sur l’énergie solaire, la fusion de l’eau à froid (recherche interdite par le CNRS sous la pression du lobby CEA), autant que sur l’energie nucléaire, on verrait plus claire.Si les maitres du nucléraire en France qui règnent d’une manière despotique et sans partagen’avaient pas menti, désinformé et abusé de la crédulité de la population, onpourrai tleur accordé quelques crédits d’honneteté.Mais il est hors de question que des professionnels de la falsification scientifque, politique et sanitaire continuent de nous promener en bateau en parlant d’une sécurité responsable de dizaines de milliers de morts.-
93 000 morts ? mais d’où sortent ces chiffres ?
-
Vous dites franchement n’importe quoi sans le savoir. Le problème, c’est que vous prenez vos sources de personnes qui ont déjà déformé les faits, comme ce fameux documentaire d’ARTE, un modèle de désinformation.
Je ne vais pas entrer dans le détail mais tout est dans l’art de dire certaines choses mais pas d’autres ou de les dire d’une certaine manière, trop globale ou trop partielle : j’ai détaillé 2 exemples dans l’article, relisez-les, ça donne un bon aperçu de comment font les médias pour faire comprendre n’importe quoi, tout en restant à la limite du « vrai ».Quant à la Chine à qui l’on vendrait des « centrales avec une sécurité au rabais », je ne peux pas laisser dire de pareilles âneries et pour cause, j’en viens !!! Il y a un mois, j’étais en mission sur une centrale chinoise, et je peux vous dire que :
1) leurs centrales sont dans un état parfait, parfaitement maintenues et entretenues, peut-être même mieux qu’en France ! je n’ai jamais vu de bâtiment combustible aussi propre.
2) les problématiques de sûreté sont au coeur de tout : aucune décision n’est prise à la légère. Nous n’avons rien à leur apprendre et certainement pas de leçon à leur donner.
3) point de vue radioprotection, ils sont même encore plus contraignants sur certains aspects que EDF (et ça, faut le faire !) -
Voilà un bien bon article, mais il omet des points importants :
- Il évoque principalement les problèmes liés aux centrales nucléaires alors qu’il s’agit peut-être du point le moins problématique : pourquoi ne pas avoir abordé les problèmes liés à l’extraction de l’uranium, au retraitement des déchets nucléaires, au transport, à la culture du secret qui entoure ce secteur ?
- Il ignore les risques d’explosions chimiques des centrales, comme cela a été indiqué plus haut.
je me permets quelques autres remarques :
« la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière » : dans la même logique, tout corps émettant de la chaleur, vous ne verriez pas d’inconvénient à plonger vos mains dans de l’huile bouillante ? ;)
retour sur les récents incidents : ce sont des remarques intéressantes, dommage que vous ne citiez pas vos sources.
Vous indiquez que le nucléaire est le secteur le plus surveillé du monde : il est bien connu que les moyens de surveillance sont couramment court-circuités. Plusieurs articles sur Agoravox parlent par exemple des astuces du travail temporaire dans le nucléaire. Par ailleurs, cette affirmation ne concerne pas les conditions d’extraction d’uranium dans les mines.
« combien de mort du nucléaire » est une question bien réthorique : s’agit-il de dénombrer le nombre de personnes décédées après qu’une barre d’uranium leur ait fracassé le crâne ? On sait bien que les pathologies d’origine nucléaires sont très difficiles à identifier, car il n’y a pas de suivi dans la société civile, et qu’elles peuvent se manifester très tardivement.
De manière générale, quelle confiance peut-on avoir en une industrie qui est tellement dominée par la culture du secret ? Quelques définitions : « occulte : Qui est caché et mystérieux, en raison de sa nature inconnue ou non dévoilée ». « Obscurantisme : Attitude, doctrine, système visant à s’opposer à la diffusion, notamment dans les classes populaires, des ’lumières’, des connaissances scientifiques, de l’instruction, ... ». « Esotérique : Qui est réservé à un cercle restreint d’initiés ». Ces termes ne correspondent-ils pas aussi bien aux religions moyenâgeuse qu’à l’industrie nucléaire contemporaine ? Pour ma part, honnêtement, je serai favorable au nucléaire le jour où cette culture du secret aura disparu.
Pour les autres risques, OGM, téléphonie, etc., je suis d’accord, le titre d’« apprenti sorcier » est mérité.
Cordialement
-
"la radioactivité étant à la base naturelle et inhérente à toute matière" : dans la même logique, tout corps émettant de la chaleur, vous ne verriez pas d’inconvénient à plonger vos mains dans de l’huile bouillante ? ;)
Un point pour vous ;) Bonne répartie. Cela dit, ce que j’entendais par là (mais bon, on ne peut pas tout développer, l’article était déjà assez long) c’est que la radioactivité est quelque chose de naturelle. Ce n’est pas une « sorcellerie scientifique » inventée par l’homme. On a trop tendance à l’oublier et même, beaucoup de gens l’ignorent. C’est pour cette même raison que je dis qu’on ne peut pas vraiment parler de « pollution » avec la radioactivité.
« retour sur les récents incidents : ce sont des remarques intéressantes, dommage que vous ne citiez pas vos sources. »
C’est simple, mes sources, ce sont les gens qui y travaillent ! Et entre collègues de boulot, on n’a pas vraiment tendance à se raconter des cracks non ?...
« combien de mort du nucléaire » est une question bien réthorique : s’agit-il de dénombrer le nombre de personnes décédées après qu’une barre d’uranium leur ait fracassé le crâne ? On sait bien que les pathologies d’origine nucléaires sont très difficiles à identifier, car il n’y a pas de suivi dans la société civile, et qu’elles peuvent se manifester très tardivement.
Par définition, les morts dues au nucléaire ne peuvent toucher que les travailleurs du nucléaire, c’est ce que je dis dans l’article. Et je précise même que le taux de cancers y est supérieur d’environ 5 % au reste de la population. Cependant, si vous avez peur du cancer, la première chose à faire est de supprimer votre abonnement téléphonique, revendre votre véhicule diesel et arrêter de bouffer toute cette nourriture bourrée de pesticides (voir le taux de cancers chez les agriculteurs, bien supérieur à celui des travailleurs du nucléaire !!)
-
@Alright.
Vous dîtes : dans la population des travailleurs du nucléaire, 5% de plus de cancers !!
Est-ce que vous avez une référence de quelques études épidémiologiques ?
Parce que cela est contraire à ce que je sais par ailleur.
Les travaileurs du nucléaire sont plus « suivis » médicalement que les autres, alors qu’on leur trouve plus de cancers peut-être (ça m’étonne beaucoup !!!!) , mais peut-être qu’ils sont soignés plus précocément et qu’ils s’en sortent avec au final une espérance de vie plus grande.
On parle par exemple de l’augmentation des cancers de la thyroïde, parce que l’on détecte mieux les nodules plus petits aux ultasons, qu’on les soigne plus tôt, et qu’au final le pourcentage de décès du fait de ces cancers diminue.
Je vous mets ici un lien sur une vidéo d’une conférence du Pr Tubiana qui fait la synthèse d’une étude, en France, sur 50 ans, de l’évolution des cancers sur cette période.
http://www.dailymotion.com/video/x7rlmk_pr-tubiana-enquete-sur-les-causes-d_tech
@+ -
Ropi 8 novembre 2009 12:55Encore cette vidéo........................
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@ropi.
mais qu’est-ce qu’elle vous a fait cette vidéo ?
- l’oraeur est compétent, beaucoup d’expérience, et il expose des choses intéressantes.
Si vous avez une conférence à proposer avec u orateur ayant une expérience similaire dans le traitement des cancers, il ne faut vous gêner pour indiquer la référence.
D’autre part redonner la même information lors de différents fils, ça ne vous arrive pas ?
Il me semble que j’ai lu différents messages de vous sur différents fils qui reprennent le même argumentaire, surtout axé sur une sémantique de la dérision quant aux intervenants qui manifestement connaissent quelque chose dans le nucléaire.
@+ -
Ok, on joue avec les mots la
-
Tout à fair d’accord. Cet article est du grand n’importe quoi...
Je suis d’accord sur un seul point de l’auteur : que la radioactivité fait souvent très peur parce qu’invisible et qu’elle rappelle Hiroshima. Mais de là à dire qu’elle ne représente aucun risque ! Vous y allez fort ! Les premiers à faire de l’obscurantisme sur le sujet, c’est l’Etat, qui n’a jamais osé mettre le débat sur la place publique...
Grosso modo, il est dit que le nucléaire c’est pas risqué parce qu’il y a plein d’autres ondes dangereuses... (wifi, telephones portables, UV solaires etc...)
Rassurez moi, vous n’avez pas fait d’études scientifiques pour contruire votre argumentaire de la sorte ?!?...Donc les centrales n’explosent pas, la radioactivité c’est notre amie, le danger ce sont les ondes des portables...
En ce qui concerne les déchets, la Hague est censée les retraités, mais en fait les déchets les plus dangereux sont concentrés et vitrifiés... (on sait toujours pas quoi en faire, mais les générations futures se débrouilleront bien avec) et 80% du reste (encre radioactif) repart pour la Russie ! (oui oui, voir le documentaire récent d’ARTE sur le sujet).
Les centrales sont de plus en plus maintenues par des contrats de sous-traitances externes (réduction de couts), le démantèlement des premières générations de réacteurs pose énormément de problèmes... bref... le nucléaire est loin d’être l’idéal.
-
« Grosso modo, il est dit que le nucléaire c’est pas risqué parce qu’il y a plein d’autres ondes dangereuses... (wifi, telephones portables, UV solaires etc...)
Rassurez moi, vous n’avez pas fait d’études scientifiques pour contruire votre argumentaire de la sorte ?!?... »Vous avez lu trop vite : l’auteur ne compare pas la dangerosité des ondes, mais l’exposition du public à ces ondes. Et le risque, c’est la conjuguaison du danger et de l’exposition. Et là, entre nucléaire et téléphones portables, il n’y a pas photo.
« En ce qui concerne les déchets, la Hague est censée les retraités, mais en fait les déchets les plus dangereux sont concentrés et vitrifiés... (on sait toujours pas quoi en faire, mais les générations futures se débrouilleront bien avec) et 80% du reste (encre radioactif) repart pour la Russie ! (oui oui, voir le documentaire récent d’ARTE sur le sujet). »
Un documentaire de 90 minutes sur les déchets et la radioactivité, vu la complexité du sujet, et l’extrême recul qu’il faut avoir, ca faire déjà sourire comme source d’information. Quand on remarque ensuite que le droit à réponse est bafoué... Bref.
Répétons-le encore : l’uranium 238 (uranium appauvri = ce qu’il y a en Russie, moins radioactif que l’uranium naturel) n’est PAS un déchet : c’est une matrice pour l’enrichissement du combustible et une source d’énergie gigantesque pour les pays possédant un surgénérateur (ce qui est le cas de la Russie). La Russie doit bien rigoler de nous voir les aider à se constituer un stock stratégique.
Les déchets ultimes (essentiellement des actinides mineurs) sont vitrifiés aujourd’hui parce qu’on ne sait PLUS quoi en faire. La filière à neutron rapides devait recycler les actinides mineurs (voir expériences sur Phénix, le programme CAPRA pour supérphénix) a été stoppée brutalement par l’arnaque démocratique de Voynet en 1997, obligeant, en attendant les GenIV ou les ADS (les « réacteurs hybrides sous critiques ») à stocker les déchets. -
Je pense que le nucléaire n’est pas l’option catastrophique que denoncent les opposants, mais je serais plus rassuré si les ingenieurs qui s’en occupent etaient plus inquiets ( et par conséquent plus vigilants) que vous l’etes.
-
@ Polemikvictor
Votre remarque est très saine.
Le problème de ce genre de débat avec les antinuc forcenés, c’est qu’ils évoquent la surface des choses, et déforment la réalité, pour ne conserver que la polémique et la peur qu’ils instillent. Un antinuc’ est fondamentalement un sarkozyste en puissance : ils évoquent continuellement l’ennemi invisible, affichent des images de champignons atomiques (alors qu’il ne peut s’en produire le moindre sur une centrale), refusent tout argument car il vient de « l’ennemi », et surtout leur meilleur argument, c’est le terrorisme. On en a fait des conneries pour le terrorisme...
Alors le temps de démêler cette soupe d’ignorance ou de désinformation, on ne peut finalement pas aller bien loin dans l’explication technique. Cet article est en soit très courageux.
La technique est pour un ingénieur passionnante, et se sortir un peu de ce marasme de démagogie fait du bien : en d’autres mots si vous avez des question, n’hésitez pas.
-
Qu’il est intelligent de défendre le nucléaire à l’heure ou l’on essaye enfin d’investir dans les énegies propres.
Les déchets radioactifs sont qqchose que l’on ne sait pas arrêter (on est comparable a des singes jouant avec du feu). On les mets dans les océans, sous terres... la radioactivité se propage, mais on continue de défendre un mécanisme qu’on ne sait pas arrêter.
Dirigeons plutôt la science sur les nouvelles énergies, il ya tellement de choses a faire (voir les travaux de Tesla par exemple).-
Je relève juste un point qui est passé sous silence ou édulcoré dans le discours si rassurant de l’auteur :
Le problème de la sous-traitance actuelle, à hauts risques
Que l’on soit pro ou anti- nucléaire, le document diffusé par Arte, , soulève un problème qui concerne directement notre sécurité : la gestion actuelle de la maintenance dans les centrales nucléaires.
Un personnel sous-traitant,représentant jusqu’à 80% des employés d’une centrale, au statut improbable, mal payé , soumis à des déplacements constants, souvent démotivé. Travail dans des conditions de risques majeurs, un suivi médical aléatoire...
Une conséquences des objectifs de rentabilité absolue ,devenue la règle d’or d’un secteur en voie de privatisation rampante ou accomplie. On est passé de l’objectif « risque 0 » à celui de « risque calculé »...Pas rassurant du tout !-"Dans la fuite en avant ultra libérale de cette fin du XXe siècle, la rationalité instrumentale tend à imposer une valeur unique et ultime du sens et des transformations de l’organisation du travail : la compétitivité. Cette valeur est désormais donnée comme “naturelle” et première, rendant caduque toute référence à d’autres valeurs, qu’il s’agisse du sens de la production économique (énergétique), ou des formes sociales de celle-ci. C’est ainsi que la compétitivité s’est imposée comme valeur absolue, sur laquelle un consensus social fort s’est structuré autour du défi nucléaire. Un slogan la résume : " le nucléaire ou la bougie ". Impérieuse est donc, pour l’entreprise EDF, la recherche de tout abaissement des coûts de production susceptible de concourir au maintien de la compétitivité du nucléaire comme énergie de l’avenir. Or, la direction du parc nucléaire est confrontée à une contradiction majeure entre la sûreté des installations et la protection contre les rayonnements ionisants des agents de maintenance...« (A.T-Mony)
- »Marcel Boiteux, ancien PDG d’EDF estime qu’à force de sous-traiter les fonctions stratégiques, « peut-être qu’un jour pourra s’introduire la petite faille qui pourra conduire à une erreur ».
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-"A partir du moment où le but d’une centrale n’est plus de fabriquer de l’électricité, mais de rapporter énormément d’argent - si Suez a racheté ElectraBel en Belgique c’est parce que ça représente une manne incroyable - fatalement les choses changent, donc la libéralisation des marchés entraîne un changement de sens dans le travail." (A de Halleux)-
Ce documentaire en racontait des âneries.. entendre dire qu’on est passé d’un risque 0 à un risque calculé. Alors que la sûreté dans les centrales à augmenter à des niveaux tellement supérieur.
Les intervenants et sous-traitant travaillaient tous jusqu’à arriver à leur 50 mSv, dose légale annuelle de l’époque. Exceptionnels sont maintenant ceux qui dépassent les 10 mSv, la tendance étant à tendre systématiquement en dessous de 2... Et après on entend que le risque augmente !Mais le risque a incroyablement diminué même, surtout pour les contractants !Si vous saviez les efforts constants fait par Electrabel pour améliorer la sûreté de Tihange 1 et Doel 1/2... on a même construit des nouveaux batiments dédiés uniquement à la sûreté. Et croyez moi, ces bâtiments coutent chers et ne permettent pas de produire un Kwh de plus. ! C’est juste que la sûreté est la première priorité quoi qu’il arrive.Pourquoi ?tout simplement parce que si elle est défaillante, tout le monde sait que l’industrie nucléaire mettra la clé sous la porte. -
Le problèmes de la sous-traitance est plutôt un problème de perte de connaissance.
Sur le reste, je rejoins Crabatome. La période des « cowboys » du nucléaire est révolue. Maintenant, avant de dévisser la moindre vis, il faut avoir rempli 10 papiers et demandé 5 autorisations, à un tel point qu’on peut se demander si cet excès de prudence ne va pas finir par jouer contre la sûreté, car les travailleurs du nucléaire deviennent déconnectés de l’essentiel : la technique.
De plus, pour travailler parfois avec des équipes d’intervenants en centrale, je peux affirmer que le mot d’ordre donné par les chefs est texto « la sûreté avant le planning ». Il y a peu de secteurs d’activité où on entend ça...
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@ zen
Je tends à être d’accord avec certains de vos commentaires. L’énergie restera toujours stratégique pour la survie d’un peuple, et de ce fait, taper dessus pour le faire rentrer dans le modèle libéral n’est pas forcément le plus opportun. D’autant plus quand aucune autre région du monde est libéral sur l’énergie (Chine, OPEP, USA).
Mais cela est de toute façon général (voire dramatique, heureusement le nucléaire n’en est pas là) pour d’autres secteurs (sidérurgie, alimentatiion). Ce n’est pas tant un problème lié au nucléaire, à la technique et à la sûreté.
Comme l’on dit les précédents intervenants, la sûreté est ominprésente, et l’ASN est un gendarme très sévère.
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