A l’auteur, merci de votre point de vue. Je préfère ce genre de démarche qui peut entraîner une vraie réflexion personnelle.
@ Océan :
Caligula écœuré de ses contemporains « politiques » fit son cheval, « sénateur ». Ces empereurs furent honnis. Pourtant, ils n’étaient que les parfaits produits sociaux dénaturés résultants de choix faits plus d’un siècle avant leur venue. Il y eut une accalmie puis la bêtise l’emporta derechef, une fois de trop.
Notre république est une « démocratie à reculons ». Les personnalités politiques sont des produits du système. Elles ne changeront rien à la donne. Toutes ont grandi dans la même mixture mentale. Leurs moyens d’influence sont identiques.
Il n’y a pas eu d’âge d’or de notre société. Les citoyens comme des automates obéissaient à des mots d’ordre.
L’imposture de 68 a été de détourner la volonté de changement profond manifestée à cette occasion. Les tenants du pouvoir actuel, déjà présents à l’époque, ont acheté leur reconduction collective par des lachés d’améliorations sociales. Depuis 1984 puis 1986, les efforts en direction du peuple sont devenus très peu nécessaires. Nous sommes au bord. Ils lacheront encore pour poursuivre leur aventure qui n’est pas la nôtre.
Il y a clairement, tous les jours, d’un côté un peuple, dans son immense diversité, constitué de toutes ses catégories sociales, et de l’autre des « élites », véritables aristocratie bien trop connue pour ne pas être quasie-brûlée.
Royal, Sarkozy, Attali, Parisot, Sellières, les syndicalistes et les médias participent tous de la même farandole. Leurs intérêts sont convergent : se maintenir coûte que coûte.
Et dans la pénombre les petits dictateurs attendent comme Montebourg par exemple.
Demain,je soutiendrai la candidature de mon chat. On ne peut mieux dire pour résumer notre désolante situation collective.
Sincère fraternité.
Mais je pense, à cet instant, au « Contre Un » de La Boétie. Grand texte où il s’interroge sur le pourquoi et le comment de la domination d’un seul sur tous.
Réponse : les relais et les espérances font tout le travail.