@Traroth.
La Loi Linéaire Sans seuil considère que s’i l’on prend une dose sur un délais très court ou que l’on prenne la même dose sur un délais très long c’est du pareil au même.
C’est exactement la même chose que si :
- vous avalez une bouteille de vodka cul sec. Vous tombez dans le coma éthylique, on ne fait rien ; vous en claquez.
Pour la Loi Linéaire sans seuil que vous avaliez votre bouteille de vodka cul sec ou sur une période d’un an, par petites gouttes, c’est la même chose. Vous êtes sensé être mort.
De fait l’expérience montre que si le débit de dose est faible mais l’exposition longue pour atteindre des valeurs cumulées très considérables et bien l’organisme encaisse très bien.
Comme l’organisme va accepter sans pertubation l’absorption d’une boutelle de vodka sur un an.(même pas répréhensible par la gendarmerie).
C’est ce qui se passe dans des coins comme Ramsar en Iran, où les gens devraient tomber comme des mouches -cuits-contaminés- au bout de quelques années.
Ce doit être vers 1980 qu’un ferrailleur à Taïwan cède un lot à une aciérie Martin pour refonte. le nouvel acier fabriqué sert à la construction d’un lotissement. Dans ce lotissement vivront entre 7 et 20 ans , 20 000 personnes. Jusqu’au moment où par hasard on s’aperçoit que tout la lotissement est radioactif. Dans le lot de ferraille était inclu accidentellement une source de 50 curies ( X par 37 milliards pour avoir des becquerels).
Donc des personnes ont été irradiées. On a essayé de reconstituer ce que ces personnes avaient reçu comme dose. Et bien certaines ont reçu jusqu’à 6 sieverts, au-delà de la dose mortelle à 50%. Elles auraient du perdre leurs cheveux, présenter des troubles gastriques graves, car en fait en cas de débit de dose très rapide, vous êtes bon pour un séjour l’hôpital à 1sievert.
Comme sur 20 000 personnes l’étude épidémiologique commence à être significative, les premières études montrent que ces 20 000 personnes se portent mieux que la population taïwanaise moyenne.
Mais on ne peut conclure sur 2 ou 3 études épidémiologiques, il en faut une vingtaine, menées par différentes équipes avec différentes méthodes ; car les personnes habitants dans ce lotissement avaient-elles des raisons d’avoir une alimentation, orientées ? Des ouvriers, des cols blancs, des fumeurs , des non-buveurs. Là est la grande difficulté mathématique.
Il n’empêche que le lotissement a été démoli et les personnes relogées ailleurs.
mais dans le même style je connais au moins Français qui s’est chopé en 40 ans de carrières environ 20 sieverts, sauf 3 à 4 fois la dose mortelle à 100% et il est toujours vif.. Un cas n’est pas significatif, mais 20 000 personnes ça commence à l’être.
En fait la relation linéaire sans seuil a été déduite d’Hiroshima et de divers accidents graves, pour des débits de doses importants.
On veut lui faire dire ce qu’elle ne dit pas sur les très faibles doses.
Si vous répandez dans la nature des quantités de doses mortelles à 100%, en vertu de cet aspect linéaire et cumulatif vous arriverez à dire comme Nesterenko pour Tchernobul : 16 millions de morts sur 22 ans sur la zone concernées. Plus personne n’est mort de mort naturelle en Ukraine-Belarus-Russie (zones concernées).
Alors les antinucs s’engouffrent dans cette brêche pour déclarer des nombres de de décès pas croyable et tombent sur un mur d’incompréhension du côt des personnes qui connassent le problème.
Ceux qui connaissent le problème pour le pratique quotidiennement diront.. mais sur une longue période de temps .. pas d’effet (voir les doses prisees par des personnes dans le Massif central, en Bretagne, au Kérala en Inde, à Guarapari au Brésil, à Ramsar en Iran) , et ne voudront pas enclencher une étude très longue et très couteuse..
Et puis il y a traditionnellement, depuis au moins les Romains, les cures thermales avec des eaux chaudes volcaniques chargées d’uranium dégageant du radon..
Votre gamin est asthmatique, il aura trois à trois saison de cure dans ce genre de station thermale avec sjour en salle de brouillard pour que le radon lui rentre mieux dans les poumons... !!
Alors il y a ce que l’on appelle l’hormésis : les bienfaits des faibles doses..C’est cet hormésis qui justifie les cures thermales..
Tout cela est à manier avec de grandes précautions. Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Les raccourcis sont trop faciles à faire, et c’est la spécialité des journalistes qui veulent vendre de la peur ou accuser ceux qui connaissent un peu le sujet de négationnisme.
Alors avant de crier « Au loup ! » sur la moindre contamination, il faut étudier un peu les problèmes, et savoir de quoi on parle. Mais les antinucs viscéraux ne veulent apprendre, comprendre.. seulement le long hullulement de l’anathème.
Si vous voulez en savoir plus, une conférence gratuite à Paris prochainement dans le cadre de La Fête de la Science :
Le 19 novembre à17h15 ,à L’amphi Buffon, 15 rue Hélène Brion,75013 Paris
Conférence-débat sur réservation Public : Grand public / lycée / étudiants
La Terre est une planète radioactive. Si cette radioactivité au moment de l’apparition de la vie avait été nocive, parce que stérilisante, la Terre serait totalement vide. La radioactivité naturelle, toujours omniprésente, fournit des repères très utiles pour gérer les problèmes posés par la radioactivité artificielle. A titre d’exemple, il nous a paru important de comparer les doses chroniques induites par les retombées permanentes de radionucléides naturels tels que le polonium 210, à celle induites par les traces de césium 137 (retombées des essais nucléaires et de Tchernobyl) et de plutonium 239 (tellement diabolisé ! L’utilisation, très simple, de ces repères naturels doit permettre à des gens raisonnables, d’apprécier l’importance des expositions provenant du développement de l’énergie nucléaire et de la hiérarchiser du point de vue des risques sanitaires.
Par Nicole COLAS-LINHART, Docteur en biophysique
Tel : 01 57 27 77 21
courriel : [email protected]
Site Paris Rive Gauche
Bâtiment Buffon - amphi Buffon
15, rue Hélène Brion, 75013 Paris
19 Novembre 2009 17h15 - 18h15
Le programme complet est disponible ici :
http://www.univ-paris-diderot.fr/fscience/fScienceP.php
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