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Commentaire de Fredon

sur Climat : sauve qui peut !


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Fredon 11 novembre 2009 09:23

@epapel

Merci de votre intérêt pour le débat suscité par l’article.
Evènement hier soir, sur la 2, au 20 heures, on a pu entendre quelques secondes, Jean Jouzel (Vice-président du GIEC) et Vincent Courtillot (directeur de l’institut de physique du globe de Paris), répondre séparément aux questions du journaliste. Serait-ce l’amorce d’un débat ? Evidemment en 2 minutes, on a seulement retenu qu’il y avait débat. Et c’est, pour moi en tout cas, un évènement.
Le présentateur avait ouvert en déclarant que selon des scientifiques, le temps était resté stable ces dix dernières années, la température s’étant élevé de 0,6° en 100 ans.
Soulignant ainsi que la thèse officielle ne faisait pas consensus. C’est un progrès.
En second lieu, pour répondre à toute une série de vos arguments, pourquoi dire qu’il y a des opposants à l’effet de serre ?
Si vous avez eu le temps de lire l’article de Marcel Leroux (décédé en 2008),
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/32/25/79/Leroux.pdf, vous y trouverez ce passage : « l’effet de serre est une réalité...Un effet de serre additionnel ou »renforcé« d’origine anthropique (provenant du CO2 et des autres g.e.s) est susceptible d’élever la température. On sait cela depuis longtemps. Fourier l’avait déjà pressenti depuis 1824... »
Je pense que vous conviendrez, après lecture, de la rigueur et de la richesse de son argumentation qui n’a rien de manichéen, ni de dogmatique.
Autre source : un rapport de chercheurs japonais de 2009, révélé récemment, met en cause les conclusions du GIEC sur le réchauffement planétaire continu et sur son origine attribuée principalement à l’homme. (lien :http://www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=WAT20090302&articleId=12511)
Mais cela ne saurait conduire à baisser la garde -nous en sommes bien d’accord- avec la nécessité d’aboutir à des réductions de grande ampleur et urgentes de toutes les pollutions (CO2 compris), ce qui revient à renoncer aux politiques économiques productivistes qui les produisent. Le grand défi est là. C’était l’objet de mon article.

René Fredon


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