Bon article.
Je ne doute pas des calculs personnels des chiraco-villepinistes dans la bataille en cours. Mais n’est-ce pas le cas au sein de chaque parti, même des petites structures comme les verts ? N’est-ce pas inéluctable ? ça flingue aujourd’hui à droite, mais n’a-t-on pas vu de tireurs embusqués à gauche, à l’extrème-gauche, chez les verts...
Cependant, bien loin des guerres de personnes, ou de clans, et de leurs calculs, il existe aussi des électeurs plutôt à droite, QUI PEUVENT SE RETROUVER, dans les critiques des flingueurs à l’encontre de Sarkozy, qui ne supportent pas le personnage, qui ont presque aussi peur des militants lobotomisés par leur chef, que du chef lui-même, qui ne se reconnaissent ni dans un libéralisme effréné, ni dans un atlantisme irresponsable, ni dans un populisme de propositions visant à carresser l’électeur dans le sens du poil, mais riquant de produire un délitement supplémentaire du lien social, un braquage de groupes de populations les uns contre les autres, bref des effets secondaires pire que les maux que ces propositions visent à résoudre, des électeurs modérés, réfractaires aux coups de mentons autoritaires, aux annonces médiatiques, aux postures hypocrites de ruptures d’un chef cumulard, en poste dans le système depuis 30 ans, qui ministre de l’économie a participé au plombage des dépenses publiques, qui tient un discours libéral devant les patrons, gaulliste devant d’autres, dans des relations de connivence avec les journalistes, ou les mettant aux plis, des électeurs qui trouvent inadmissible qu’un ministre en exercice se permettent de critiquer la politique étrangère appliquée par le chef de l’Etat et le gouvernement en exercice, à l’étranger....
Je suis de droite, mais si j’avais été italienne, j’aurais voté Prodi contre Berluscuni. Face aux critiques permanentes de « lancement de machine à perdre » ou « de diviseur » dès qu’on ose penser que l’on ne se reconnait pas entièrement, ou pas du tout, dans cette ligne directrice, cette vision imposée, ce personnage, ce parti inféodé au culte de la personne, on en a parfois marre.
Je n’ai pas l’esprit assez borné pour suivre au pas cadencé ce qu’un parti ou des médias imposent comme allant de soi. Face à l’abcence de débat dans ce parti, face au dénigrement systématique de toute idée d’alternative ( de personnes) ou de toute modération (de projet), mon vote ira ailleurs, chez Bayrou, à gauche, ou blanc. A cela ne sera pas une « trahison » mais un vote de conviction (liée à un rejet, à une frustration, peut-être), mais une conviction tout de même.
02/12 12:06 - arturh
Bordelleur, t’as quel âge ? En tout les cas, pour un élève de collège, tu écris bien, (...)
29/11 13:45 - isis
29/11 13:42 - isis
29/11 10:04 - koz
Je doute que Juppé se joigne au complot des chiraquiens. Il a d’ores et déjà expliqué à (...)
28/11 11:28 - EDARI
@ David972 Si j’ai bien compris il faut que je me montre intelligent, donc je (...)
27/11 23:39 - lolokerino
encore cette vielle histoire entre giscard et chirac En politique, on est obligé de mettre à (...)
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