Extrait d’un rapport parlementaire (r01-224-11) :
RAPPORT sur L’ÉVALUATION DE L’AMPLEUR DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES,
DE LEURS CAUSES ET DE LEUR IMPACT PRÉVISIBLE SUR LA GÉOGRAPHIE DE LA FRANCE
À L’HORIZON 2025, 2050 ET 2100,
par M. Marcel DENEUX, Sénateur
extrait page 36 :
A. LA VAPEUR D’EAU
Assez souvent, dans l’énumération des gaz à effet de serre, la vapeur
d’eau est oubliée, alors qu’il s’agit du premier gaz à effet de serre dans
l’atmosphère. Elle représenterait les deux-tiers, voire 70% de l’effet de
serre total.
En revanche, on la trouve mentionnée parmi les rétroactions de
l’intensification des gaz à effet de serre car, en réponse à une augmentation
du gaz carbonique, la vapeur d’eau augmente en liaison avec l’élévation de la
température. Cette rétroaction a pour effet de doubler le réchauffement initial.
Toutefois, une marge d’incertitude existe sur l’ampleur de son rôle.
Dans les déserts, l’humidité relative de l’air (1) est encore de 10 %,
elle approche de 0 % en altitude dans l’Antarctique. Le taux de l’humidité
relative varie non seulement selon les lieux, mais en fonction des saisons et
même des heures du jour. Pour une même température, l’humidité relative
peut varier très largement. Par exemple, elle peut être de 70 % sous les
tropiques et de 15 % dans le Sahara pour une même température de 27°C au
milieu de la journée.
Pour leur part, les minuscules gouttelettes d’eau des nuages
renvoient une grande partie des rayons infrarouges émis par le sol dans leur
direction initiale renforçant ainsi l’effet de serre, notamment la nuit.
fin de l’extrait
Toute action humaine a une action sur notre environnement
Toute vapeur d’eau rejetée dans l’atmosphère par un phenomène humain (non naturel) peut induire un effet de serre (centrale nucléaire, vapeurs rejettées par les réacteurs d’avion dasn la stratosphère, combustion de l’hydrogène dans les moteurs à hydrogène, ...)