Annie,
Vous ne lisez pas bien mon propos qui est contre l’adoption tout court quand un être ne peut donner son consentement.
Il
existe un droit fondamental très précieux commun à tous les individus
sa liberté et donc que l’on ne dispose pas de lui sans son
consentement. Le nier c’est ouvrir la porte à tous les totalitarisme.
Légitimer
l’adoption par les tristes aléas de la vie, n’est pas un argument
recevable. L’aide sous toutes ses formes, en dehors de l’adoption, se
doit de respecter l’intégrité de la personne.
Il y a plein
d’anonymes et des associations qui aident des familles défavorisées à
élever leurs enfants ou qui élèvent des enfants qui ne sont pas les
leurs dans le respect de l’intégrité totale de l’enfant, de sa culture
et de ses racines.
Comment justifier, de nos jours, "une certaine
traite", bien légale (dans des pays) où la mère passe au tribunal pour
abandonner son enfant, reçoit « un pécule ». Quand elle est sortie, les
futurs adoptants rentrent par une autre porte, signent les différents
actes, acquittent des « droits » et repartent avec l’enfant. Dans
d’autres pays cela prend d’autres formes.
Cette pratique là est en fait l’héritière de la « traite » pratiquée au siècle des Lumières.... et sa dernière forme.