Et si la science du vingt-et-unième siècle faisait fausse route ?
La science, telle qu’on la conçoit aujourd’hui, est née dans la Grèce antique, a atteint son apogée vers 330 avant J.C., est morte vers le quatrième siècle de notre ère et est née à nouveau à la Renaissance [1]. Au début du vingtième siècle, alors que Lord Kelvin croyait qu’à part 2 problèmes mineurs on avait fait le tour de la physique, Planck, Einstein, Heisenberg, de Broglie, Dirac et d’autres ont révolutionné la physique en « inventant » la physique quantique [2]. Depuis, cette physique s’est retrouvée partout dans notre vie et aujourd’hui 1/3 du PIB des Etats-Unis est lié à la physique quantique.
Le grand public pense en général que la science est un des rares lieux où ne règneraient que l’honnêteté et la raison pure, que quelque savant que ce soit qui aurait une idée géniale n’aurait qu’à se présenter pour affirmer son idée nouvelle et que subitement tout le monde se pâmerait devant l’évidence. Il suffit de lire quelques livres d’histoire pour constater que la vie des savants n’a pas été un long fleuve tranquille. Par exemple, Galilée qu’on associe souvent, en exagérant, à une erreur colossale de l’Eglise Catholique, n’avait pas eu ce qu’on appellerait aujourd’hui le BAC. Mais laissons cet exemple bien connu pour en prendre un qui l’est tout autant parmi les scientifiques mais est généralement ignoré du grand public. Il s’agit de la découverte du calcul différentiel qui a été faite par Leibnitz et que Newton a essayé de se faire attribuer. Nous ne reviendrons pas sur cette querelle qui a permis de noircir pas mal de papier à l’époque mais nous nous concentrerons sur la mentalité qui s’est dès lors développée. En effet, au fur et à mesure que la science s’est développée, elle a acquis un statut social dont ses hérauts on pu bénéficier. A ce titre l’épisode de Newton et Leibnitz n’était qu’un signe avant-coureur de ce qui allait se passer à une bien plus large échelle[1]. Certes, ce genre d’événement s’est reproduit sporadiquement, mais, globalement, jusqu’au début de la deuxième guerre mondiale il a été, disons, assez rare. La deuxième guerre mondiale a montré, avec la bombe atomique, la puissance qu’on pouvait tirer de la science et, à ce titre, la course aux armements a favorisé la création d’une science officielle. Le point culminant de la science officielle a été, en URSS, l’affaire Lyssenko dont l’occident s’est largement gaussé. La question qui se pose ici, entre autres, est de savoir si nous n’avons pas la même chose chez nous mais, peut-être, sous une forme un peu moins visible.
Prenons donc le cas de l’évaluation des chercheurs. Cette dernière se fait au travers, officiellement, de publications qui, pour être acceptées, doivent avoir l’aval de référés anonymes qui décideront ou non de laisser passer. En réalité, pour ceux qui connaissent un peu le système, l’anonymat n’existe pas puisque chacun sait très bien sur quoi travaillent les autres. Par ailleurs, les échelles de perroquet sont monnaie courante : si tu me publies ceci je te publierai cela. Enfin et surtout, si un inconnu arrive dans le système, il sera alors systématiquement refoulé car inconnu au bataillon. Cela conduit alors à une science aseptisée et nécessairement stagnante comme nous allons le voir.
Commençons par l’aseptisation. En écartant systématiquement ceux qui ne sont pas du sérail, le système se coupe d’idées parmi les plus originales. On a coutume de dire que ce n’est pas en cherchant à améliorer la bougie qu’on a découvert la lampe électrique, or, ce que font les chercheurs, car c’est leur métier, dans la plupart des cas, c’est d’essayer d’améliorer la bougie. Celui qui aura inventé la lampe électrique, non seulement se fera rejeter car inconnu mais en plus il aura l’establishment contre lui car il le mettra en danger du fait même de sa découverte. Ainsi le réel inventeur original sera méchamment ostracisé et la recherche sera aseptisée de toute idée nouvelle.
Tournons-nous maintenant vers le caractère stagnant de la science qui en découle. Je vais me permettre ici, pour le plaisir, une démonstration mathématique. Je vais, pour cela, décrire très succinctement la théorie de l’apprentissage. Imaginons une machine à laquelle on voudrait apprendre un concept. Le problème se pose de la façon suivante. On va présenter, pendant une phase dite d’apprentissage, des exemples positifs et négatifs du concept à apprendre. Par exemple, pour une machine douée de vision (i.e. qui a une webcam), si on veut lui apprendre le concept de rectangle, on va lui présenter des figures pendant une phase d’apprentissage et on lui dira à chaque fois si c’en est un ou pas. On se pose la question de savoir s’il existe un algorithme qui, après un certain temps d’apprentissage va permettre de générer un autre algorithme, interne à la machine et qui, étant donnée une figure, sera capable de dire, avec une bonne probabilité, si c’est un rectangle ou non. La réponse à une telle question est oui et elle est oui pour toute une classe de problèmes qui est très grande (i.e. dont la dimension de Vapnik Chervonenkis est finie). Néanmoins, pour apprendre à une machine le concept de rectangle il ne viendrait à l’idée de personne de ne montrer à la machine en question que des rectangles. Il est bien plus profitable de montrer des cercles ou autres figures, en plus des rectangles, en lui disant que ce n’en sont pas. En réalité, on peut montrer très facilement que dans un environnement très perturbé où des rectangles n’apparaîtraient que, disons, 10% du temps, un apprentissage sérieux ne peut pas se faire sans exemples négatifs.
Revenons à la science et remarquons que la science aseptisée dont nous avons parlé précédemment ne fournit, dans ses ouvrages, que des exemples positifs. Ainsi, à l’élève qui étudie et qui cherche à apprendre, elle ne fournit qu’une vérité qui correspond à la vérité du système mais sûrement pas à celle de l’environnement. En obligeant l’élève, de plus, à ne pas aller contre le système, celui-ci va donc, au mieux, de par son travail, incrémenter la connaissance dans un seul sens, celui de l’ajout d’une pierre à la citadelle, laquelle citadelle sera soutenue par tout le système qui veille en permanence à ce qu’elle ne s’écroule pas. Or, nous le savons tous, toutes les citadelles ont une hauteur maximale, laquelle, si elle est dépassée, entraîne la chute de l’édifice qui est quand même inéluctable, il faut en avoir conscience.
Passons à l’application pratique. Prenons l’exemple de la physique quantique qui, au début du 19ème siècle, a révolutionné le monde alors que la citadelle du moment pensait, en quelque sorte, qu’on en était arrivé à la fin de la physique. Cette même physique quantique a bâti aujourd’hui sa citadelle. A titre d’exemples voici quelques perles. Alors que Laplace avait répondu à Napoléon qui le questionnait sur Dieu en rapport à ses travaux, « Sire, je n’avais pas besoin de cette hypothèse », les physiciens quantiques ont introduit axiomatiquement un hasard intrinsèque dans le monde, ou, dit autrement, Dieu y fait partie des équations [3]. On a pu écarter, en 2008, des particules dites intriquées, de 17 Km (des photons). La physique sait parfaitement décrire l’état du système formé de 2 tels photons. Par contre, alors que les 2 photons sont éloignés, objectivement de 17 Km, la même physique quantique explique (sans rire !) que chacun des photons constituant le système, n’a pas d’état physique [3]. Et on pourrait comme cela multiplier les exemples. Cela n’est pas sans rappeler les épicycles des grecs et leur faillite quand le système s’est effondré à la fois grâce au génie de Kepler mais aussi parce que le système était devenu si compliqué pour expliquer la réalité qu’il était, objectivement, inadéquat.
Nous en sommes donc là en physique (pas seulement quantique, la relativité, par exemple, pose aussi bien des problèmes) et il serait temps que « les milieux autorisés s’autorisent à penser » qu’il est temps de laisser la parole à ceux qui proposent une alternative. Et si cette alternative se révèle être une mauvaise voie ce sera tant mieux car, compte tenu de ce qui a été dit sur la théorie de l’apprentissage plus haut, au moins aura-t-on un exemple négatif pour nous indiquer un meilleur chemin à suivre. Même au catéchisme, on montre parfois ce qu’est le mal pour enseigner à faire le bien. A bon entendeur…
[1] Le lecteur aura bien compris que ce qui est en cause ici n’est pas tant la volonté d’appropriation de Newton, attitude qui a toujours existé et existera malheureusement toujours au sein de l’humanité. Ce qui est en cause, c’est bien évidemment la naissance du mandarinat où une personne en vue se sert de sa position pour en écarter d’autres.
71 réactions à cet article
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Science : Quand l’esprit influe sur la matière...
Une équipe de scientifiques de la prestigieuse Université de Princeton mène depuis une dizaine d’années un programme de recherche pour le moins étonnant : le Global Consciousness Project. Les résultats sont implacables : l’esprit humain et/ou la noosphère produisent des effets sur la matière.
Sur « Les mots »
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Merci pour ce lien. C’est fascinant.
Il existe un mot issu de l’ésotérisme pour désigner ce pouvoir de la foule qui développe une force, c’est le terme égrégore (étymologie : issu du troupeau). Je ne sais pas si l’égrégore permet d’anticiper un évènement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gr%C3%A9gore -
Merci de ne pas Werberiser les commentaires.
Il y a des enfants qui regardent... -
Aïe,si les pourfendeurs de truffiers tombent là-dessus, Napakatbra sera voué aux gémonies !
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@l’auteur,
je vous cite :
"Depuis, cette physique s’est retrouvée partout dans notre vie et aujourd’hui 1/3 du PIB des Etats-Unis est lié à la physique quantique.«
Ah bon, je suis bien étonné, mais quelles sont vos sources ? Plus loin :
»Prenons l’exemple de la physique quantique qui, au début du 19ème siècle, a révolutionné le monde alors que...."
Et bien voila, non ne devons pas avoir la même définition de quanta, et Wikipédia non plus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_quanta
Pour le reste je pense que votre texte s’agissant de science, use un peu trop de métaphores.-
Mille excuses pour avoir écrit 19e siècle au lieu de 20e. C’était néanmoins clair avec la partie de texte en introduction. On fait parfois des fautes mêmes en se relisant plusieurs fois.
Pour le 1/3 du PIB des USA, cette information devrait paraître dans un ouvrage de physique quantique qui est en projet et dont la date de sortie m’est inconnue et écrit par un universitaire lui connu mais que je ne citerai pas n’ayant pas son autorisation.
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PIB par secteur
agriculture : 0,9 %
industrie : 20,9 %
services : 78,2 % (2006)
source :http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_des_%C3%89tats-UnisVotre scientifique il ne se nommerait pas Heisenberg ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_d%27incertitude
HahahahaDommage, votre article comporte des réflexions intéressantes, mais de telles approximations ruinent totalement vos propos.
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@legus
Les chiffres de PIB que vous donnez sont sûrement exacts. Par contre, j’ai dit que 1/3 du PIB des USA est lié à la physique quantique. Cela comprend, par exemple, la part de de l’électronique et de l’informatique dans l’agriculture. Cela ne ruine donc pas ma démonstration.
Bien cordialement.
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Mettre le hasard dans des équations revient, de mon point de vue, à mettre Dieu dans le système puisque cela va à l’encontre d’un principe de causalité. Je ne dis pas que cela suffit à définir Dieu, mais ce me semble être une façon bien étrange de faire des sciences. Je parle bien entendu du hasard intrinsèque et non de celui qui témoigne d’une absence de connaissance.
Quant au mot alternative, mes souvenir de cours de français du collège me disent que ce mot doit être au singulier. L’utiliser au pluriel serait un anglicisme, mais je ne suis pas expert. Toutefois, il peut y avoir, dans mon esprit, une alternative qui regroupe une infinité de propositions alternatives.
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Il y a beaucoup de théories alternatives dont certaines ont eu bien du mal à être publiées. Par exemple, les monopoles magnétiques de Georges Lochak ne sont pas très populaires dans la science officielle. D’autres théories sont plus fantaisistes mais nécessiteraient d’être étudiées de plus près comme par exemple « subquantum kinetics » de Paul La Violette, etc... Je ne dis pas que tel ou tel a raison mais qu’à ne s’écouter qu’entre gens de bonne compagnie, on perd potentiellement ce qui fait le sel de la pensée humaine : son originalité.
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J’ai essayé de lire cet article ...
Suis revenu parce que j’ai lu ça : « Mettre le hasard dans des équations revient, de mon point de vue, à mettre Dieu dans le système puisque cela va à l’encontre d’un principe de causalité. »
Outre que cette phrase est scientifiquement absurde, je ferais aimablement remarquer à son auteur que ce ne sont pas ses principes à lui qui gouvernent le monde, mais que des principes décrivent tant que faire se peut notre réprésentation intellectuelle du monde. En l’occurence, l’interprétation très personnelle du principe de causalité par notre ami qui nous vaut le plaisir de cette discussion n’est pas très pertinente. -
@JL
Je me rends compte qu’il faut que je m’explique plus longuement. Un principe de causalité n’implique pas l’existence de Dieu et, à un certain stade, on peut admettre du hasard par incapacité, au moins temporaire, à identifier une causalité à certains faits. Ce hasard, toutefois, ne devrait pas signifier qu’il n’y a pas de causalité. En physique quantique, si l’on peut dire, la causalité finale est le hasard. L’adjectif important ici, est « finale ». C’est en ce sens que j’assimile un tel hasard à l’existence de Dieu.
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Confondre Dieu et le hasard ne me semble pas une bonne idée..
Ceci dit, il est vrai que la Science d’aujourd’hui est stérile. Copinage, peur des idées nouvelles et audacieuses.. gaspillage énorme des ressources financières. Voir l’ouvrage de Rémy Chauvin : « Des savants, pour quoi faire ? » qui dénonce cet état de fait.On peut aussi citer René Guénon qui montre que la Science ne connaît que le quantitatif, et que de ce fait elle est d’essence aliénante. Bref, elle est toxique parce que ses présupposés philosophiques jamais avoués sont l’athéisme et le matérialisme.Ce qui entraîne des dogmes comme le darwinisme qu’il est très difficile de remettre en cause.. Mais les fruits de la Science sont aussi toxiques. On le voit de plus en plus à l’heure actuelle car Science et Capitalisme sont les deux mains d’un même paradigme et d’une même façon de voir. Crise financière systémique comme pollution globale et problèmes médicaux croissants sont tous des fruits d’une même façon de voir les choses.La Science a besoin d’une mutation profonde.-
Je suivrai Léon sur son affirmation, mais comme je suis gentil je dirais : cet article est de la rêverie.
« en écartant systématiquement ceux qui ne sont pas du sérail », M. Geneste affabule, si un chercheur soumet une publication présentée selon des critères parfaitement définis a une revue sérieuse, son papier sera « référié » par deux experts qui ne se connaissent pas (il reçoit uniquement l’avis d’acceptation ou refus motivé scientifiquement), il peut faire appel auprès de l’éditeur qui sollicite un troisième referee si l’argumentation de(des) l’auteur(s) est recevable etc...
« En réalité pour ceux qui connaissent un peu le système » , phrase classique en introduction à un jugement peremptoire, même si l’on a jamais approché le système.
Au fait « la science » c’est bien vague...déjà dans le titre l’imprécision règne, un referee râlerait d’entrée.-
@Leon
cela ne veut absolument rien dire ta reference aux lois gaussiennes ou de poisson...
ce sont des lois de ditribution de probabilité selon le probleme etudié...elles donnent une repartition des probas dans l’univers des possibles...
le hasard est bien la donc...
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Cette notion de hasard fait couler beaucoup d’encre virtuelle, mais les physiciens du quantique s’intéressent au domaine des probabilités défini a coup d’équations extrêmement complexes, exemple : la probabilité de présence d’un électron dans une orbitale atomique ou moléculaire, pourquoi vouloir y coller du spirituel. Maintenant je n’irai pas plus loin car vouloir parler de physique quantique c’est faire preuve de témérité quand on n’est pas dans le coup ( c’est mon cas).
Comme il ne me paraît pas possible d’apprendre son métier à un ébéniste (j’aime bien travailler le bois en amateur), il me paraît difficile d’entrer dans la physique quantique avec un avis peremptoire en brandissant je ne sais quelle présence divine. -
@ Leon
Il est clair que lorsque la science avance, Dieu recule.
Autrefois, il y avait des rogations, en Mai et en Août, on faisait le tour du patelin en procession derrière le Curé etles enfants de choeur. Tout cela pour demander la pluie.
Et puis on ainventé e forage et surtout la pompe immergée à 7 étages pour l’irrigation.
La fin des rogations.
Les dernières que j’ai vues c’était en 1976, l’année de la sécheresse et de l’impôt qui est allé avec..
@+ -
@geo63,
Oh la physique quantique « sent le soufre » toujours.
Lorsque l’on fait une renormalisation par exemple, on soustrait l’inini de l’infini et l’on troue la distance Paris-Los Angeles à mieux que l’épaisseur d’un cheveu..
Lorsque l’on excite un atome, un électron va passer d’une couche quantique à une autre.. Mais quelle est la vitesse de passage d’un état à l’autre ? Vitesse infinie...
Quant à l’intrication des particules, deux photos qui séparés de 17 km vont réagir l’un en fonction de l’autre à une vitesse plus rapide que celle de la lumière, puisqu’ils n’ont pas d’identité prpre.
Olivier Costa de Beauregard expliquait ce phénomène de la façon suivante :
Deux personnes partent de Pékin avec chacune une valise. Ils savent que dans une valise il y a un fer à repasser. Lorsqu’ils arrivent l’un à Paris, l’autre à New York et qu’ils ouvrent leurs valise en même temps, ils sauront instantanément , à un vitesse plus grande que celle de la lumière, ce qu’il y a ou n’y pas dans l’autre valise..
J’ai trouvé ce raisonnement un peu fumiste, seulement une illustration.
@+ -
mais oui geo6... l’establishment scentifique est comme les médias et la politique voyons... très ouvert !!! A tous !! c’est e x a c t e m e n t comme la star ac, tout le monde y est convié pour se faire torturer les méninges et sera un jour une superstar !!! ... Mêm Warhol l’avait annoncé !!! Un prophète !! Chacun son quart d’heure de gloire... ah ben oui ça vaut vraiment une vie à l’usine alors...
D’ailleurs l’existence elle-même n’est faite que pour qu’on place une statue à votre effigie sur la place du marché et qu’on écrive sur voitre tombe !!! « Il était gentil quand même »
...
allez dire cela à Socrate qu’il vous rie au nez
ou ... au hasard... aux somaliens... mais la liste est tellement longue...
Nicolas Tesla, ça ne vous dit rien ? normal... on utilise toutes ses découvertes, mais c’est Einstein qui est étalé dans les livres d’histoire... les bombes ya rien de mieux pour les rothschilds.
merde.. me voici terroriste sous la nouvelle et sublime et salvatrice loi d’Obama, dite « hate-crime »... il est interdit de haïr des gens qui tuent des bébés et s’amusent à handycaper tout le monde, voyons. Mêm Jesus l’a dit, veuillez tendre l’autre joue...
NON pas quand on assassine vos enfants !!! ça il ne l’a pas dit !!! Mais bien « tout ce que vous faites à l’un de ces petits c’est à moi que vous le faites ! »
ah les divins bienfaiteurs souriants... on leur doit tout... selon la « version officielle » de l’histoire... la sacro-sainte là, dans leur livre en deux parties qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre et pour lesquelles grandes sagesses type Adam et Eve, doivent nous voir courber l’échine jusque dans la tombe !!
... ils ont réussi à coller le diable et le dieu d’amour ensemble... faisant croire aux ouailles que l’amour est forcément sadique et que le dieu d’amour est celui des bourreaux...
qui aime bien châtie bien en est une résultante très probante... pas sclérosante du tout... aussi digeste qu’un mashmarloff...
les patriarches protestants adoraient... et les orphelins étaient jetés à la rue comme des chiens. Il fallut quand même Pestalozzi pour lever un sourcil sur les souffrances des enfants... cool hein ? 19e siècle. Comme Henri Dunand, avant lui les blessés sur les champs de bataille servaient de pâtures aux corbeaux.
mais les Bilderberg adorent l’ôdeur des cadavres et des charniers apparemment !!
mais quelle belle religion les mystères d’Eleusis !!! Oh Isis suces-moi !!! (oui, continue monica, c’est bien, tu graviras une marche supplémentaire... mais bon... on comprend la verte initiation qui franchit les hauteurs sublimes de l’establishment. Pervertir la tendresse naturelle entre les aom pou les plonger dans la prostitution, ils adorent.
Qu’est-ce qu’ils se sont marrés pendant 4000 ans ces lignées hein ?
mais comme c’est beau les GRANDS mystères qui valent des années d’initiations et de diplômes durement gagnés pour gravir les marches de la très sainte pyramide... pour ne jamais arriver au saint des saints réservé aux enfants bien nés voyons... de la belle Inanna aux jambes aussi écartées qu’assassines. En Bretagne on l’a appelée Morgane figurez-vous. Un très beau culte en souvenir d’une folle.
Et puis Gutenberg, avant les Bilderberg, les génies incontestés, les dieux souverains d’un monde rendu infernal par leurs gentils soins...
...
nulle trace des rouleaux imprimants sumeriens dans nos livres d’histoire.
Amusant ? Les tenants n’ont jamais voulu que l’humanité ni évolue ni ne progresse, seule la technologie les intéresse pour leur agenda personel.
Ce chemin de l’évolution de sa conscience l’humanité se le doit à elle-même, depuis Thermopilès et à quelques aides tenaces qui auront accompagné et tenté de préserver son évolution et ses mémoires. Mais on va encore m’accuser de vouloir me mettre en avant si je vous en dis plus alors tcho bonne.
un article courageux auteur -
« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Albert Einstein
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Mais apparemment, de nos jours, il ya de nombreuses personnes plus intelligentes que lui dans ces commentaires !!??
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Je ne vous poserai qu’une question : Einstein, qui n’a mis aucune référence dans son célèbre papier de 1905 pourrait-il aujourd’hui publier ?
Soyons sérieux, la rigueur des référés et leur conformisme sont des boulets que tire la science tous les jours, quand encore ils ne se trompent tout simplement pas, ce qui m’est personnellement arrivé et qui a été reconnu plus tard !
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bonjour dom
tu aurais du poursuivre.
cordialement.
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Cogno2 9 novembre 2009 11:36Les sciences dures sont basées fondamentalement sur les maths.. et l’esprit humain.
Or la physique à depuis longtemps dépassé les limites de l’esprit humain, et les mathématiques ne peuvent être mis en défaut.
Ainsi si l’on peut concevoir ce qu’est un grain de matière, si on peut concevoir ce qu’est une vibration ou un phénomène ondulatoire, la nature de la matière, qui réponds aux deux concepts simultanément, nous à jamais est inaccessible.
De même, si l’on conçois très bien un espace à 3 dimensions, un espace à « n » dimension (chose courante en mathématiques), nous est à jamais inconcevable.Chaque théorie alternative que vous appelez de vos voeux, va encore plus loin, et est encore plus ésotérique que la physique quantique, ce qui va un peu, voir complètement à l’encontre du sens de cette article.
Le force de l’esprit humain, est d’avoir dépassé ses propres limitations, nous manipulons des concepts que nous ne pouvons nous représenter.
Quand à associer Dieu au hasard, je suis désolé, mais c’est une sacré poilade, si dieu est hasard, nous sommes le fruit du hasard (ce qui ne colle pas avec Dieu), et les religions sont de vastes fumisteries (ce que je crois qu’elles sont mais pour d’autres raisons).
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je pense qu’associer Dieu au hasard est maladroit mais si on parle en terme d’information on dirait que le hasard est la part d’information pas accessible à l’homme... (l’etat précis d’un systeme quantique a un instant t et non pas les etats possibles de ce systeme ce a quoi nous avons acces aujourd’hui)...
dans une approchae « informationelle » on peut alors imaginer un ou des etres ayant un niveau d’information superieur...
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Il me semble que la fameuse phrase « Dieu ne joue pas aux dés » fut prononcée par Einstein car il ne parvenait pas à s’accomoder au principe d’incertitude inhérent à la mécanique quantique, justement.
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Très Cool, j’ai pas tout compris même si cet article est destiné à la place publique.Comme il n’y a pas de hasard, il n’y a pas de dieu.
C’est un article pour la laïcité scientifique ?
Vole ptit papillon
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Bon, au delà de quelques excès poétiques (Dieu..) et autres erreurs (19eme siècle), vous semblez plaider pour le risque de l’erreur en matière de recherche scientifique, pour la valeur heuristique de l’erreur.
Vous frôlez la vérité quand vous évoquez Lyssenko.
Quand on réflêchit sur la science, Popper est inévitable. Mais, moins connu, un autre penseur libéral Michel Polanyi avait dès 1951 critiqué la planification en matière scientifique dans « La logique de la liberté ». Une réflexion toute d’actualité à l’heure où triomphent des institutions politico-scientifiques comme le GIEC.-
@Péripate,
En temps de guerre la planification de la science fonctionne pas mal, lire par exemple les histoires du projet Manhattan ou celle de la production massive de la pénicilline..
Mais on n’est pas tout le temps en temps de guerre.
En ce qui concerne Lyssenko, puisque vous en parlez et simplement « pour le fun ». la lecture des minutes de l’Académie des sciences d’URSS est un petit régal.
- Lyssenko convoqué devant le Président de l’Académie section biologie, en vu de son « débarquement ».
- Le Président lui demande : Vous dites qu’un caractère acquis peut se transmettre à la descendance, comment expliquez vous alors que les Juifs mâles criconcis à leur naissance, et cela depuis des milliers d’années, ne transmettrent pas ce caractère à leurs descendants ?
- Le Président demande : Comment epliquez vous que les femmes naissent vierges alors que leurs mères ne l’étaient plus au moment de leur conception ?
On sent bien là toute la finesse de pensée du « réalisme soviétique »..
Mais c’était pour le « fun ».
@+ -
Oui, la planification peut sans doute pour un temps accélérer ou même réellement rendre possible des réalisations concrètes. Mais gouverner la science, c’est comme conduire d’une main une machine avec des milliards de leviers. Pas commode....
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@ l’auteur,
D’accord avec vous sur la résistance au changement, cf. Planck qui déclarait malicieusement que pour imposer une nouvelle théorie, il fallait attendre que les tenants de la théorie précédente décèdent..
Cependant, cela révèle à mon avis surtout que les chercheurs sont des êtres humains comme les autres, défendant leur bout de gras et soumis à la subjectivité. D’ailleurs, même si le but ultime de la science est d’accéder à une forme d’objectivité, sans subjectivité, sans acharnement, sans aveuglement, point de découvertes..De plus, l’aspect stagnant de la science tient aussi en bonne partie au processus de validation rigoureux et nécessairement long qu’exige la théorie autant que l’expérience. Si on sautait sur n’importe quel article remettant en cause la quantique ou la relativité, on changerait de théorie au moins 10 fois par jour (d’autant plus depuis l’avènement d’internet).
La science me semble donc le résultat d’une tension entre ces deux poles : acharnement (toujours en partie subjectif) des tenants d’une théorie, et méfiance (toujours en partie subjective) face aux fondements et aux consequences de celle ci.
Cela étant dit, peut être est on effectivement parvenu à une limite de l’esprit humain, peut être le chateau de cartes va t il s’écrouler, pourquoi pas.
Pour être plus prosaïque, je suis personellement inquiet de la progression rapide et sans discernement du « financement sur projet ».
Réclamer d’un chercheur qu’il prévoit à l’avance ce qu’il va trouver et comment il va le trouver fonctionne dans certains domaines proche de l’ingénierie, mais peut se révèler catastrophique et mener à la stagnation que vous décrivez en science fondamentale, en accentuant les effets de mode.-
L’auteur ayant abordé le sujt des monopôles magnétiques de Georges Lochak, je vous signale :
Le mardi 17 novembre 2009 à 17 h 45 à l’Ecole Militaire (amphi Louis), l’Amicale de la Défense NBC et l’Association de l’Armement Terrestre vous convient à une conférence du Professeur Lochak, éminent chercheur dans le domaine de la physique mathématique, élève de Louis de Broglie et actuel Président de la Fondation Louis de Broglie à Paris, mais aussi un écrivain et un philosophe scientifique, qui sait se mettre à la portée de non spécialistes.Dans la conférence qu’il a accepté de nous faire, il nous montrera comment, en matière de recherche scientifique, études théoriques et expérimentales se complètent, l’expérience précédent souvent la théorie, mais parfois aussi, la théorie apportant de nouvelles découvertes, suffisamment révolutionnaires pour que la confirmation pratique ne suivent qu’au bout de quelques années.Le professeur Lochak a « inventé » une forme nouvelle de l’équation de Dirac , correspondant à une particule complémentaire de l’électron, et qui serait un « monopôle magnétique », particule de masse négligeable, sans charge électrique, mais possédant une « charge magnétique » et qui s’apparenterait plutôt à un neutrino dans un état excité.Un flux de « monopôles » est capable de produire sur son passage pendant des temps très courts, des champs magnétiques extrêmement intenses, de telle sorte que des interactions à très faible énergie seraient possibles, non seulement sur les cortèges périphériques électroniques des atomes, mais également sur leurs noyaux, susceptible de créer des transmutations tout à fait insolites.Malheureusement aucune vérification expérimentale n’a été faite pendant des années.La confirmation de cette théorie est venue paradoxalement de chercheurs soviétiques, qui tentaient d’élucider certaines circonstances et constatations inexpliquées de l’accident de Tchernobyl et sont parvenus à trouver des explications inédites de ces phénomènes en s’appuyant sur la théorie du professeur Lochak.Ces résultats étant insolites, ils ont alors essayé de produire des flux de mopôles et de confirmer par des expériences pratiques certaines de leurs hypothèses et ont découvert alors des phénomènes étonnants, bouleversant nos connaissances en matière de radioactivité et il semble qu’une ère nouvelle s’ouvre en matière de physique nucléaire pratique.Monsieur Lochak avait également prévu que les champs magnétiques solaires doivent exciter une partie des neutrinos sous la forme de monopôles : seule une petite partie quittera le soleil et ceux d’entre eux qui font route vers la terre devraient se diriger vers les pôles magnétiques terrestres. Des observations faites par une expédition de Jean-Louis Etienne au Pôle Nord ont confirmé la présence de ces monopoles.La conférence de monsieur Lochak devrait piquer notre curiosité scientifique, car dans une certaine mesure, le « rêve des alchimistes » devient presque réalité. !Si vous avez accès à l’Ecole Militaire, vous pouvez vous rendre directement à la conférence.Dans le cas contraire, si vous souhaitez assister à cette conférence, veuillez, je vous prie, téléphoner, au Secrétariat de l’AAT, ( téléphone 01 41 48 73 51) ou envoyer votre demande à [email protected] par mail.Cette thèse est rejetée pour des raisons bien simples :
Ils ne rentrent pas dans la modèle standard.
Il est impossible de peigner intégralement les poils d’une sphère.
Corollaire :
Il est impossible de recouvrir intégralement la surface d’une sphère
d’un tourneur non nul, de sens uniforme.
Le monopôle magnétique n’existe donc pas.
Sauf qu’il est bien pratique, voir ce papier publié par une UMR du CNRS :
http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00404953/fr/
@+-
La science, telle qu’on la conçoit aujourd’hui, est née dans la Grèce antique.
ça commence mal, la science à l’époque est empirique, depuis 2,3 siècles elle est expérimentale. Une sacré révolution.
Je conçois parfaitement qu’il est difficilement acceptable d’imaginer certains phénomènes de la physique moderne, en particulier parce qu’elle est très éloigné de l’intuition et que pour avancer dans la théorie on utilise désormais des mathématiques qui décrivent l’univers avec 12 dimensions ou plus. Ceci dit l’expérience montre que ça marche. Et ça fait finalement longtemps qu’on l’a accepté, on ne va pas ressortir les discussions entre Einstein et Bore.
Mais la question que pose l’article n’a rien de scientifique, la science n’est pas morale. Elle n’a pas de message à transmettre, elle n’a pas de sens précis. Pourquoi en chercher un ?
Si 2 photons éloignés de 17km ont décidés de ne pas avoir d’états physique, et bien c’est une très bonne chose, ça veut dire qu’il y a encore des tas de question à se poser. Un astronome ne voit que 25% de l’univers, reste 25% d’énergie noire et 50% de matière noire (en gros). Est ce que ce sont les yeux de l’astronome qui sont à changer ou toute l’astro-physique ? c’est plutot encourageant de se dire qu’il y a une terra incognita à découvrir, et pour ça il faut des accelerateurs de particule, de télescopes, de l’argent. Ce n’est pas la science qui fait fausse route mais le budget scientifique en France.
merci aux chercheurs en physique quantique d’avoir découvert les effets de la dispersion chromatique non linaire sans laquelle les fibres optiques et internet n’auraient pu exister, et mon message n’aurait pu être transmis.
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Mais la question que pose l’article n’a rien de scientifique, la science n’est pas morale. Elle n’a pas de message à transmettre, elle n’a pas de sens précis. Pourquoi en chercher un ?
Désolé , mais la science se doit d’être morale......science sans conscience n’est que la mort de l’âme
Et c’est malheureusement ce à quoi , nous sommes exposé actuellement..... -
Excellent papier !
Le hasard n’existe pas dans la nature , Dieu ne joue pas aux dés (comme disait Einstein.) ce que l’on nomme hasard n’est en fait que notre incompréhension de la complexité relative des événements.....
Et la science n’est rien d’autre que la recherche de l’existence de Dieu ou de son inexistence.....et est devenue un vaste marché de l’individualisme , attirés par le graal du revenu matériel sans partage pour celui qui trouve la pierre philosophale...
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Et si Geneste faisait fausse route ?
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Merci pour cet article, dont je partage les prémices et les conclusions.
Dans ma discipline (la psychologie dite pompeusement « fondamentale ») les expériences menées en « laboratoire » sont faites uniquement pour valider des modèles théoriques. Le formatage des démarches et des publications est extrêmement appauvrissant. Les chercheurs enfoncent la plupart du temps des portes ouvertes, en utilisant des paradigmes qui sont très éloignés des conditions de la vie réelle. Rares sont ceux qui osent créer des paradigmes écologiques.
Ajoutons le caractère très délétère de ce type de recherche pour la pathologie en général. Elle est considérée comme un domaine permettant seulement de valider des modèles, et non pour elle-même. Ces basses oeuvres sont laissées à la « psychologie appliquée », mal considérée évidemment.
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Ben si : si la démarche est scientifique. Je pense à certaines méthodes de la psychologie cognitive. Freud en a rêvé, le cognitivisme l’a fait...
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A Colre et Léon,
Je pensais évidemment à la psychologie cognitive... Science sans doute « molle » par rapport aux sciences « dures », elle est quand même répertoriée en tant que telle par les Instituts de Recherche Scientifique...
Je pointais simplement le fait que l’on y retrouvait beaucoup de traits d’appauvrissement dénoncés par l’auteur de l’article, aggravés justement par le fait qu’elle est une science « molle », obligée de « singer » les sciences « dures » pour paraître scientifique....
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Bonjour Monica,
Je vous trouve « dure » avec les sciences « molles »…
Il y a dans les sciences humaines des méthodes parfaitement scientifiques, avec de l’expérimentation, du prédictif, de l’hypothetico-déductif, et tout le toutim ! Quant à l’ « appauvrissement » que vous évoquez, je me demande si vous ne pensez pas au côté « réducteur » des modèles…
(mais entre nous, désolée, mais je n’ai pas lu l’article de l’auteur… pas eu le temps -pardon l’auteur ! c’est juste la remarque de Léon sur laquelle je suis tombée par hasard et qui m’a fait réagir )
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Coucou Colre,
Bon je suis dure, c’est vrai, avec ma science molle... Mais on devrait être très auto-critique dans sa discipline pour la faire avancer. De même j’avoue préférer l’humour d’auto-dérision que l’humour qui attaque autrui. Question de goût
Je parle hélas d’expérience lorsque je fais état des porte ouvertes enfoncées, d’une approche réductionniste répétitive visant à la validation de modèles sans grand lien avec le fonctionnement complexe de l’être humain, du langage volontiers abscons et jargonnant de certains chercheurs dans ma discipline...
Geneste tape juste lorsqu’il pointe certaines dérives scientistes actuelles. Il faut bien critiquer pour nous sortir des carcans. La critique est en soi une action.
Bien cordialement.
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bonsoir Monica,
Alors là ! si vous me parlez de jargon, d’enfonçages de portes ouvertes ou de métaphores scientistes… je vous suis totalement ! vive « Sockal et Bricmont », et… non, pitié, pas Lacan… Mais après tout, vous adorez peut-être le « Maître »...
(je vais peut-être lire l’article… mais sur AV, il est rarissime que l’on ait des articles acceptables dans le domaine scientifique, alors je me méfie et je fuis, il y a tant à lire de bien !)
Bienvenue sur le site, mais si vous dites « préférer l’humour d’auto-dérision à l’humour qui attaque autrui », vous risquez de mauvaises surprises !
Bien cordialement
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Merci de votre accueil !
Waouh, non, pas le Maître... Damned.
Pour l’humour, ayant fréquenté une agora très close (un oxymore qui me parle très très fort) auto-proclamée Média à part, j’ai subi l’épreuve du feu... et j’ai pris la poudre d’escampette. Je suis donc vaccinée et même mithridatisée, ce qui me conduira à la réserve prudente
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@Colre,
Vous citant Sokal et Bricmont...Bricmont !
Vu la production de Bricmont et vos contributions ici, je me dis que vous n’avez peur de rien.http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bricmont
http://fr.wikiquote.org/wiki/Jean_Bricmont -
et si dieu y jouait aux dés ? mais qu’il savait tellement bien les jeter qu’il saurait a l’avance sur quelle face il s’immobiliseraient ?
en gros, c’est ce que fait la nature. cause -> effet.
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Allez, pour vous distraire, je vous livre la réflexion que Dieu a faite sur la science, il n’y a pas très longtemps :
le langage de la science est comme l’ombre, je suis la Lumière, il est comme la mort, je suis la Vie.
Si ce n’était pas Dieu, je dirais qu’il ne manque pas d’air, celui-là. Pour moi, la Science c’est très bien quand elle s’occupe de sciences. Mais, comme on le voit dans notre société actuelle, si la Science s’approprie, par le moyen d’une dictature invraisemblable, le sort de l’humanité, alors je ne vois guère que Dieu qui puisse remettre les pendules à l’heure. Eh bien , tant mieux, on aura enfin la preuve de son existence. Pour la Science l’homme peut vivre 120 ans, c’est pas mal ! Pour Dieu, l’homme peut vivre une éternité. A voir. On vous demanderait de choisir ,dans l’instant qui suit, une des deux options, vous feriez quoi ? Tiens, à ce propos, pour ce qui est de la vie après la mort, je trouve que la science n’avance pas beaucoup ! Alors quoi, ça dort ? J’ai perdu mon père le 7 octobre dernier, il avait 101 ans, ce n’est pas une catastrophe ! Actuellement je suis en train d’appliquer une technique pour lui aménager un coin confortable, là où il est. Evidemment, la technique que j’applique, ce n’est pas la science qui l’a trouvée. Voilà, c’est tout simple...-
« Et si la science du vingt-et-unième siècle faisait fausse route ? »
C’est plutôt la science du XXe siècle qui avait égaré le XXIe... qui dégénère !
De la « comédie française » on est arrivé à la « comédie européenne », qui l’année passée seulement avait échafaudé la structure du cirque scientifique aux alentours du Lac lunaire dans le but d’ émerveiller un large public et surtout pour faire admettre l’invention de la « particule de Dieu » par des spéléologues qui provoqueraient une « cognitude hadronique » ....J’étais le seul sur la planète Terre à avoir dénoncé la supercherie et je suis très satisfait de ma petite personne, je suis allergique au mensonge quel qu’il soit !
Après l’échec des uns et des autres, pourquoi ce silence quantique sur un projet utopique qui avait englouti des milliards ? Où en est le LHC de toutes les cognitudes ?
Mohammed.
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Paul Muad Dib 9 novembre 2009 17:20@ mohammed : bien pesé votre propos, a mon goût.
la science est un moyen selon moi, un moyen de survivre, on en a fait une finalité , par ignorance je pense..il y a deux choses sur la planète, les choses,animaux ,arbres ,mer,montagnes etc...etc..qui ne sont pas le fait de l’homme, et les chose du fait de l’homme...
l’homme ne pourra jamais faire un couché de soleil....le vent , redevenons modestes...
et puis, on a l’impression d’un retours a une cretinerie absolue , qui ne nous avait jamais quittée en fait, la « fucking » science n’a pas ouvert les esprits, il est temps de passer a autre chose...non ? -
Article intéressant, même si des erreurs déjà relevées le gâchent un peu. Vous posez les bonnes questions, à propos de la méthode de sélection des papiers. Vos réponses, par contre, me paraissent lapidaires et assez peu fondées.
Je ne vais pas nier l’existence du mandarinat, bien sur. Mais je tiens à préciser une chose : l’importance, dans le domaine de la recherche, du thésard. Donc du sang neuf, des personnes ayant des idées originales. Le thésard est au plus bas dans la hiérarchie de la recherche, mais il est en général écouté par ses supérieurs, et fait, assez souvent, ce travail de friche, de recherche de nouveauté dont vous regrettez l’absence. Ensuite, il en discute, informellemment, avec ses supérieurs. Qui, contrairement aux supérieurs hiérarchiques de nombreuses entreprise (France telecom me vient à l’esprit), écoute sérieusement les avis et idée de leur subordonnés. Puis ils amènent ce qui manque au thésard : l’expérience. Et ensuite, les petits noms s’ajoutent aux grand pour faire des papiers qui seront accepté si le contenue scientifique est mathématiquement juste. Et ces papiers peuvent être originaux, sous réserve que l’originalité apporte quelque chose et soit soutenue par des base logiques et expérimentale solides.
C’est souvent par ce biais que les nouveauté apparaissent dans le domaine de la recherche.
Le principal obstacle aux idées nouvelles porte un nom : restriction budgétaire. Puisqu’on nous demande sans cesse de rendre des comptes, alors que justement, on ne sait pas vraiment ce qu’on est censé trouver, on se focalise sur certains aspects, qui sont ceux qui ont l’aval des chefs, comme dans tout systèmes. Si les budget n’étaient pas si serrés, si le partenariat imposé avec les industriels ne nous obligeais pas à dépenser de plus en plus en « bling bling » (il faut voir la différence entre une conf full recherche et une conf en partenariat avec des industriels, les repas sont souvent plus luxueux dans le second cas que dans le premier...), si on ne nous demandais pas de suivre la mode de l’industrie (alors que ce ne sont que des modes sans base technique derrière), peut être que l’émergence d’idée nouvelles serait plus simple.@Monica
Il va de soit qu’en science, l’expérimentation (et non pas l’expérience qui n’est qu’un simple constat qui ne mène à rien) n’est là que pour permettre de valider ou d’invalider un modèle. A quoi servirait elle sinon ? Au final, ce qui permet de prédire les evenements, c’est bien les modèles. Sans modèle, il n’y a pas science, tout juste bidouillage.-
Cher Mycroft,
Pour comprendre ma critique sur la validation des modèles théoriques, il faut la replacer dans le contexte de la psychologie des processus pathologiques où je la posais.
Lorsque l’on s’intéresse aux processus cognitifs et émotionnels, s’en tenir à la seule validation des quelques modèles théoriques existants - balbutiants et éminemment falsifiables comme dirait Popper - aboutit à un appauvrissement considérable des connaissances à la fois sur les processus mentaux et leurs dysfonctionnements.
La pathologie a ceci de spécifique qu’elle fait littéralement exploser les modèles.... Elle oblige à avoir une approche intégrative, à l’opposé de l’approche segmentaire de l’expérimentation en laboratoire. La recherche n’est pas pour autant du bidouillage . Mais elle se confronte à une réalité dense et complexe qu’elle ne peut objectiver de la façon « habituelle ».
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Très bien analysé, Mycroft.
Pour, pour mettre en place un modèle, il faut au préalable avoir analysé un processus donné, qui ne peut être qu’expérimental. Prenons un exemple.Les modèles mathématiques proposés par Schrödinger et Dirac découlent de la découverte de la quantification de l’énergie lors des expériences de spectroscopie. Ils n’ont pas obtenus ces modèles à partir de considérations purement mathématiques.
Et le calcul hermitien sert essentiellement à manipuler les fonctions d’ondes solution d’équations utilisant ces opérateurs hermitiens tels que l’hamiltonien.
Ce qui est cool, c’est que, appliqué par exemple à l’atome d’hydrogène, le modèle mathématique en question permet de retrouver les résultats expérimentaux : c’est donc un bon modèle. Mais bien perfectible encore, puisqu’il n’est pas capable de déterminer parfaitement les énergies des transitions possibles dans les autres atomes que l’hydrogène.
Ce qui signifie aussi que les expressions mathématiques des fonctions d’ondes, qui représentent un résultat complémentaire du modèle, si elles permettent de décrire parfaitement la probabilité de présence d’un électron associé à une orbitale atomique donnée de H, ne sont que des approximations lors de la description des pp des électrons des autres atomes.
Divers modèles complémentaires sont alors utilisés, mais qui ne donnent pas de solution mathématique exacte, ne permettant qu’une approche de la réalité, limitée par la puissance des calculateurs utilisés.
C’est un peu comme la résolution numérique des équations du 5ème degré, la seule possible, puisque la résolution mathématique n’existe pas. Les solutions obtenues ne peuvent être qu’approximatives.
Donc, l’expérimentation n’est pas d’abord là pour valider un modèle. Elle est initialement la source de la connaissance, et en est aussi la validation, bien sûr.
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Mycroft je croiserai ce que vous citez comme principal obstacle la restriction budgétaire avec cet extrait commentaire de Robert Biloute :
"Pour être plus prosaïque, je suis personnellement inquiet de la progression rapide et sans discernement du « financement sur projet ».
Réclamer d’un chercheur qu’il prévoit à l’avance ce qu’il va trouver et comment il va le trouver fonctionne dans certains domaines proche de l’ingénierie, mais peut se révéler catastrophique et mener à la stagnation que vous décrivez en science fondamentale, en accentuant les effets de mode«Je suis aussi très inquiet d’autant plus qu’au delà de la recherche cela s’applique à toutes les fonctions d’études en entreprises où on tend à vous demander ce que vous aurez en sortie avant même d’avoir commencé et en plus de l’avoir chiffré et planifié.
On sait que c’est difficile voire impossible au vu de la très sérieuse »loi de hofstadter« concernant la difficulté de la planification dans le domaine de la recherche et du développementIl faudrait peut-être que tout ceux qui imposent ce type contraintes ait pu faire l’expérience de la recherche mais vu comment est »foutue" la formation universitaire dans ce pays c’est pas gagné
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Oui en effet, je partage l’avis de l’auteur. Vous prenez l’exemple de Galilée... Vous auriez pu prendre l’exemple de Wegner et la « dérive des continents ». On ne l’a pas cru pendant 50 ans, pour finir par dire « ah, oui il avait raison ».
En fait, la « vérité » du moment est celle que cautionnent la communauté scientifique. Si on n’avait pas fini par accepter que les continents bougent, on aurait dit encore aujourd’hui : « ce Wegner était un brave type mais trop têtu... il était fou ». Comme on a accepté la chose, on dit : « ce Wegner était un vrai scientifique, un visionnaire ! ».Concernant l’école : en effet, contrairement à ce que l’école prétend, elle n’est pas le lieu où on développe l’esprit critique. Au contraire, c’est bien un lieu d’endoctrinement où on inculque aux élèves que ça c’est juste, et ça c’est faux ; et si tu dis le contraire, t’auras une sale note.-
"On peut aussi citer René Guénon qui montre que la Science ne connaît que le quantitatif, et que de ce fait elle est d’essence aliénante. Bref, elle est toxique parce que ses présupposés philosophiques jamais avoués sont l’athéisme et le matérialisme.«
Que voilà bien des contrevérités !!!
Quand Einstein établi E=MC² (par exemple) c’est profondément qualitatif car il établit formellement l’équivalence entre la masse et énergie ce qui est une connaissance nouvelle.
Plus près de nous quand Aspect teste le paradoxe EPR, il tranche en faveur de l’intrication spatio-temporelle, cette connaissance a permis le développement de la cryptographie quantique.La science a toujours revendiqué ouvertement son matérialisme, mais elle n’est pas absolument pas athée d’ailleurs beaucoup de scientifiques de haut-niveau sont croyants et l’affichent. Ca veut dire simplement qu’on ne peut expliquer qu’en cherchant des causes naturelles car l’invocation du surnaturel n’explique rien et n’est qu’un signe d’ignorance (dire dieu est cause de ceci ou de cela revient finalement à dire que je ne sais pas alors autant l’avouer)
»Nous en sommes donc là en physique (pas seulement quantique, la relativité, par exemple, pose aussi bien des problèmes) et il serait temps que « les milieux autorisés s’autorisent à penser » qu’il est temps de laisser la parole à ceux qui proposent une alternative."Je ne suis pas d’accord avec l’auteur car s’il est vrai que localement il peut y avoir une réticence à la nouveauté ce n’est pas vrai à l’échelle mondiale. En effet il n’y a pas de chefferie mondiale pouvant obliger les chinois, les russes et tout le monde sur la planète à penser et faire la même chose. Je pense au contraire que la compétition économique mondiale est un aiguillon suffisant pour inciter à se démarquer car le laboratoire (et le pays d’accueil) qui fait un découverte sortant des sentiers battus empoche la mise et l’intérêt des autres laboratoires et autre nations.
Exemples :
- la mémoire de l’eau
- la fusion froide
Ont été défendues et suscitées un immense intérêt alors que ça ne marchait pas.
- la génétique et la biologie en général ont pris un essor considérable
- il existe plusieurs théories prétendant dépasser la relativité générale et la mécanique quantique en attente des dispositifs techniques permettant de les tester.En fait le vrai problème, c’est que (actuellement) seule l’économie (de marché) oriente la science vers ce qui est le plus profitable qui n’est pas nécessairement le plus utile, c’est l’économie de marché qui est quantitative avec pour seule mesure le profit et c’est ça qui pollue la science. Exemple : les recherches sur les énergies renouvelables ont végété jusqu’à maintenant parce les applications potentielles étaient non rentables, elles n’ont été relancées que par l’incitation politique face aux dangers qui pointent via des taxes, réglementations et subventions.
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La science purement matérialiste, ou plutôt captée par des matérialistes et des mal intentionnés, a déjà amené plusieurs civilisations droit dans le mur...
Science sans conscience n’est que vulgarisation et bombe à retardement... voir la bombe atomique...
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A tous ceux qui ont bien voulu participer à cette discussion.
Tout d’abord, merci pour vos réactions.
Je voudrais ensuite reprendre quelques points qui méritent d’être précisés et qui, je l’espère, répondront à quelques questions.
1- Dieu a fait couler beaucoup d’encre. Comme je l’ai déjà dit plus haut, le hasard qui correspond à une méconnaissance n’est pas contradictoire du principe de causalité. Par contre, en physique quantique, le hasard est intrinsèque et, en conséquence, est la causalité finale, il est donc Dieu.
2- Il y a pas mal de discussions sur la science et l’industrie. Je voudrais faire remarquer ici que l’industrie cherche des applications de la science. Au mieux, elle peut faire évoluer la science si cette dernière n’est pas trop loin de l’application. Ne rêvons pas néanmoins, à part dans quelques opérations de mécénat, l’industrie, en général, n’a pas vocation à faire progresser la science. Pour être précis, il faudrait distinguer entre technologie, qui s’applique essentiellement à l’industrie et science qui s’applique essentiellement au monde universitaire. Cela n’a cependant pas empêché, historiquement, d’avoir des ingénieurs qui ont été d’excellents chercheurs et des universitaires qui ont été d’excellents ingénieurs. Cela a malheureusement tendance à se perdre.
3- Je suis étonné que personne n’ait repris, dans les commentaires, un point que je considère comme fondamental dans l’article, celui des exemples négatifs. Personne n’a parlé de ce qu’on gagne de faire une ou des erreurs. Et pourtant, cela me paraît fondamental. Rappelons ici Popper et sa définition d’une science qui doit être falsifiable. La falsifiabilité est une sorte d’erreur. Quand on voit aujourd’hui la difficulté qu’ont les physiciens quantiques à remettre leur dogme en question, on est en droit de se demander s’il n’y a pas une sorte de déni de falsifiabilité de leur discipline. Et je ne devrais pas que focaliser sur la physique quantique. La thèse du réchauffement climatique par exemple, supporte, c’est le moins qu’on puisse dire, très peu la contradiction.
4- Enfin, si j’écris sur Agoravox, ce n’est pas tout à fait un hasard. Le débat d’idée est une part importante de l’essence de la vie, de la vie en société. Y a-t-il, aujourd’hui, un vrai débat, à égalité, en sciences, entre les tenants de la doxa et les autres ? Je ne le pense pas et cet article était une plaidoirie pour faire une plus grande place à une forme de contestation des vérités officielles, quand bien même ces vérités officielles seraient-elles La Vérité.-
bonjour geneste
personne n’a relever l’utilité des erreurs. geneste notre existence se déroule sur le mode échec, elle est partout présente et elle nous fait peur.
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bonjour geneste
article intéressant qui suscite le débat. je ne suis pas un scientifique mais depuis très longtemps je lis des livres et revus scientifique de tout domaine, pour ceux qui par leurs publications vulgarise leurs connaissances. sans cela leur champ me resterait fermé.
tu rappelais le cas de Lyssenko dans un pays ou il fallait que tout soit communiste y compris la science. les scientifiques ne sont que des hommes et à ce titre ils n’échappent pas aux travers de l’ego.
il existe néanmoins comme la rappelé un commentateur une structure de publication, qui fut trompé elle aussi, l’histoire fut relaté dans science vie qui fit une parution sur les tricheries dans le monde scientifique.ceci dit tu poses un problème plus fondamental, auquel la réponse est toujours oui à quelque moment qu’on se la pose, car c’est une interrogation existentielle.
n’ayant pas connaissance de la réalité du monde effectif, nous nous contentons de définir les images que produit notre cerveau par l’intermédiaire des sens qui composent l’humain, nous comprenons une part de conscience une part d’ésotérisme dans un ensemble heuristique.
la raison de notre existence nous échappe, cette recherche à donné naissance à la science par des chemins tortueux où se mêlaient tous les savoirs disponibles comme chez les alchimistes, avec des quêtes scientifiques et d’autres plus mythiques comme le rappelle Dom dans un commentaire. aujourd’hui nous y voyons plus clair en ayant sériés les champs scientifiques mais il a fallut à partir des années 1950 revenir à la pluridisciplinarité pour relier les découverte et les théories. comme en physique quantique celle des cordes est pressenti pour relier les quatre lois fondamentales du modèle standard.il est exact qu’aujourd’hui certains scientifiques se posent la question de savoir si la mécanique quantique est une réalité ou une vue philosophique.
j’ai le souvenir d’une rencontre avec des physiciens du pic du midi qui me disait que la science avançait et auquel j’avais répondu à la vitesse des instruments qu’elle peut se construire.
ceux-ci sont ceux que nous pouvons élaborer par la perception de notre environnement qu’il soit vu ou non par l’intermédiaire de matériels qui nous font découvrir ce qui est invisible à nos sens. il reste bien évident que des composantes de notre environnement n’ont aucune influence perceptible par nos sens, si ce n’est d’avoir une incidence intellectuelle par le renouvellement du souvenir de leurs connaissances que nous effectuons par l’apprentissage, et qui réorganise notre réflexion.il n’en demeure pas moins que par l’utilisation d’un langage mathématique nous faisons des réalisations, parfois lentement comme l’invention de l’assesseur, qui de la monté de l’eau d’un puits en 1600, au monte charge meurtrier dans les mines en 1800, à permis la réalisation des premiers buildings en 1859, lorsque l’arrêt de sécurité fut trouvé.
le bouddhisme tibétain associe la mécanique quantique à l’esprit tout comme toutes nos créations qui ne sont à leur yeux qu’illusions non parce qu’elles n’existent pas, mais parce qu’elles sont évanescentes.
qu’il nous faut entretenir nos créations en permanence, voire les renouveler et qu’elles sont attachés à notre existence et non au monde objectif dont nous ne sommes qu’une infime fraction. ils ne détiennent en cela bien sur aucune vérité absolu, mais permette de comprendre que tout ce que nous pensons est réalisable, car l’esprit humain ne peut être supérieur à l’environnement qui l’ordonne.
dans le même temps le langage sémantique qui détermine les choses et permet au travers de celui mathématique nos réalisations reste castrateur, car il ne peut définir au travers de ces mots l’infini.
il nous est donc toujours nécessaire d’interpréter nos formulations au travers de nos perceptions, du dedans comme disait Socrate, sauf comme je l’écrivais plus haut nous avons dépassé ce stade par la perception de modèles qui échappent à nos sens, dont nous n’avons connaissance que par l’intermédiaire des matériels utilisés et qui réorganisent seulement notre pensé.
ceci justifie pleinement que tu te poses cette question au delà des problèmes d’ego que tu as soulevé et des structures de stabilité que tu condamnes.cordialement.
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J’ai adoré les réactions du genre : le sage montre la lune et les fous regardent le doigt, y’en a une belle palanquée ici.
Oui pour ma part je suis bien persuadé que la science s’est largement mandarinisé et beaucoup de scientifiques le disent aussi, quelques exemples en vrac parmi tant d’autres :
- le dogme du big bang,
- le dogme Darwinien,
- le dogme de la théorie des cordes (qui n’a rien produit de concret d’ailleurs depuis plus de 30 ans)
etc.etc.
Qui se rappelle de cette expérience de jeunes chercheurs qui avaient enfumé des référés pour prouver la nullité conformiste du système : « vers une herméneutique de la mécanique quantique », un truc qui ne sortait que des gros mots sans rien de concret et que les mandarins ont applaudi des 2 mains.-
Vous avez parfaitement raison. Et si vous avez raison, c’est donc que vous avez partiellement tort. Je propose que l’on stérilise l’humanité pour cause d’imperfection.
Ce qui est intéressant dans les amalgames, c’est qu’ils ont, avantageusement ou pas, remplacés Dieu. Croire en ce que l’on dit, c’est déjà croire.Mais les croyants, c’est toujours les autres.Il faut reconnaître que la science a tout de même évolué, et tout de même grâce à une partie de l’humanité. Définir la Science par la médiocrité de ceux qui en sont acteurs, c’est parler des acteurs, ce n’est pas parler de la Science.La Science est un savoir chèrement acquis offert à la collectivité, ce qu’en fait ou ce qu’en pense les individus n’a rien à voir avec la Science, mais plutôt avec la confusion des genres.Pierre Meur -
Il est amusant de constater les réactions à un article. On serait bien en peine de créer un algorithme permettant à une ie de faire le tri entre une réaction qui est utile au fond de l’article (et non pas à la finalité de l’auteur) et ce qui contribue au nivellement par le bas.
On est l’information que l’on contient et on réagit en fonction de celle-ci et de notre capacité à nous ouvrir à une autre information que l’on ne possède pas encore.« La décohérence est la perte de cohérence d’un objet possédant plusieurs états superposés dans un système à x dimensions, par une observation à partir d’un système comportant moins de dimensions que le premier. »C’est même en fonction de cette définition de la décohérence en mécanique quantique, que l’on peut affirmer que jamais un être humain (un point de vue) ne sera jamais d’accord avec un autre être humain (un autre point de vue) sur un même sujet (une superposition d’états de points de vue).La réalité sera toujours la réalité, et le point de vue sur cette réalité sera toujours fonction de l’observateur. Les scientifiques ne participent pas du même esprit, il est donc logique donc inévitable de constater les divergences de points de vue, même au niveau scientifique.Les scientifiques adorent le formatage parce qu’il permet à tous d’avancer en adoptant la même hypothèse. Un nouveau formatage doit donc faire ses preuves pour remplacer le précédent.Au pays des aveugles, les borgnes sont roi. Le savoir scientifique évolue par essais et erreur, et même si les essais doivent être validé par un protocole rigoureux, ils restent des essais. Quand aux erreurs, elles ne deviennent vérité que statistiquement ou démocratiquement.Ce n’est qu’à posteriori que l’on peut juger les actes des êtres humains, mais à priori, bien malin, ou présomptueux, est celui qui peut prédire qu’il aura raison contre tous les autres.Toi lecteur, tu n’as pas aimé ce post. Comme je te comprend. Le silence est d’or et a toujours raison, mais l’inconvénient c’est qu’il n’a jamais tort. C’est de nos erreurs que l’on apprend. Alors j’applaudis l’auteur de cet article qui a osé braver la foule conspuante qui veut le lyncher.Je crois que l’humanité adore la polémique encore plus que la vérité. La vérité, c’est tellement peu enthousiasmant. Dieu est un grand comique, et s’il n’existait pas, il faudrait vraiment l’inventer. J’aime bien penser « Dieu ». Y croire, c’est croire en nous. C’est ça l’hérésie, et c’est de nous sentir hérétique qui nous plaît.Adorez-moi, crucifiez-moi (la lapidation est plus à la mode), mais ne me dites pas que je vous suis indifférent-
bonjour pierre
excellent commentaire. notre fragilité se cherche des certitudes, dont l’usage permet pour les plus audacieux de partir à la recherche d’un mythe qui est la découverte de l’incertitude. pour ceux que ça n’effraie pas, c’est le monde de la relativité dans lequel nous ignorons ce qu’est la normalité car tout ce qui existe, et que nous sérions en bien et mal du fait de notre culture, a une raison d’être, et tout ce que nous pensons une chance d’exister mais pas forcément comme nous le définissons, car nos mots ne peuvent définir ce que nous avons qualifié d’infini, ou de dieu.
ceci est compris depuis longtemps, c’est pour cela qu’il est écrit dans les livres fermés qui ont la prétention de décrire le monde en quelques milliers de textes, que personne ne se faire une représentation de dieu. cela ne les a pas empêché en sont nom de nier leur propre compréhension du monde, où s’y mêle des analyses pertinente et des rituels ignorant et dangereux que la foi en le doigt l’emporte sur l’astre qui brille. en science aussi nous avons ce risque.
cordialement.
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Typiquement j’adore ce genre d’article. il nous montre ce qui donne de l’agilité aux pseudo-sciences, agilité que les sciences dures semblent mystérieusement refuser en ce moment.
Jocelyn.
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« En fait le vrai problème, c’est que (actuellement) seule l’économie (de marché) oriente la science vers ce qui est le plus profitable qui n’est pas nécessairement le plus utile, c’est l’économie de marché qui est quantitative avec pour seule mesure le profit et c’est ça qui pollue la science. Exemple : les recherches sur les énergies renouvelables ont végété jusqu’à maintenant parce les applications potentielles étaient non rentables, elles n’ont été relancées que par l’incitation politique face aux dangers qui pointent via des taxes, réglementations et subventions »
......................Non.L’économie de marché est là pour procéder à l’allocation des ressources économiques et c’est la rareté relative de ces ressources qui oblige à faire des choix.Si la ressource n’était pas rare, on pourrait procéder à tous les investissements que l’on voudrait sans jamais compter, mais ce cas de figure n’existe pas sur la Terre, il n’existe que dans le monde fantasmé des Bisounours.Pour le cas des investissements dans les énergies renouvelables, ils ne pouvaient prendre leur essor que lorsque les besoins fondamentaux d’énergie seraient satisfaits. Or ces besoins fondamentaux ne pouvaient être satisfaits que par les énergies non-renouvelables C’est ainsi.Et c’est toujours le cas aujourd’hui, car il est difficile d’obtenir de l’énergie électrique avec des cellules solaires quand il fait nuit, de même qu’il est difficile d’obtenir de l’énergie électrique avec des éoliennes quand il n’y a pas de vent.De même qu’il est difficile à un non-spécialiste de parler de la mécanique quantique,de même il serait souhaitable que les non-spécialistes s’abstiennent de parler d’Economie.-
bonjour frédéric
s’il ne fallait parler que de ce qui est une vérité absolu et incontestable nous mourrions sous un grand silence. ce que tu avances n’est pas faux ,mais c’est ce mécanisme qui permet la circulation de l’information partagée. nous pêchons souvent en confiant nos destins a des modèles déterministes, ceux dont tu parles, alors que de notre ignorance la vie est aléatoire, de fait la combinaison nécessaire des deux donne l’évolution.
cordialement.
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Je ne vois pas bien pour quelle raison ou par quel miracle l’institution scientifique serait exemptée de la dialectique de l’instituant et de l’institué qui travaille toutes les institutions, et pourquoi les gens en place ne seraient pas habités par la tendance à privilégier ce qui conforte leur position et à refuser ce qui risque de la déstabiliser. On peut résister à cette tendance, mais il y faut beaucoup de probité intellectuelle de conscience morale, d’ouverture d’esprit… et de modestie ; c’est beaucoup demander. Quant à ceux qui veulent innover, à eux d’apprendre à faire en sorte que leur problème devienne celui de ceux qui n’en veulent rien savoir.
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"L’économie de marché est là pour procéder à l’allocation des ressources économiques et c’est la rareté relative de ces ressources qui oblige à faire des choix. "
1) C’est faux en pratique comme le prouve l’existence du chômage de masse et la non utilisation de ressources importantes (jachères volontaires ou abandon des terres notamment) : des ressources humaines et matérielles immenses sont non utilisées car non rentables en situation concurrentielle.
2) Les économistes du marché affirment que la pénurie n’existe pas (ce qui est faux) selon le dogme que la demande (solvable) entraîne automatiquement les investissements qui annulent la pénurie, ainsi ils nient la pénurie relative des non renouvelables annoncées par les géologues dans les prochaines années
3) Le véritable choix du marché est le profit maximal, les activités non profitables sont abandonnéesJe vais illustrer le choix du marché pour l’utilisation des OGM dans l’agriculture, ils sont produits par des sociétes fabricant des produits phytosanitaires et sont conçus dans la logique qui a conduit à l’utilisation des produits phytosanitaires et n’ont pas pour objectif de résoudre le problème posé par les limites des produits phytosanitaires :
- maïs BT : pour faire face à l’augmentation des résistances du parasite on met en place une stratégie encore plus puissante d’éradication en faisant produire l’insecticide pas la plante elle-même
- colza : on immunise la plante contre les herbicides afin de pouvoir augmenter la puissance des traitements contre les adventices
Dans le deux cas la continuation de la même stratégie avec de nouvelles technologies conduira un peu plus tard de nouveau à l’impasse. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler une allocation optimale des ressources, en revanche on voit très bien le profit immédiat qui est en tiré.Pour le cas des investissements dans les énergies renouvelables, ils ne pouvaient prendre leur essor que lorsque les besoins fondamentaux d’énergie seraient satisfaits. Or ces besoins fondamentaux ne pouvaient être satisfaits que par les énergies non-renouvelables C’est ainsi.Ce n’est la bonne raison, les vrais raisons sont :
- ne pas tenir compte des externalités des non-renouvelables ce qui augmenteraient leur prix
- ne pas tenir compte du fait qu’elles soient non renouvelables ce qui obligerait à anticiper les alternatives
- profiter de l’abondance des non renouvelables et les exploiter sans retenue ce qui conduit
surtout à leur gaspillage : le triple des besoins fondamentaux à service fonctionnel équivalent par rapport à une utilisation efficace.
- absence de volonté politique (mis à part l’essor du nucléaire, en particulier en France, qui n’est pas le fait du marché mais un choix politique).
A contrario, les renouvelables ont connus depuis longtemps un essor important dans les pays scandinaves ce qui contredit l’affirmation.Le marché ne voit pas les gaspillages se fiche des externalités et ne tient pas compte de la dimension temporelle de l’allocation des ressources au delà de quelques années : le marché choisi la facilité et conduit à une mauvaise allocation des ressources. Le gaspillage et les externalités sont des sources de profit supplémentaires et même considérés dans le PIB comme de la création de richesses.
Et c’est toujours le cas aujourd’hui, car il est difficile d’obtenir de l’énergie électrique avec des cellules solaires quand il fait nuit, de même qu’il est difficile d’obtenir de l’énergie électrique avec des éoliennes quand il n’y a pas de vent.Ca ne justifie pas un totale absence de développement pendant des décennies. Ce n’est pas parce les non renouvelables peuvent répondre à tous les besoins qu’ils doivent répondre à tous les besoins. La monomanie est contradictoire de l’allocation optimale des ressources.
De même qu’il est difficile à un non-spécialiste de parler de la mécanique quantique,de même il serait souhaitable que les non-spécialistes s’abstiennent de parler d’Economie.Ce type de propos est tout simplement inadmissible et totalement non pertinent après le constat de la faillite des économistes qui n’ont pas vu venir la plus importante crise des 70 dernière années, ce qui confirme que la science économique n’est qu’une pseudo-science et faire que les spécialistes devraient se montrer beaucoup plus modestes.
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J’ai à peine lu quelques lignes que l’indignation me .. soulève :
« découverte du calcul différentiel qui a été faite par Leibnitz et que Newton a essayé de se faire attribuer. »Mentir comme un arracheur de dents ne vous dérange pas plus que cela ?On a même maintenant accès à des lettres de Newton qui furent consultés par un Leibniz qui devait s’engager à ne pas en faire étatref du livre wiki « James Gleick (trad. Christian Jeanmoujin, préface de Trinh Xuan Thuan), Isaac Newton. Un destin fabuleux [« Isaac Newton »], Dunod, coll. « Quai des sciences », Paris, septembre 2005, 294 p. (ISBN 2100487396) »Quant à la « physique quantique ».N’importe quel béotien sait distinguer « physique quantique » qui commence (officiellement pour les orthodoxes) en décembre 1900 par l’ajout de « -1 » par Planck à l’équation du corps noir, se poursuit par E= h v ( ou Delta E = delta h nu ) par Einstein.Quant à Heisenberg (et Bohr) ils sont les auteurs de la perversion de ce retour aux atomOs de DemocritOs. En 1927 et le consensus de Copenhague initie la MECANIQUE quantique.Je lirai, plus tard le reste ... Mais crains le ... pire !!!-
J’ai commencé par travailler dans un labo d’un grand groupe de transformation...
Et j’ai beaucoup appris en me trompant, sauf qu’à l’époque il n’y avait pas sanction, pas de procédure et pas l’infantilisation manière ISO, c’est à dire que je rectifiais assez vite et j’avais tout de suite un retour franc et direct si je me trompais...
N’oublions pas que c’est suite à certaines erreurs que de grandes inventions ont emmergé indirectement..
Dans l’industrie et l’imprimerie, j’ai testé des profils couleurs, des profils de conversion, en écoutant d’une oreille la direction technique, en regardant d’un œil les livres de « grosses tètes » théoriques, et en tentant dès que je pouvais une nouvelle combinaison ou une modif d’un profil existant !!
Pour cela il faut être passionné par le domaine qui nous occupe, être assez autonome, pas trop encadré, et pouvoir échapper à des contraintes de temps et de production et cela devient de plus en plus rare...
Plus ça va plus vous vous trouvez en opposition avec des gens qui font des procédures du standard, qui gèrent comme des comptables, et qui aboutissent à la mort de la création et de l’initiative...
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la recherche sera de plus en plus en opposition avec les financiers...
dans un autre domaine la photo haut de gamme trouve de moins en moins d’acheteur et les journaux privilégient le sujet, le prix, quitte à avoir de la basse def, au détriment de la qualité de la photo... beaucoup de photographe ferment leur studio, et il y a une vulgarisation de la technique et des prix qui entraine tout le monde vers le bas...
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Bonsoir/bonjour (2H du mat)
Il faut penser à Prigogine, et à sa remise en cause très dure du téterminisme de Laplace et de Newton, qui n’épargne pas Einstein. Prigogine considère que certains systèmes physiques « à l’équilibre » sont effectivement régis par des lois déterminées à l’avance, mais que d’autres, plus nombreux, loin de leur point d’équilibre, sont soumis à de bizarres « bifurcations », qui ressemblent à ce que nous appelons la Liberté...
Ce qui est important, et qui va dans le sens de cet article, c’est que le scientisme et le positivisme du 19ème qui semblaient s’opposer au dogmatisme chrétien, sont eux mêmes devenus dogmatiques.
Même Einstein, cette icône de la science moderne, est bousculé par Progogine, qui refuse l’idée que l’observateur modifie la chose observée. Pourquoi accepter cette absurdité, dit-il en substance, dans « La fin des certitudes » et d’autres textes.
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