Beaucoup d’erreurs dans votre « petite leçon ».
La « campagne virulente » (pas du tout virulente de la part du Figaro, de l’Aurore, du Point, de l’Express,...) sur les diamants n’a eu un impact que dans la réaction inadéquate de Giscard (le « mépris ») qui a fait enfler la polémique.
Le Figaro « pro-Chirac », non.
Le Figaro c’était Hersant, pro-Giscard.
Pour l’anecdote, l’ex a même été le seul homme politique important à envoyer une couronne de fleurs pour l’enterrement de Hersant.
Giscard n’a pas perdu de 450 000 voix mais de près de 1.050.000 millions. Plus du double.
Et le vote des jeunes n’a pas emêché la victoire de la majorité aux legislatives de 1978, pas plus que la « tarte à la crême » qui consiste à dire que l’éducation nationale et les universités sont à gauche.
Si Giscard a gardé Barre, c’est que jusqu’à février-mars 81, il était donné gagnant (parfois largement).
Le sacrifice de Barre ne s’imposait pas.
Philippe Mestre, directeur de cabinet de Barre, qui devient RPR et appelle à voter Mitterrand, c’est plutôt cocasse comme affirmation.
Dire que « Les grands patrons de presse étaient soit gaullo-chiraquiens (...) », c’est absurde (Robert Hersant comme Gaullo-chiraquien, on fait beaucoup mieux)
La totalité de la télévision et des radios ; une grande partie de la presse roulait pour Giscard.
Malgré cela, il a perdu.
Après, bien entendu, vous pouvez trafiquer les chiffres, inventé des « complots », réécrire l’Histoire,...