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(balader votre souris sur les petits cailloux)
Histoire de la région et présentation chronologique du conflit
(même site)
La marche verte
Cette « Marche verte », ainsi nommée
d’après la couleur sacrée de l’islam, exprimerait « le vœu unanime » du
peuple marocain et imprimerait « en lettres d’or une nouvelle page de gloire »
dans l’histoire de la nation.
Le roi s’engagea à prendre la tête des marcheurs
qui auraient pour seule arme le « Livre Sacré d’Allah ».
L’organisation que supposait le
transport à travers le désert de 350.000 personnes venues des quatre coins
du Maroc, le ravitaillement en nourriture, en eau et en fuel, et la fourniture
de tentes semblait une gageure, mais le roi Hassan révéla que les préparatifs
avaient commencé deux mois auparavant. Vraisemblablement, la marche aurait
eu lieu quelle que fût la conclusion de la Cour.
Témoignage personnel qui me fait dire qu’effectivement c’était une œuvre de propagande et non un élan populaire.
Quand j’ai voyagé au Maroc en 1976, des jeunes m’ont dit que le jour où cette marche a été lancée, des bus, des camions attendaient aux portes des usines, et les personnes ont été priées d’y monter pour aller manifester la revendication de cette région dans le Sud ... Ces gens pensaient aller travailler, et certains parmi eux se sont enrôlés ...
C’est tout à fait certain que ce n’était pas une revendication populaire, mais bien une organisation totalement préméditée.
Allah n’a rien à voir là-dedans ! comme le prétendait le roi Hassan II
Le bon point a signalé est que cette marche a été pacifique, mais les dés étaient pipés en fait.
Vidéo Marche verte
Enjeux économiques
Le Maroc
occupe, illégalement au regard du droit international, le
territoire du Sahara Occidental. De ce fait il peut en exploiter les
richesses naturelles et développer ses investissements dans
les mines de phosphates sahraouies. Ces minerais, ajoutés
à ceux extraits sur son propre territoire, permettent au Maroc
de conforter sa position de leader mondial dans le domaine des
engrais phosphatés. D’autres richesses minérales
sahraouies sont l’objet, avec l’aide de l’Union Européenne,
d’investissements de recherche de la part du Maroc.