Puisque vous prenez la peine de faire ici un comme,taire je voudrais apporter quelques correctifs à celui-ci.
L’objet de cet article de s’appuie par sur la réaction des syndicats mais du off de Sarkozy. La réaction des syndicats n’est qu’un complément pour démontrer que cela va mal. D’ailleurs j’avais déjà réagi plusieurs fois, notamment lors de l’attaque violente contre l’AFP et lors de l’attaque, redoublée depuis, contre certains journalistes par le pouvoir. Sarkozy est coutumier du fait. Il se sert d’eux et les méprise. Ceux-ci sont fascinés par un menteur assez inculte, colérique et changeant. Cette fascination qu’ils ont eue pour lui me fascine moi. J’y vois la fascination des papillons de nuit pour n’importe quelle lumière. Le pouvoir brille. Voilà la fascination. Croire que l’on compte est aussi un objet de fascination. Et il y a aussi cet effet pervers de donner de l’importance à celui qui vous en donnera en retour. Flatter un homme politique et lui donner de l’importance c’est aussi se flatter soi-mêm et se donner de l’importance. Il y aussi ce mélange des genres avec les politiques et les journalistes dans le même lit et ceci au propre et non au figuré.
Enfin i est bien dit dans ce texte que ce qui est un des problèmes de cette dérive est la précarisation et la dépendance financière. Il faudrait deux pieds à cette profession : une déontologie à toute épreuve avec des garde-fous qui auraient en toute logique une instance qui juge et sanctionne avec retrait de la carte de presse. Mais non comme le conseil de l’ordre des médecins qui ne sanctionnent finalement jamais vraiment les fautes, voir le cas Garetta. Et enfin une instance indépendante qui gérerait les fonds d’Etat et qui subventionnerait après étude la presse en fonction de critères objectifs et non d’opinion. Adossée à cette structure il y aurait une fondation qui financerait à partir d’autres critères objectifs mais différents. Les premiers pourraient être le nombre de lecteurs par exemple (à réfléchir), les seconds la nécessité de la diversité. Reste à savoir si philosophiquement les aides sont une bonne chose. C’est un autre débat.