Il est amusant de constater les réactions à un article. On serait bien en peine de créer un algorithme permettant à une ie de faire le tri entre une réaction qui est utile au fond de l’article (et non pas à la finalité de l’auteur) et ce qui contribue au nivellement par le bas.
On est l’information que l’on contient et on réagit en fonction de celle-ci et de notre capacité à nous ouvrir à une autre information que l’on ne possède pas encore.
« La décohérence est la perte de cohérence d’un objet possédant plusieurs états superposés dans un système à x dimensions, par une observation à partir d’un système comportant moins de dimensions que le premier. »
C’est même en fonction de cette définition de la décohérence en mécanique quantique, que l’on peut affirmer que jamais un être humain (un point de vue) ne sera jamais d’accord avec un autre être humain (un autre point de vue) sur un même sujet (une superposition d’états de points de vue).
La réalité sera toujours la réalité, et le point de vue sur cette réalité sera toujours fonction de l’observateur. Les scientifiques ne participent pas du même esprit, il est donc logique donc inévitable de constater les divergences de points de vue, même au niveau scientifique.
Les scientifiques adorent le formatage parce qu’il permet à tous d’avancer en adoptant la même hypothèse. Un nouveau formatage doit donc faire ses preuves pour remplacer le précédent.
Au pays des aveugles, les borgnes sont roi. Le savoir scientifique évolue par essais et erreur, et même si les essais doivent être validé par un protocole rigoureux, ils restent des essais. Quand aux erreurs, elles ne deviennent vérité que statistiquement ou démocratiquement.
Ce n’est qu’à posteriori que l’on peut juger les actes des êtres humains, mais à priori, bien malin, ou présomptueux, est celui qui peut prédire qu’il aura raison contre tous les autres.
Toi lecteur, tu n’as pas aimé ce post. Comme je te comprend. Le silence est d’or et a toujours raison, mais l’inconvénient c’est qu’il n’a jamais tort. C’est de nos erreurs que l’on apprend. Alors j’applaudis l’auteur de cet article qui a osé braver la foule conspuante qui veut le lyncher.
Je crois que l’humanité adore la polémique encore plus que la vérité. La vérité, c’est tellement peu enthousiasmant. Dieu est un grand comique, et s’il n’existait pas, il faudrait vraiment l’inventer. J’aime bien penser « Dieu ». Y croire, c’est croire en nous. C’est ça l’hérésie, et c’est de nous sentir hérétique qui nous plaît.
Adorez-moi, crucifiez-moi (la lapidation est plus à la mode), mais ne me dites pas que je vous suis indifférent