Cher Pierre,
je viens de prendre connaissance de vos deux réactions. Concernant la première, j’ai fait une fâcheuse confusion, vous avez bien fait de la mettre en lumière. De plus, j’ai bien compris que nous n’étiez pas dans le renoncement mais il m’a semblé, au travers de votre texte, que vous aviez un avis définitif sur le politique et le médiatique traditionnels. Or, je pense que si « nous » voulons faire entendre une voix différente, il faudra bien en passer par là.
En ce qui concerne maintenant la contribution de black Water, vous noterez que j’ai pris le soin de préciser ce en quoi je n’étais pas en accord avec lui, tout en ne niant pas que, sur le fond, il existe en radicalisme islamique fort inquiétant. J’ai même voulu souligner, bien que n’étant pas d’accord avec lui, combien il me parait important de faire entendre son point de vue (et probablement celui de nombreuses autres personnes). Par contre, après relecture de son commentaire, je confirme mes propos. En effet, lorsque blackwater écrit : « l’idéologie islamique qui nie la laïcité », il cantonne son alerte à un seul monothéisme, ce qui par effet ricochet, démontre une certaine modération à l’égard des deux autres. Etant très regardant, en ce qui concerne la laïcité, je peux vous affirmer que ce n’est pas l’Islam qui a le plus souvent cherché à la minorer où à la remettre en cause, y compris aujourd’hui. De plus, quand Blackwater nous dit : « La guerre des civilisations nous est imposée, ici, en Angleterre, aux Pays bas, en Suisse...partout », il assimile différentes nations Européennes à un péril commun. Et si vous interrogez n’importe quel quidam dont je suis, sur le morphotype et la tradition métaphysique de ces pays, nul doute que le blanc et la chrétienté sortiront du chapeau... Enfin, blackwater conclue par : « C’est maintenant qu’il faut affirmer l’identité de notre culture car c’est bien de liberté qu’il s’agit, la notre ». Ce propos, compte tenu de la charge initiale sur le danger islamiste, assimile une france non musulmane à une france en péril. Or, force est de constater que les muslmans ne sont pas chrétiens et rarement d’un blanc immaculé... Leur grande majorité est toutefois composée, sur nos terres, de citoyens Français.