Eh bien, moi, ce qui ne m’étonne pas du tout, c’est le parti pris systématique des « ingénieurs » à noyer le poisson par un tas d’ informations techniques, en évacuant, sous le tapis la question ESSENTIELLE que pose le nucléaire ; à savoir le problème, irrésolu et irrésolvable DES DECHETS qui sont ; soit rejetés dans la mer, soit entassés dans des conditions précaires, et qui continuent de s’entasser, irrémédiablement, comme une épée de Damoclès, en gageant gravement l’avenir, au profit d’entreprises monopolistiques, aprement défendues par les « ingénieurs » qu’elles emploient.
Concernant le déchets nucléauires, quelques éléments, pour que vous ne répétiez plus cette expression fausse : « problème irrésolu et irrésovables »
Les déchets nucléaires sont constitués d’uranium 238 (la « matrice » du combustible, pour l’instant inutilisable en france), de plutonium (90% de l’activité (la radioactivité) à long terme), d’un peu d’uranium 235 (utilisable), des actinides mineurs (américium, neptunium, curium 9% de ce qu’il reste en activité) et le reste sont les produits de fission (terres rares etc...) [http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/CombustiblesUses.htm][http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/RadiotoxiciteCU.htm]
Qu’en faisons-nous :
* le retraitement réutilise l’uranium 235 pour le réinjecter dans la filière : ca dope le rendement
* le retraitement sépare l’uranium 238 (uranium appauvri, moins radioactif que l’uranium naturel) et le stocke en attendant de s’en servir comme matrice ou comme combustible dans les surgénérateurs. Le considérer comme est déchet est FAUX : c’est une ressources stratégique pour tout pays doté de surgénérateur (ce qu’est la Russie)
* le retraitement sépare le plutonium (la plus grosse partie de l’activité à long terme) et l’injecte dans le MOX pour l’utiliser en tant que source d’énergie.
* le reste (actinides mineurs, produits de fission) est, pour l’instant, mis sous verre.
Que pouvons-nous faire de plus :
* utilisation d’un surgénérateur pour utiliser l’uranium 238 et multiplier par au moins 70 la quantité d’énergie nucléaire disponible.
* utilisation d’un surgénérateur pour recycler les actinides mineurs et les transmuter en produits stables ou à demi-vie moins longue
Le problème du stockage de l’uranium appauvri (énorme source d’énergie) et de gestion des actinides mineurs est devenu préoccupant quand le chantage électoral anti-nucléaire de 1997 a stoppé la filière qui devait s’en occuper. Les antinuc’ sont donc à l’origine du problème actuel des déchets. Aujourd’hui il va falloir patienter encore une quarantaine d’année pour que les GenIV soient disponibles, soit quarante ans de retard et un grand nombre de déchets qui vont s’accumuler et auraient pu être recycler.