A tous ceux qui ont bien voulu participer à cette discussion.
Tout d’abord, merci pour vos réactions.
Je voudrais ensuite reprendre quelques points qui méritent d’être précisés et qui, je l’espère, répondront à quelques questions.
1- Dieu a fait couler beaucoup d’encre. Comme je l’ai déjà dit plus haut, le hasard qui correspond à une méconnaissance n’est pas contradictoire du principe de causalité. Par contre, en physique quantique, le hasard est intrinsèque et, en conséquence, est la causalité finale, il est donc Dieu.
2- Il y a pas mal de discussions sur la science et l’industrie. Je voudrais faire remarquer ici que l’industrie cherche des applications de la science. Au mieux, elle peut faire évoluer la science si cette dernière n’est pas trop loin de l’application. Ne rêvons pas néanmoins, à part dans quelques opérations de mécénat, l’industrie, en général, n’a pas vocation à faire progresser la science. Pour être précis, il faudrait distinguer entre technologie, qui s’applique essentiellement à l’industrie et science qui s’applique essentiellement au monde universitaire. Cela n’a cependant pas empêché, historiquement, d’avoir des ingénieurs qui ont été d’excellents chercheurs et des universitaires qui ont été d’excellents ingénieurs. Cela a malheureusement tendance à se perdre.
3- Je suis étonné que personne n’ait repris, dans les commentaires, un point que je considère comme fondamental dans l’article, celui des exemples négatifs. Personne n’a parlé de ce qu’on gagne de faire une ou des erreurs. Et pourtant, cela me paraît fondamental. Rappelons ici Popper et sa définition d’une science qui doit être falsifiable. La falsifiabilité est une sorte d’erreur. Quand on voit aujourd’hui la difficulté qu’ont les physiciens quantiques à remettre leur dogme en question, on est en droit de se demander s’il n’y a pas une sorte de déni de falsifiabilité de leur discipline. Et je ne devrais pas que focaliser sur la physique quantique. La thèse du réchauffement climatique par exemple, supporte, c’est le moins qu’on puisse dire, très peu la contradiction.
4- Enfin, si j’écris sur Agoravox, ce n’est pas tout à fait un hasard. Le débat d’idée est une part importante de l’essence de la vie, de la vie en société. Y a-t-il, aujourd’hui, un vrai débat, à égalité, en sciences, entre les tenants de la doxa et les autres ? Je ne le pense pas et cet article était une plaidoirie pour faire une plus grande place à une forme de contestation des vérités officielles, quand bien même ces vérités officielles seraient-elles La Vérité.