Merci pour l’article !
Je suis de plus en plus convaincu que Sarkozy chez nous, comme d’autres hiérarques ailleurs en Europe, veulent, pour mener le monde vers une gouvernance globale, cristalliser les politiques nationales en un parti unique.
Alors, pour exemple, en France les socialistes ne viendraient que ralentir ce processus de regroupement.
Ainsi, Nicolas s’est-il employé à détruire l’idée d’un désuet clivage entre la droite et la gauche, à appeler en son gouvernement les félons de tout poil -Villiers n’étant pas particulièrement socialiste !
Le but, au final, sera d’assurer aux élites mondiales une suprématie assurée sans oppositions réelles, sous prétexte d’urgences économique et écologique entre autres, imposant des mesures généralisées à l’échelle planétaire.
Un monde orwellien, mais aussi le meilleur des mondes d’Huxley, au motif du bien commun.
Un monde d’indifférenciation, de travail, de soumission, avec sécurité, loisirs encadrés, et jeux du cirque télévisé ou footballistique pour tous -bref, le monde déjà en marche.
Soit, du point de vue nietzschéen, l’avénement du Nihil, le triomphe de l’esclave -ici, le marchand, voire le marchand de mort spirituelle- sur le maître créateur de valeurs -le vivant.
Oui, comme la prédit le grand philosophe, la fin des conflits, un univers où tous se ressembleraient -on est déjà dedans !
Mais pareille manoeuvre peut paradoxalement être une chance, car en supprimant les fausses oppositions -chez nous les socialistes !-, on peut voir émerger les vrais opposants -ici, les internautes parfois !- appelant de leurs voeux un combat primordial :
-le peuple contestant ses élites !
Car Nietzsche -encore lui (ce n’est pas de ma faute, s’il est génial !)- a aussi prédit que les maîtres créateurs renverseraient les esclaves -tous les soumis aux ordres.
Alors, apparaîtrait le surhomme -que le philosophe nous donne à définir.
Mais le surhomme, ne serait-ce pas tout simplement un individu qui enfin aura compris que nul n’est en droit de décider de sa vie, de son bonheur comme de ses souffrances ?
Alors, abat nos élites dévoyées, vive Nietzsche, les maîtres -au sens donné par le philosophe-, et qu’advienne ce surhomme -qui n’accepte plus son état de larve, de soumis planté devant Tf1, et corvéable à souhait.
Et, pour revenir à cet article salutaire, qu’importent les socialistes alors, s’ils sont presque aussi peu soucieux du sens de la vie que les désastreux qui nous gouvernent -quoique que ces derniers restent, en la matière, quasi imbattables !