Cela ne me paraît pas très convaincant dans la cas de l’éolienne.On peut voir un peu partout des champs entiers d’éoliennes à l’arrêt complet,et sur de longues durées.
Par contre une autre explication est que les éoliennes, pour des raisons de synchronisation impossible au réseau par le moyen du « pitch » ou de l’orientation sont équipées de générateurs asynchrones.Ceci a pour avantage d’autoréguler l’alternateur qui est branché directement sur le réseau, et permet au passage de profiter de toute rafale,puisque l’éolienne est maintenue en rotation,ce qui du fait de l’inertie de l’engin serait impossible autrement.Il n’y a à mon avis pas de « moteurs annexes » mais simplement une rotation engendrée directement par l’alternateur.
Au passage, cette solution a d’autres conséquences.
Pour les éoliennes « offshore » de grande puissance, cette solution serait dangereuse pour le réseau, et l’on préfère,en couplant un nombre d’engins,générer un courant variable, qui est ensuite transformé au moyen d’onduleurs électroniques de puissance, solution très onéreuse, et qui nécessite au passage le recours aux réacteurs nucléaires pour doper les composants au silicium.
Je vous signale que sur certains champs d’éoliennes dans le nord de l’Allemagne,le recours au générateur asynchrone a eu pour effet de faire tomber la tension sur les connexions de moyenne tension à tel point que les cables surchauffés « traînaient par terre »
Mais j’affabule.L’éolien, comme certaines autres industries, ne diffuse guère d’information,et ce que je vous expose sera contredit, comme la fonte des neiges du Kilimandjaro !