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Accueil du site > Tribune Libre > Polémique sur l’adoption par des couples homosexuels

Polémique sur l’adoption par des couples homosexuels

Bonjour. Le tribunal administratif de Besançon a rendu son verdict hier 10 novembre, concernant le recours d’une enseignante homosexuelle contre le Conseil général du Jura. Ce dernier lui refusait son agrément à l’adoption. Le tribunal c’est prononcé en faveur de la plaignante, et c’est une première en France, pour la première fois, un couple homosexuel l’a fait et obtenu.

L’adoption en France n’a jamais été interdite aux couples homosexuels sur le papier, mais cela faisait 20 ans qu’aucun couple souhaitant l’agrément n’avait rempli les conditions requises offrants stabilité et équilibre à l’enfant. Phénomène statistiquement discutable sans y voir une discrimination...

Le département portait un refus motivé, presque pour ainsi dire, comme à l’accoutumée, et ce malgré un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme condamnant la France pour discrimination sexuelle dans cette affaire.

Le rapporteur public s’était prononcé devant le tribunal administratif pour un octroi d’agrément d’adoption sous 15 jours à compter de la notification du jugement avec une astreinte de 100 euros par jour de retard, et le remboursement de 2.000 euros pour les frais d’avocat.

Ainsi Emmanuel B. 48 ans, en couple homosexuel depuis 20 ans avec Laurence R. va pouvoir adopter au terme d’une bataille judiciaire rondement menée par Me Caroline Mécary, avocate qui n’a pas hésité à dénoncer l’acharnement discriminatoire du conseil régional du Jura.

Il appartient à la sensibilité de chacun de prendre acte de ce premier pas vers l’adoption homosexuelle avérée et non hypocritement théorique.

Mais puisque l’on est sur Agoravox, je donne le mien.

Le propre de l’orphelin est d’être dans une situation minorante et fragilisante, et la situation de couple homosexuel est minoritaire. Ainsi, le législateur et la justice considèrent que le bien de l’orphelin est de non pas être dirigé d’une situation minorante vers la situation majoritaire de couple hétérosexuel, mais d’être dirigé vers une autre situation minorante par rapport à l’ensemble des enfants de sa génération et des compatriotes avec lesquels il fera sa vie.

Il convient de remarquer qu’être enfant adopté de parents hétérosexuels divorcés ou séparés est une situation minorante. Cela arrive et c’est difficile à vivre en terme de départ dans la vie, on est abandonné deux fois après un presque retour à une situation majoritaire, donc considérée comme la norme.

Et donc, si l’adoption par les les couples homosexuels devient un pratique courante, un certain nombre d’enfants, orphelins, à la destinée littéralement à la merci du cadre légal et de l’état, seront dans une nouvelle situation psychologiquement et humainement très délicate, véritable cobayes de la modernité, puisqu’ils seront orphelins adoptés par un couple homosexuel séparé ou divorcé quand ce mariage existera.

Je vous laisse imaginer ce que cela donne, quand on est balloté entre deux parents homosexuels qui refont leurs vies, en comparaison avec deux parents hétérosexuels, pour estimer si cela vous semble une situation souhaitable pour un enfant qui démarre sa vie en situation d’être adoptable. Pensez vous que c’est la même chose d’avoir une mère/un beau père/ un père/ une belle mère, ou 4 mères, ou 4 pères ?

Il convient de remarquer aussi, qu’en l’état de la situation Française et de la législation concernant la paternité, imposée, que les pères sont aucunement aidés pour faire sortir leurs enfants de la DDASS, surtout s’ils sont sans moyens financiers pour le faire.

Et donc, nous vivons dans une société où il est considéré comme normal, moderne et égalitaire d’à la fois priver les pères, souvent pauvres mais même un peu trop ouvrier, de la possibilité pleine et entière de récupérer leurs enfants, issus de paternités imposés depuis la contraception, mais ces derniers doivent admettre, sous peine de... qu’un couple homosexuel, financièrement plus apte, est plus capable qu’eux d’élever leurs enfants de manière équilibrée.

Inutile de dire que si on se demande pourquoi l’homophobie risque de remonter, ainsi que le rejet massif du féminisme attenant à la même disposition à détruire le rapport entre les pères et leurs enfants, ce ne sera pas forcément lié à un rejet discriminatoire, ou a une quelconque grille d’explication religieuse, mais bel et bien a la défaillance d’un système général qui d’un coté prive les père de leurs paternités pour mieux donner leurs enfants à des couples homosexuel dont la sexualité est par nature inféconde.

Ce qui ramène la paternité d’un homme hétérosexuel à égalité avec celle d’un(e) homosexuel, et au niveau législatif au stade d’éprouvette à sperme, en moins chère, voire en plus rentable.

Bienvenue dans un monde de violence conjugal, de haine des sexes, et de replis identitaires pour rejeter la loi, à l’autorité combattue au nom de la virilité et de l’amour paternel, ainsi que toutes celles qui vont se mettre entre l’amour des pères et leurs enfants...

Amicalement, barbouse.

PS : Personnellement j’ai de la famille homosexuelle, affirmée, qui a contribué positivement à mon éducation, Aussi évitez moi les clichés, svp. Mais la colère que ce genre de nouveauté engendre est et restera légitime non pas envers les homosexuels, cela n’enlève pas le désir d’enfants, mais envers une société qui avant de donner l’éducation d’orphelin à des couples minorants, ne fait pas d’abord tout pour aider et les mères ET les pères à récupérer leurs enfants de la DDASS et à les élever avant tout autre possibilité d’adoption, quelles que soient leurs situations sociales et financières, ce qui n’est pas le cas.

Cela équivaut à prendre aux pauvres leurs enfants au nom de lois qui vont les donner aux homosexuel riches... Vive la France et son étonnante version du mot égalité dans la logique de la "gauche moderne"....

 


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140 réactions à cet article    


  • Charles Martel Charles Martel 11 novembre 2009 12:35

    ce qui est angoissant c’est l’âge qu’elles ont. A 48 balais leur gamin aura 10 ans quand ils se retrouvera avec des « grand mères » à la place d’une mère . Enfin tout est bon pour avoir son petit plaisir. L’enfant est un droit comme un autre, limite un bien de consommation. J’en ai envie, donc j’y ai droit. Nier par un jugement le besoin d’équilibre de l’enfant d’avoir un père c’est quand même terrifiant. Que cela arrive dans la vie, on n’y peut rien mais que cela soit rendu en jugement républicain c’est une honte. Les lobbies auront donc notre peau à tous.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 13:27

      Bonjour Charles

      A ce stade, avec la cour européenne des droits de l’homme en lobby, effectivement...

      il est important de ne pas confondre un couple homosexuel parent d’un enfant issue d’une relation hétérosexuel ou de l’insémination artificielle, ET un enfant adopté. C’est très différent.
       Et encore une fois c’est une confusion savamment entretenue et montre bien a quel point l’orphelin n’est considéré que comme un bien de consommation pour satisfaire des égos derrière le paravent de la vertu anti homophobe.

      amicalement, barbouse.


    • Neris 11 novembre 2009 14:47

      Et si elles le portaient au lieu de vouloir l’adopter, vous diriez toujours que leur âge est limite ??

      Donc, pour vous, il y a une limite d’âge à ne pas dépasser pour avoir un enfant d’une façon ou d’une autre ?

      Mais bien sûr, avant 30 ans, on peut en pondre autant qu’on veut, ou en adopter autant qu’on veut, du moment qu’on n’a pas l’âge extrêmement âgé et canonique de 48 ans quand le dernier aura 10 ans !

      C’est effectivement très angoissant ces 48 ans ! mon dieu, on arrive dans le troisième âge avec son cortège de maladies et de sénilités.

      Et que dites-vous à ceux qui le font naturellement leur petit plaisir ? juste pour avoir les allocs.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 15:08

      si elle le portaient, il n’y aurai rien a en dire de sérieux, si ce n’est des craintes pour l’enfant.

      Avoir deux mamans dans la période mon père c’est le plus fort n’a rien de facile a vivre, et ce n’est pas qu’une question de mentalité et de rejet, c’est juste normal dans la construction des enfants avec des parents hétérosexuel, qui sont et seront et resteront la majorité...

      amicalement, barbouse.


    • Neris 11 novembre 2009 16:33

      @barbouse

      Je crois que vous avez mal compris le propos de mon post.

      ce qui est angoissant c’est l’âge qu’elles ont. A 48 balais leur gamin aura 10 ans quand ils se retrouvera avec des « grand mères » à la place d’une mère . nous dit Charles Martel.

      Donc, d’après lui, une femme ne devrait plus avoir d’enfant après 38 ans, puisqu’à 48 ans, elle sera une grand-mère plus qu’une mère pour son gamin de 10 ans.

      Sans doute, a-t-il des préjugés sur ce que doit être le parcours d’une femme. Procréatrice ou « adoptrice » de 20 à 30 ans, grand-mère à partir de 40 ans et arrière-grand-mère sans doute après 60 ans !

      Ce que j’aimerai savoir si cette limite d’âge vaut pour toutes les femmes qui veulent un enfant à cet âge (38 ans) de façon naturelle ou par adoption, ou cela ne vaut que pour les adoptions. Et si cela vaut pour toutes les femmes ou seulement pour les homosexuelles.

      Et s’il fait une discrimination, j’aimerais bien qu’il explique, ça devrait être assez comique, vu qu’une femme de 38 ans reste une femme de 38 ans qu’elle veuille adopter ou porter son enfant, qu’elle soit hétéro ou homo.

      Quant à l’enfant, bien de consommation, que pense-t-il des couples hétéro qui pondent des mômes à tour de bras pour toucher un peu plus d’allocations.


    • resistance 11 novembre 2009 20:55

      Oui, je suis entièrement de votre avis. J’avais aussi pensé à la question de l’âge. Mais surtout, je déplore que l’on prenne un risque sur l’enfant : quelles conséquences est-ce que cela aura, dans l’avenir, d’avoir eu deux mères et pas de père ? Quelles répercussions sur la manière d’assumer sa sexualité ? C’est l’enfant qui paiera les conséquences, pas les adultes !


    • Avenger 11 novembre 2009 21:42

      Nous avons eu notre troisième enfant à 38 ans, aujourd’hui nous avons 50 ans, tout vas bien merci.

      Notre dernier fils est très équilibré et nous on a la pèche...

      D’ailleurs on a tellement la pèche que l’on a obtenu l’agrément et que nous sommes devenu famille d’accueil, histoire de s’occuper de ces gamins qui se retrouvent à la DDASS parceque malheureusement leur parents ont quelques difficultés à les assumer...


      Pas d’apriori, pas de préjugés, regardons ce que nous pouvons faire pour aider les autres...


    • Lapa Lapa 12 novembre 2009 11:40

      a priori elles ont 48 ans maintenant. Donc elles auront 58 balais quand leur gamin en aura 10. D’aucun ont raison d’appeler ça, caprice de grand mères. Elles seront à la retraite avant même que leur enfant entre en CP.


    • appoline appoline 12 novembre 2009 12:38

      @ Néris,

      Si la nature fait les femmes pubères à 12 ans, ce n’est pas pour attendre la ménopause pour faire des gamins. Vous imaginez la honte du gosse à la sortie du collège en allant vers une vieille peau qui pourrait être sa grand-mère. Allons, allons, un peu de bon sens. Ne réagissez pas en égoïste. Et puis dîtes vous bien que le tonus fout le camp à partir d’un certain âge, qu’on le veuille ou non, on est sur la pente descendante.

      Jusqu’à présente, en terme de famille, on n’a pas vu mieux qu’un père et une mère et par les temps qui courrent ce n’est pas évident pour un gamin alors quand on lui colle ce type de boulet à traîner, c’est tout simplement lui mettre un sacré poids sur les épaules. Combien sombreront ? Il faut que l’adoption reste le domaine du couple père-mère, c’est là, la meilleure chance pour le gamin.


    • Lapa Lapa 12 novembre 2009 15:15

      tout à fait exact. L’adoption n’a pas pour but de combler le désir de parents mais de donner les moyens maximums à l’enfant. Aussi un jugement doit il, non pas être orienté vers les droits des adopteurs mais doit principalement blinder les droits de l’adopté pour que la situation donnée par jugement soit la plus favorable possible au plus faible c’est à dire l’enfant. Ce n’est manifestement pas le cas ici. Le départ est directement bancal.

      encore une fois, il ne s’agit pas d’une situation « au cours de la vie ». C’est une situation cautionnée et jugée par la république comme point de départ. Or elle ne met pas toutes les chances du côté de l’enfant. (et renie également le rôle du père dans la cellule familiale ce qui est une régression sociale et politique énorme). C’est clairement une mauvaise décision. Sentimentalisme partout, intelligence et justice nulle part.


    • King Al Batar Albatar 11 novembre 2009 13:14

      Ce n’est pas sexiste ce que je vais dire, mais il est clair que les choses me paraissent différente s’il s’agit d’un couple homosexuel d’hommes ou de femmes. 


      La première chose qui me semble importante pour l’équilibre d’un enfant est la détermination du rôle de chacun. Même si il y a, bien sur, de nombreuses personnes équilibrées ayant grandi dans des familles mono parentales, le rôle de la mère me parait plus important dans la première partie de la vie d’un enfant. 

      Le fait qu’un couple de femmes homosexuelles ait un enfant ne me choque pas, parce que finalement avoir deux mamans n’est pas,à mon sens, un désavantage. En revanche avoir deux papas, je trouve cela étrange, mais bon.... Peut être parce que je suis un homme....

      Par contre je me pose une question. Autant pour un couple d’hommes l’adoption est inévitable, en revanche pourquoi un couple de femmes a t il besoin d’adopter. Il ne leur est pas possible de procéder à une insémination ? Existe t il des lois les empêchant d’utiliser cette méthode ? Ma méconnaissance dans ce domaine est évidente, si quelqu’un peut m’éclairer, je l’en remercie.

      • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 13:31

        bonjour albatar,

        l’insémination artificielle coûte cher, nécessite de nombreuses visites, la plupart de font en belgique, et depuis que l’on sait que les dons de spermes servent a des couples homosexuels, alors que la plupart des donneurs sont des hommes qui venaient donner leur sperme pour aider les couples mariés frappés de stérilité, les dons de spermes sont en chutes...

        il n’y a pas de loi réellement empêchant de le faire, mais un budget et les moyens de ne pas ou peu travailler pendant plusieurs mois avant d’être enceinte.

        amicalement, barbouse. 


      • Neris 11 novembre 2009 14:55

        @barbouse

        Les dons de sperme diminuent parce que ces messieurs veulent aider des couples mariés et non pas des homosexuels.

        Ben mince alors, c’est comme si vous disiez que les dons du sang diminuent parce que les donneurs ne veulent pas que leur sang aille à des homosexuels.

        Faut leur donner un reçu ou un certificat comme quoi ça ira bien à la bonne destination ?

        Décidément la connerie n’a aucune limite.


      • King Al Batar Albatar 11 novembre 2009 15:07

        C’est vrai que qu’il dit je ne suis pas sur qu’on nous informe de la ou va aller notre sperme.


        je ne l’ai jamais donné, d’ailleurs ca ne m’a jamais traversé l’esprit, mais si cela devaut arriver, je ne me poserai pas la question de savoir à qui cela va aller.

        J’espère à quelqu’un qui en a besoin, après homo ou hétéro, je m’en fout un peu. Comme je le disais avoir deux mamans me parait être une chance. En revanche l’adoption par deux hommes d’un enfant me gène un peu.
        Deux papas ne feront jamais une mère.
         De plus j’ai constaté, sans reellement que soit une généralité, que les couples d’homos femmes me paraissent plus solides. Il se trouve que je connait très bien deux couples de lesbiennes, et bien l’un comme l’autre sont des couples qui durent depuis plus de 10 ans. A l’inverse les homos hommes que je connait (quelques uns quand même) me paraissent plus volage, et moins fidèles. La nature masculine prend peut etre encore plus d’evidence dans les rapport hommes hommes. En tout cas je connais quelques homos homme dit « salopes » et pas trop chez les femmes.

         Comme je le disais, ce constat n’est bien sur pas une généralité, mais il est important de penser à l’équilibre de l’enfant avant tout. En tout cas dans el cas d’une inseminiation, une femme peut quand meme donner le lait, et porter l’attention d’une mère, qu’un homme ne le peut pas. Cela existe bien sur des enfants élevé par un pere seul, mais quitte à légiferer autant le faire le mieux possible pour le bien du gosse.

      • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 15:24

        @albatar,

        tu sais, si comme moi tu avais étudié aussi les mère célibataires qui torturent psychologiquement ou physiquement leur enfants tranquillement, pour ne prendre qu’une raison, parce qu’il ressemble trop a son père et qu’il faut le briser pour être sur qu’il ne partira pas et sera là pour l’aider dans ses vieux jours, et je passe sur les menaces sur les parties génitales avec des ciseaux, les douches bouillantes, les privation de repas,

        tu réviserais peut être un peu ce qui semble être ton a priori sur la femme c’est bien et l’homme c’est le mal. Avoir deux maman criminels, anxiogène, destructrice, ou deux papa honnête, sobre, qui font gaffe à leurs môme, franchement, je ne parie pas sur l’intérêt de l’enfant est forcément avec deux mamans.

        pour le don de sperme, la plupart des hommes qui y pensent sont frère, père, cousins, d’un homme atteint de stérilité, et font ce don pour aider, sensibiliser par cette situation, des familles hétéro a se construire. Le système a exiger que ce soi sous X, mais a complètement dénaturé le sens de leurs dons a partir du moment où ils ont été utilisé pour faire des « nouvelles formes de familles »,

        si on demandait au hommes qui font ce don d’autoriser ou pas son usage vers des couples homosexuel, don qui, n’en déplaise à certaine, est une partie importante d’eux même, leur ADN, entre autre, là on serai honnête et juste vis à vis des donneurs. On ne l’est pas, les dons chutent, c’est normal.

        voilà les seuls éléments d’information complémentaire que je peu te fournir.


      • Neris 11 novembre 2009 16:45

        @barbouse

        Excusez-moi, mais si on ne veut pas que son ADN aille chez n’importe qui, on ne donne pas !

        Si on a des convictions profondes, on ne donne pas. Dans le doute, on s’abstient.

        Un don, c’est par essence, un geste désintéressé donc on ne demande pas où ça va. On sait à quoi ça va servir, et c’est pour ça qu’on le fait.

        Il faudrait peut-être donner à ces messieurs les coordonnées de la dame à qui ça va profiter ?

        Et les frères, cousins qui veulent aider leurs frères ou cousins, qu’ils le fassent par l’intermédiaire d’un médecin spécialisé. En plus, je trouve ça assez glauque comme démarche, de vouloir « aider » le frère ou le cousin de cette façon.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 18:03

        neris

        donc si je vous comprend bien, la solidarité masculine vous la trouvez glauque, mais le don de sperme a l’aveugle, comme ça, parce que c’est un « don », vous trouvez ça bien...

        ok, c’est beau la moral quand on est pas concerné autrement qu’avec des préjugés...


      • Neris 11 novembre 2009 18:26

        @barbouse

        Désolée, mais si mon conjoint était stérile et si je voulais absolument un enfant, je ne voudrais surtout pas que cet enfant soit le fils ou la fille de mon beau-frère ou du cousin de mon conjoint.

        Vous me parlez de solidarité masculine mais la mère, vous en faites quoi ?

        Qu’est-ce que croyez que cela lui fera, à cette femme, de porter l’enfant de son beau-frère (car à moins d’être un jumeau et encore) ou du cousin de son conjoint. Autant qu’elle plante le malheureux stérile et qu’elle aille former une vraie famille avec le vrai papa.

        Et vous expliquerez comment à cet enfant, le fait qu’il ressemble au cousin de papa ou au frère de papa ou au cousin de maman.

        Et le cousin ou le beau-frère qui verra grandir cet enfant -son enfant- sans pouvoir intervenir dans son éducation. Et que se passe-t-il en cas de séparation ou de mort du conjoint ? la mère récupère son enfant et le père biologique fait valoir ses droits ?

        Imaginons que le généreux donneur n’assure pas sa descendance (excepté le résultat de son généreux don à son frère ou cousin) et qu’il veuille reconnaître le seul enfant qu’il ait.

        Eh oui, c’est glauque.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 18:34

        c’est vrai c’est mieux d’avoir un enfant qui n’a aucun lien en terme de patrimoine génétique
        que son mari,

        c’est plus sur...

        amicalement, barbouse...


      • Neris 11 novembre 2009 18:51

        Je vous parle d’enfant, vous me parlez de patrimoine génétique.

        C’est un enfant que vous voulez ou un morceau de votre ADN ?


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:25

        bon apparemment il faut vous expliquez dans le détail,

        alors, quitte a choisir, dans la situation où votre issue en tant que couple hétéro et que le mari est stérile, c’est l’insémination,

        vous préférez avoir un enfant qui ressemble un peu à votre mari, dans lequel il a plus de facilité a se reconnaitre, et en qui vous y voyez un peu de l’homme que vous avez choisi,

        ou autre, complètement aléatoire ou presque, qui certes sera votre enfant, mais où sur chaque photo, chaque réunion de famille, chaque etc... il y aura toujours le risque qu’il n’ai pas un air de famille, et que la façon de l’obtenir soi « marqué sur son visage », au point que cela rappèlera constamment a votre mari qu’il est impuissant.

        en même temps ce n’est pas votre problème, je ne comprend même pas pourquoi vous posez des questions sur ce qui de toute évidence ne vous concerne pas, aimez un homme et vouloir lui faire un enfant n’a pas l’air d’être dans vos choix de vie de toutes façon.

        amicalement, barbouse.


      • Neris 11 novembre 2009 19:53

        en même temps ce n’est pas votre problème, je ne comprend même pas pourquoi vous posez des questions sur ce qui de toute évidence ne vous concerne pas, aimez un homme et vouloir lui faire un enfant n’a pas l’air d’être dans vos choix de vie de toutes façon.

        Ah bon, parce que quand on aime un homme, on doit obligatoirement lui faire un enfant ?
        La bonne blague !!

        Mon choix de vie, c’est de ne pas avoir d’enfant. Aucunement rejeter l’amour !

        Pour votre gouverne, j’ai aimé des hommes (oh pas beaucoup, certes, puisque je préfère une ou deux relations durables à la multiplication des partenaires) qui figurez-vous ne voulaient pas d’enfants non plus ! et qui n’en n’ont eu avec personne une fois séparés.

        Ben oui, y’a des hommes qui ne veulent pas d’enfants.

        Et j’ai pas mal de couples autour de moi qui ne veulent pas d’enfants et qui s’aiment énormément.

        Et pourquoi n’aurais-je pas le droit de me poser ce genre de question ?

        Avez-vous demandé leurs choix de vie et leur vie tout court à toutes les personnes qui vous ont répondu ? sont-elles vraiment toutes concernées  ?

        Ce n’est pas mon problème, dites-vous, si,si, ça l’a été un jour. « Choix de vie » ? et comment croyez-vous qu’on « choisit » ? sinon en se posant des tas de questions.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 21:42

        heu, vous délirez complètement, et a priori cela vous amuse, sur un sujet, l’orphelinat, qui ne l’est pas forcément.

        avez vous lu « il est obligatoire de faire un enfant a un homme » quelque part ? et le reste de vos arguments sont tous tout autant hors sujet.

        C’est typique des haineuses irresponsables qui n’ont pas d’argument de fond autre que de tout mélanger pour tenter de masquer la petitesse de leurs préjugés sans réflexions ni connaissance autres que l’envie de salir les hommes, en faite vous partie ?

        si vous avez des comptes à régler avec vos préjugés délirants, le plus dur sans doute c’est de vivre avec, faites le, mais pas sur le dos des orphelins, ils ont déjà bien assez comme ça pour ne pas en plus avoir à subir les délires anti masculins qui ne les concernait pas jusqu’à cette décision du tribunal administratif du Jura.


      • appoline appoline 12 novembre 2009 12:52

        @ Néris,

        Ben, dites moi, ça ne vous réussit pas tout ça. Vous avez fait le choix de ne pas avoir d’enfant, c’est le vôtre. D’autres font le choix de donner leur sperme pour les couples stériles et rien d’autre, c’est le leur.

        Ce n’est pas un avantage dans la vie d’un gamin de sortir de la norme, c’est même très difficile. Alors quand on choisit une union contre nature car tel est le cas, il faut assumer les conséquences. Vouloir légiférer là-dessus serait remettre en doute toutes les valeurs familiales qui remontent à la nuit des temps. Quand on sort du rail, d’une manière ou d’une autre, la vie devient un parcours du combattant, vouloir y entraîner quelqu’un d’autre c’est aussi quelques fois l’entraîner en enfer. N’oubliez pas l’enfer c’est les autres.


      • phiconvers phiconvers 11 novembre 2009 13:50

        Ce qui est particulièrement scandaleux, c’est qu’une juridiction se permette, au nom d’un douteux progressisme, de dépasser la volonté exprimée par les élus. C’est un signe de totalitarisme.

        Parfaitement d’accord avec Ch. Martel, au nom du « droit à l’enfant », on sacrifie les droits de l’enfant. Il s’agit d’une régression civilisationnelle majeure.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 14:04

          juridiction en accord avec la cour européenne des droits de l’homme contre la volonté exprimée du conseil régional du Jura,

          les détails sont sur l’excellent blog de maîtré éolas, que l’on ne présente plus.

          amicalement, barbouse.


        • bo bo 11 novembre 2009 15:17

          Et c’est bien là le problème fondamental.....Si les élus français ne servent à rien : il FAUT les SUPPRIMER avec notre gouvernement, cela fera des économies.
          En suivant, ce raisonnement , la cour Européenne peut décider de notre façon de vivre par ces interprétations sur beaucoup d’autres sujets, sans qu’il y ait eu débat démocratique ????
          C’est tout simplement un mauvais coup à la démocratie (en dehors de toute polémique sur le sujet de l’adoption) dont nous risquons de payer un jour un prix élevé.


        • appoline appoline 12 novembre 2009 18:50

          @ Phiconvers,

          Vous avez raison, on sacrifie les droits de l’enfant. Je regarde « C dans l’air », entre l’androgyne qui aimerait avoir des coucougnettes et le grand, sourire gibbs, qui souhaiterait certainement ne plus en avoir, le psychiatre qui est persuadé que les études menées sur l’équilibre des gamins au sein d’un couple homo sont au top de la réalité (voir nos bacheliers qui normalement savent lire et écrire à titre d’étude) ; je dis, ben les gamins quittent un beau merdier pour rentrer dans un autre. L’équilibre, c’est un père et une mère, c’est déjà suffisamment difficile comme ça.

          Alors le désir de maternité chez les uns ou les unes, car maintenant on ne sait qui fait quoi, c’est une chose, maintenant ils ont tout gagné la Colombie apparemment, refuse l’adoption par les français de peur que les gamins ne soient confiés à des couples homos et cela aussi, c’est leur droit pour répondre à Néris. Il est évident qu’il faut que les couples hétéros restent prioritaires, là, l’enfant a plus de chances d’équilibre.


        • Avenger 11 novembre 2009 14:33

          Bonjour

          Finalement les homos sont comme tout un chacun :

          Ils veulent vivre en couple, se marrier, avoir des enfants, un bon job, une maison, deux voitures, des vacances ....

          On les disaient si différent, finalement je trouve ça bien...

          Petite note d’humour : il serait pas un peu réac et conservateur les homos ...


           


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 14:59

            carrément oui :))

            je le précise, le problème n’est pas l’homosexualité, en tant que tel, ni en rapport avec l’homoparentalité issue de l’hétéroparentalité, mais l’intérêt de l’orphelin.

            Il ne s’agit pas de capacité a élever un enfant, il s’agit de ne pas donner à a un orphelin une destinée pourvu d’une situation de famille minorante avec le risque qu’elle devienne ultra ultraminorante en cas de séparation.


          • Internaute Internaute 11 novembre 2009 14:48

            Il faut vivre avec son temps. L’époque où l’enfant était respecté comme une personne à part entière est révolue. Les députés ont la claire volonté de remettre l’enfant à sa place, c’est à dire sur l’étal des marchands. Ce jugement n’est qu’une avancée de plus dans ce sens aprés le vote des sénateurs sur la vente d’enfants par leurs mères. Nous avons les hommes politiques que nous avons choisi. Avec la Morano, Delanoë, Karouchi et Mitterand au pouvoir il ne faut s’étonner des dérives les plus horribles. Maintenant il faut assumer ou en changer.

            Avec eux, on achète un enfant comme on achète 3 kilogs de patates ou un godemichet. Juste pour s’amuser et pour jouer à papa-maman.

            Il me semble que les 2 lesbiennes ne sont pas toutes les deux stériles. Mias il est plus facile d’aller chercher un marmot à la SPA ou de l’acheter à une mère (dite porteuse, de quoi de désespoir ?) que d’être enceinte pendant 9 mois et d’accoucher. D’autre part, n’ayant pas ce lien filial comme boulet, il leur sera plus facile de l’abandonner quand elles partiront en vacances ou bien en voudront un tout neuf.

            On notera que notre pays n’est plus souverain puisque notre justice se trouve maintenant sous la coupe de la sinistre Cour Européenne de Justice (sûrement pas respectueuse des droits de l’enfant en tout cas) laquelle nous est imposée par les accords européens.

            Pour revenir à une vision plus humaine de la vie il faut commencer par se débarasser du carcan des droits de l’homme et dissoudre la Cour Européenne de Justice. L’assouvissement des petits plaisirs de quelques marginaux ne doit pas rentrer en ligne de compte pour gérer la vie en société, surtout quand il y a des tiers (ici les enfants) en jeu.


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 15:05

              je reprend la réaction d’un copain :

              encore quelque années et grâce à la culture Française moderne, pour rester au top des destinations touristique, on viendra en vacances comme on va en Thaïlande aujourd’hui, pour admirer les boxeurs quadragénaires... c’est beau la culture...

              c’est un peu fait d’amalgame mais le cynisme ne s’embarrasse pas forcément de détails pour répondre a certaines hypocrisies...


            • Neris 11 novembre 2009 16:59

              On pond aussi marmot sur marmot pour passer d’une API à l’autre et faire monter les allocs, surtout avant 25 ans, vu qu’on n’entre dans aucun dispositif d’allocations. On jette le père après usage pour garder les droits que vous donnent les enfants (je vous les énumère ou vous êtes capable d’aller seul sur le site de la CAF).
               
              Et les mômes s’élèvent tous seuls dans la rue, avec tous leurs copains pendant que les mamans encore elles-mêmes des enfants s’abrutissent devant TF1.

              Et quand on garde le père, on continue de fabriquer des moutards à la chaîne parce que le salaire de papa ne permet pas de vivre correctement, quoique ce n’est pas en agrandissant la famille sans cesse qu’on y arrivera mieux.

              Et vive la natalité française.

              Ah oui, c’est vrai que ces hétéros-là n’assouvissent pas de petits plaisirs, qu’ils ne désirent pas jouer à papa-maman et qu’ils n’achètent pas leurs gosses. Eux, ils les fabriquent pour avoir des revenus, leurs gosses vont leur permettre d’acheter trois kilos de patates.

              Alors, dites-moi donc ce qui est le mieux, acheter un gosse comme trois kilos de patates (selon vos termes) ou faire un gosse pour pouvoir acheter trois kilos de patates ?


            • Axel de Saint Mauxe Nico 11 novembre 2009 17:41

              « L’assouvissement des petits plaisirs de quelques marginaux ne doit pas rentrer en ligne de compte pour gérer la vie en société, surtout quand il y a des tiers (ici les enfants) en jeu. »

              Merci internaute. Je partage à 100% votre opinion.


            • Sev 11 novembre 2009 16:21

              Votre raisonnement est absurde. Il ne suffit pas d’être un géniteur pour être un parent. Un parent à des devoirs envers ses enfants. Si les pères que vous mentionnés sont considérés par la DDASS comme inaptes à s’occuper de leurs enfants, pourquoi ceux-ci ne seraient-ils pas adoptables par un couple (homo ou hétéro) aptes à s’en occuper. Comme se sont les liens du sang qui primes avant tout en France, on laisse les enfants croupir dans les foyers plutôt que de les faire adopter... Savez-vous combien d’enfants sont adoptables en France ?
              Cherchez la réponse et vous verrez que votre raisonnement ne tient pas pour vous attaquez à l’homoparentalité.


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 18:14

                @ sev,

                étant donné le nombre d’homme que j’ai rencontré dont la seule erreur est d’avoir couchée avec une femme qui leur a fait un enfant dans le dos, et qui quelques années après, lorsqu’ils ont été averti ( ce qui est loin d’être le cas systématiquement ) que leur enfant était à la DDASS, et qu’ils ont voulu les en sortir,

                on leur a tendu un tel parcours du combattant, avec les désormais heures habituels où ces charmantes femmes vous expliquent que vous n’êtes pas fait pour l’élever, que vous n’être rien finalement, et que vous devriez signé pour rendre adoptable votre enfant plus vite,

                situation que se perpétue sans aide juridique, sans avocat, sans conseil spécialisé, et qui, quand on est un homme méfiant vis à vis du système vous place dans la quasi obligation de signer tellement on est rodé mentalement depuis l’école à dire oui maitresse j’ai fauté je ne suis pas parfait, oui maitresse je signe, dés qu’on est assis dans un bureau de ce genre...

                honnêtement, c’est votre réaction qui est en dehors de la réalité, vous, vous n’avez que vos préjugés, ensuite, regardez bien et apprenez à lire un article, ce que je conteste c’est la non prise en compte de la situation et de l’intérêt spécifique de l’orphelin, ce qui n’est pas l’homoparentalité ,terme de novlangue qui ne veut rien dire si ce n’est engendrer la confusion, parce que même quand on est éleveépar des parent homosexuel, on a un père et une mère biologique.

                amicalement, barbouse.


              • Sev 11 novembre 2009 18:39

                @Barbouse

                Vous écrivez : "l’homoparentalité ,terme de novlangue qui ne veut rien dire si ce n’est engendrer la confusion, parce que même quand on est éleveépar des parent homosexuel, on a un père et une mère biologique.« 

                Vous n’êtes pas logique. Vous réfutez le terme »homoparentalité« mais utilisez »parents homosexuels« . Faites-vous une distinction ?
                Je vais vous expliquez mon cas : je vis au Québec où j’ai deux enfants avec ma conjointe qui en est la mère biologique. Moi je suis sa deuxième mère inscrite sur son acte de naissance. Le »père", que j’appelle géniteur n’y apparait pas car il est considéré comme donneur ne faisant pas parti du projet parental. Au Québec l’homoparentalité est entrée dans les moeurs et personne ne semble confus à ce sujet.

                Maintenant, que les hommes se fassent faire des enfants dans le dos et qu’ils s’en aperçoivent des années plus tard... Encore une fois, vous faites primer les liens du sang au détriment du bien être de l’enfant. J’imagine que si la DDASS refuse d’attribuer des droits parentaux aux géniteurs floués par leur ex, c’est que cela ne doit pas être au profit de l’enfant...


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:02

                et bien je n’aimerai pas être à la place du géniteur exclus de votre projet parental, ni volontairement, ni à l’insu de mon plein gré, ni parce que j’irai faire un don,

                et vous supposez sans savoir ce que ça fait un a homme de se retrouver dans pareil situation d’impossibilité de récupérer son enfant, de toute évidence vous ne connaissez rien à l’amour paternel.

                amicalement, barbouse.


              • Sev 11 novembre 2009 19:34

                Comment vous pouvez parler d’amour paternel quand vous ne saviez même pas que l’une de vos progénitures a atterri à la DDASS ? De quel lien d’amour parlez-vous ? Ça à l’air très égocentrique votre histoire...


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:41

                vous n’avez pas l’air de savoir qu’un homme peut mettre enceinte une femme sans le savoir, sans le décider ni le vouloir, contrairement a elle.

                ensuite il arrive que ces mêmes femmes, pour d’autres raisons, mettent leurs mômes à la DDASS ou qu’on les y place. Et donc, il y a dans la société françaises des hommes qui ont des mômes à la DDASS sans le savoir, et d’autres qui, parce qu’un jour ils l’apprennent,

                et pas part l’administration mais par leur ex, ou une amie de leur ex, un frangin, un voisin, etc...
                l’apprennent, et réagissent par leur cœur n’est pas insensible a cette situation, contrairement a ce que l’on veut faire croire médiatiquement. Et là commence le périple pénible.

                Il y a aussi ceux qui le savent, n’ont pas supporter une paternité imposé, se sont barré, refias une vie, et qui quelque années, quand ils apprennent que leur mome est à la DDASS veulent le récupèrer.

                voilà jusque quelque situation, réelles, qui n’ont pas l’air de vous avoir effleuré avant de tenter de ramené le débat à ma petite personne.

                amicalement, barbouse.


              • Sev 11 novembre 2009 20:09

                Savez-vous seulement si les enfants ont envie de vivre avec ce père « inconnu » ? Savoir qui est son géniteur est une chose. Démarrer une nouvelle vie avec lui en est une autre !


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 20:13

                savez vous ce que cela fait quand en ayant l’impression que personne ne vous a voulu sur cette planète vous voyez un homme, votre père, venir vous cherchez ?

                non plus ? Et vous pensez qu’on est mieux élever par quelqu’un qui vous veux ou par quelqu’un qui vous subie ?

                encore une fois, vous poussez sur les préjugés mais à part votre envie d’en découdre avec des hommes, vous semblez vous en moquez de l’intérêt de l’orphelin, même quand vous l’utilisez comme argument.


              • Avenger 11 novembre 2009 16:49

                Je connais une personne très proche de moi qui à travaillé dans un foyer de la DDASS, et vu ce qu’elle m’a raconté (le devoir de réserve édulcorant ces propos), je suis convaincu qu’il ne suffit pas d’etre géniteur pour etre parent...


                • Axel de Saint Mauxe Nico 11 novembre 2009 17:38

                  A cause des lois anti-homophobes, il est hélas de le plus en plus difficile de parler de ces questions.

                  L’être humain, par son égoïsme, sa perversion, son goût de la jouissance est en train de tuer l’Humanité. Ici, en plus l’enfant est pris en otage. Tout de ceci me répugne et me révolte profondément.


                  • johnford johnford 11 novembre 2009 17:50

                    disons que l’adoption par un couple homo demande des vérifications et un suivi appronfondi, car, croyez moi, de nombreux pédophiles souhaitent adopter des petits garçons..


                    • Neris 11 novembre 2009 18:01

                      Et les pédophiles qui sont en couple avec une femme ?

                      et qui violent leurs enfants sous le nez de maman qui parfois ne s’aperçoit de rien, parfois ferme les yeux pour ne rien voir.

                      Un enfant, ça grandit !

                      Et au cas, où vous l’ignoreriez, un pédophile déteste quand l’enfant grandit.

                      Un pédophile aime un certain âge d’enfant donc l’adoption ne l’intéresse pas. Un pédophile ne va pas s’exposer au grand jour en sachant que l’adoption c’est le parcours du combattant, il va chasser ailleurs.

                      Misère, quand je dis que la connerie n’a pas de limite.


                    • Avenger 11 novembre 2009 18:24

                      Vous croire la dessus ça va etre difficile ....

                      Plutot d’accord avec la réponse précédente ...


                    • johnford johnford 12 novembre 2009 11:17

                      « le pédophile aime un certain age d’enfant donc il n’adopte pas ».. mais se tape quand même les siens quand il est en couple avec une femme ? contradictions dans votre réponse.

                      Je vous dirai également qu’il s’intéressent aux enfants jusqu’à un certain age et pas d’un certain âge. Ils préfèrent enlever les enfants des autres et les abuser jusqu’à l’adolescence avant de s’en débarasser lorsqu’ils ont les moyens de faire partie de réseaux (les plus intouchables d’ailleurs ) mais pour les moins friqués l’adoption sera une aubaine.


                    • perlseb 11 novembre 2009 18:23

                      Nous vivons vraiment dans une époque formidable. Quelle décadence et pauvre jeunesse...

                      Je ne suis pas homophobe, tant qu’ils font cela entre personnes consentantes.

                      Mais il faudrait de temps en temps regarder un peu comment on est foutu et ce que la nature nous dit. Est-ce que 2 hommes peuvent avoir des enfants ensemble ? Est-ce que 2 femmes peuvent avoir des enfants ensemble ? Non, bien sûr. Alors non à l’adoption par des homosexuels.

                      Et la nature a bien raison. Il n’y a aucun équilibre possible avec 2 parents du même sexe. L’éducation sera forcément ratée. Par exemple, dans les couples ou le père est absent, les fils ont souvent des tendances homosexuelles. Il faut 2 parents de sexe différent et présents pour une éducation normale. Bien évidemment, cette condition n’est pas suffisante : il faut aussi que les parents ne soient pas des crétins et là, c’est beaucoup plus difficile.

                      Maintenant, si on décide à leur place que certains enfants seront destinés à l’homosexualité... Mais il n’y a pas de consentement et on ne peut pas imposer cela à un enfant.

                      Cela me fait penser aux anciens castrats de la chapelle Sixtine : on prend des décisions grave qui perturberont à vie des futurs adultes. Il n’y a vraiment plus de protection de l’enfance.

                      J’ai un conseil : si vous êtes dans la merde à cause de la crise, faites des enfants à tour de bras. Vivez des allocs et quand ils auront l’âge (à partir de 12 ans ou avant si ça vous chante) prostituez-les. La pédophilie est autorisée si on rémunère les parents consentants. Voici l’évolution de notre belle société. Les enfants, c’est un bon gagne pain pour les irresponsables.


                      • puma 12 novembre 2009 00:24

                        * Vous dites en substance :
                        que 2 hommes ne peuvent pas procréer de manière naturelle donc ils ne sont pas capable d’élever un enfant :

                        va falloir faire quelques exercices de logique...
                        Le bien être des enfants est tout ce qui importe. Jusque ici, la nature fait qu’ils aient presque toujours été élevé par un père et une mère, c’est vrai. C’est judicieux d’y voir le signe qu’il ne faut pas prendre le sujet à la légère. Mais c’est absurde d’en tirer des conclusions !

                        * Vous dites que l’absence du pére est associée à l’homosexualité du fils
                        En fait aucune situation familiale/psychologique n’a pu y être associée. [1]
                        Beaucoup de gens font ce constat empirique (en tout cas moi je l’ai fait !), notre cerveau aime chercher et trouver des explications à tout :)
                         
                        * Vous dites ensuite :

                        que dans une famille homo-parentale l’éducation sera ratée et déséquilibrée

                        C’est con, l’exemple pour appuyer ces affirmations s’est avéré complètement faux !
                        L’important c’est que l’enfant sache que ses parents sont et seront toujours là, paraissent assurés et rassurants. Faire un câlin n’a rien d’émasculant, se montrer ferme et gueuler n’a rien de masculinisant, même si ces rôles incombent traditionellement plus souvent (respectivement) à la mère et au père.
                        Comment préférer être élevé par un célibataire plutôt que par 2 parents, fussent-ils du même sexe ?
                        Qu’on laisse les célibataires adopter révèle l’absurdité de l’argument de l’absence du référent de l’autre sexe. Réflexion faite, les enfants sont entourés d’exemples variés : famille, amis des parents puis camarades, médias...

                        Comme vous le dites, le plus important c’est que les parents soient le moins crétins possibles. Les parents homosexuels ont l’avantage d’avoir expérimenté l’intolérance et la stupidité ambiante.

                        [1]« No one family constellation predicts more gay adults. » http://www.usatoday.com/news/health/2007-02-07-gay-teens-QnA_x.htm


                      • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 10:10

                        Depuis les Grecs et l’Eglise catholique, les éducateurs ont souvent été des hommes qui n’avaient pas d’enfants.

                        Un aspect du problème : un enfant élevé par deux personnes de l’autre sexe n’aura aucune possibilité d’identification. Alors oui à un garçon élevé par deux hommes ou une fille élevée par deux femmes, non aux autres possibilités.


                      • perlseb 12 novembre 2009 19:01

                        Bien évidemment, on pourra trouver des cas où un couple homosexuel très attentionné et sincère serait de loin préférable à un couple hétérosexuel où l’abruti de mari boit et bat sa femme idiote.

                        Mais quand on choisit l’homosexualité, où est la légitimité d’avoir des enfants ? Il faudra peut-être leur apprendre aux homosexuels que la nature n’a tout simplement pas prévu cette reproduction homosexuelle.

                        Je demande aux homosexuels d’être cohérent avec leur choix. C’est tout.

                        Je ne dis pas que les homosexuels sont plus idiots que les autres ou qu’ils feraient toujours de mauvais parents. Cependant et n’en déplaisent à ceux qui s’imaginent être bien au-dessus de la bête, l’homme est, avant tout, un animal, c’est pourquoi il faut essayer de respecter un peu la nature et ses lois, de temps en temps.

                        En fait l’éducation est très complexe : les enfants des mêmes parents, d’ailleurs, réagissent très différemment, avec leur personnalité, à la même éducation. Et il faut vraiment être très fin en tant que parent pour voir toutes ses différences et pour éviter que les choses tournent mal pour l’un ou l’autre des enfants.

                        Personnellement, je n’aurais jamais voulu avoir 2 pères. Je crois que c’est important, pour un enfant d’avoir, dans son entourage très proche des adultes de sexe différent. On peut regarder d’autres systèmes éducatifs où les enfants sont élevés collégialement : la mort d’un parent géniteur est toujours moins douloureuse dans ces systèmes. Mais dans notre société très individualiste ou l’éducation est presque exclusivement une affaire de couple, les enfants adoptés de couples homosexuels manqueront une relation avec l’autre sexe. Certains enfants s’en tireront, mais à mon avis, ils sont désavantagés dès le départ et on ne peut souhaiter cela à personne.

                        Donc, oui, c’est très complexe et il ne faut pas faire de généralités. Mais pour l’éducation, une des choses les plus importantes est la cohérence des parents (et les gens cohérents sont très rares de nos jours). Pour moi, des parents homosexuels, ce n’est pas cohérent dès le départ.


                      • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 novembre 2009 19:05

                        Salut Michael,

                        Qui dit enfant dit père et mère. 

                        Les orphelins ont tout à gagner à être adoptés par des familles stables auprès desquelles ils pourront se reconstruire. 

                        Malheureusement la société moderne est en guerre contre la famille traditionnelle et parachève sa destruction totale en normalisant et en légalisant les comportements égoïstes et les attitudes de consommation jusque dans le domaine sacré de la famille. Le critère économique est devenu le critère essentiel, faisant des enfants des marchandises et des consommateurs comme les autres que l’on peut vous retirer si vous ne remplissez plus les conditions imposées par la société mercantile. 

                        Votre conjoint ne vous convient plus, ou vous avez changé d’idée, pas de problème changez en, nous avons des modèles en stock sur meetic, vous pourrez même faire une recherche avancée avec tous les critères qui correspondent à vos envies du moment, la couleur des yeux et des cheveux, le salaire annuel, les croyances religieuses, le type ethnique, la taille et la corpulence, les habitudes de vie et le petit questionnaire psychologique qui permettra de vous apparier à la perle rare.

                        Bientôt il sera aussi possible d’adopter des enfants de cette façon. 

                        Je comprends ton appréhension et je n’ose même pas imaginer ce que pourra ressentir et apprendre de la vie un enfant qui se retrouvera avec quatre papas ou quatre mamans. Le pire c’est que l’on conditionne les enfants par tous les moyens possibles et imaginables pour qu’ils considèrent ces comportements comme normaux puisque permis par la loi et revendiqués par les médias et la culture dans laquelle ils baignent. 


                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:14

                          salut lucien

                          bas, si tu prends les raisons sociologique du rejet scolaire, tu t’aperçois aussi que c’est lié a la surféminisation du métier et à la moral imposée anti paternité et masculine.

                          en gros, la société française se tue. Et les naifs consumériste libérée ne supportant aucun jugement ne font que générer la haine qui petit à petit les fait vivre dans la peur et la misère affective.

                          amicalement, barbouse


                        • Annie 11 novembre 2009 19:20

                          Et je suppose Barbouse que si les patients meurent dans les hôpitaux, cela est dû à la surféminisation du corps infirmier.


                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:30

                          Annie,

                          comparaison n’est pas raison, et quand on est a expliqué a un professeur « mâle » que c’est normal qu’on l’appel madame ou maitresse, et qu’il ne faut pas reprendre l’enfant....

                          et oui, j’assume, clairement, quand on veux apprendre a devenir un homme, il vaux mieux ne pas s’en remettre a l’ignorance et aux préjugés d’un métier surféminiser sur lequel plane et règne le féminisme condamnant exclusivement les garçons.

                          Je vous signal que le chute du niveau scolaire des garçons est visible et proportionné a la surféminisation du métier, qui se contente de pérorer que les filles, pour qui les choix des sujets, les pédagogies, et quantité d’aspect, sont devenu la norme, ont de meilleurs notes...

                          aussi, renseignez vous, constatez par vous même, et puis on en reparle :))


                        • Neris 11 novembre 2009 20:11

                          Trop fort.

                          Les pauvres petits garçons qui se font émasculer parce qu’il y a trop de profs femmes.

                          Je vous retourne le compliment.

                          Et l’époque où les filles n’avaient que des maîtres ou des profs hommes.

                          Ah oui, c’était il y a quarante ans maintenant. Ma scolarité.

                          Facile de discuter de certaines choses dans les années soixante-dix quand on est une jeune adolescente avec en face que des mecs.

                          Et le truc, les filles ont des meilleures notes et blabla, il y a quarante ans, c’était déjà un refrain connu.


                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 20:17

                          vous êtes motivée pour gagné le droit de que parce qu’avant ça n’était pas équilibrée, maintenant c’est normal que cela ne le soit pas non plus ?

                          On vous a pas assez plainte et changez les choses a votre avis puisqu’on est maintenant dans l’excès inverse ?

                          Ah décidément l’égoisme consumériste souverain des 68 huitard qui s’en foutent de la jeunesse et ne font que répéter leurs mêmes arguments avec lesquelles ils ont justifier tous leurs excès, pour surtout ne pas se voir vieillir, a quelque chose de pathétique,

                          ne vous sentez pas visez, mais si vous le faite, je ne me le reprocherais pas.

                           


                        • Neris 11 novembre 2009 20:29

                          Cher Barbouse, si le message m’étais destiné, je n’avais que six ans en mai 68 !


                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 20:32

                          vous en avez donc reçu toute la pédagogie peut être :))

                          amicalement, barbouse.


                        • Neris 11 novembre 2009 20:41

                          La pédagogie, même pas, je n’ai jamais adhéré à tout ça. Les excès non plus.

                          J’avais des profs baba-cools soixante-huitard, je détestais.

                          Le féminisme et l’égalité entre les sexes, ça, oui.


                        • Annie 11 novembre 2009 19:06

                          Il y a des tas de couples, qu’il s’agisse de lesbiennes ou d’homosexuels qui élèvent leurs enfants issus de mariages antérieurs sans que leur union soit formalisée et l’adoption reconnue. Reconnaître l’adoption ne fait qu’entériner une situation de fait, et facilite les démarches administratives tout en officialisant les liens affectifs créés lorsqu’on élève un enfant. 

                          Juste une réflexion à propos du commentaire d’Internaute sur l’époque où les enfants étaient respectés.La convention du droit des enfants de l’ONU date de 1989. Il n’y a pas si longtemps encore que les enfants travaillaient. En fait ils travaillent toujours dans certains pays, ou bien ce sont des enfants soldats ou victimes de traffic.
                          Chez nous, ils sont devenus un marché à exploiter. Cela m’inquiète davantage personnellement.


                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:18

                            bonjour Annie,

                            l’énorme différence entre un enfant élevé par un couple recomposé devenu lesbien ou gay, et un orphelin ou enfant en situation d’être adoptable, c’est qu’il a un passif, et quelques part des parents qui vivent et doivent maintenant se dire que leur môme est non pas forcément adopté par une famille ramenant leur enfant vers la norme, mais vers une situation minorante.

                            a vous de voir si vous pensez que quand on a toujours un peu en travers de la gorge le gosse qu’on a pas pu élever, cela n’incite pas à l’homophobie, et la haine du systeme des riches qui prennent les enfants des pauvres sans les aider a les garder.

                            amicalement, barbouse.


                          • Annie 11 novembre 2009 19:35

                            @Barbouse,
                            je ne sais pas trop comment cela se passe à ce niveau en France, mais en Angleterre, la politique est d’essayer à tout prix de conserver intact la cellule familiale. Les enfants ne deviennent adoptables qu’en dernier ressort. Et c’est pour cela qu’on observe tous ces meurtres d’enfants, sans parler des sévices qu’on leur fait subir auparavant, parce que les enfants sont retirés beaucoup trop tard de leur famille, et celle en toute connaissance des statistiques sur la maltraitance des enfants. Mais il y a une deuxième aspect à ce problème : Il est très difficile pour un couple d’adopter ; il s’agit en fait du parcours du combattant, et le nombre de familles adoptives est très inférieur au nombre d’enfants à adopter. Ce qui fait qu’en excluant certains types de couples, comme les couples du même sexe entre autres, mais pas exclusivement, en décidant avec des critères très subjectifs qui est capable ou non d’élever un enfant , on condamne les enfants à une vie de maltraitance ou d’institutionnalisation. 


                          • Neris 11 novembre 2009 20:25

                            àAnnie

                            C’est à peu près pareil.

                            Il y a douze ans maintenant, un couple d’amis est allé adopter une fillette au Guatémala parce que la France leur avait refuser l’adoption sous des prétextes complètement débiles.

                            Ils ont essayé un an après l’arrivée de la petite et ont abandonné, toujours la même galère et des critères toujours plus démentiels : pas assez de m2 dans la chambre qu’occupera l’enfant, le jardin est trop au nord donc trop froid etc.

                            D’autres amis ont essayé. Ils ont quatre enfants et avaient pensé à faire une place à un cinquième. Maldone. Trop de monde dans la famille, papa smicard gagnant pas assez, et maison trop petite.

                            En France, les familles d’accueil ne doivent pas s’attacher aux enfants, elles ne doivent pas trop les aimer sinon ça brise le lien avec les parents naturels qui pourraient reprendre un jour leurs enfants.

                            Un enfant qui reçoit une carte une fois l’an de l’un de ses parents ne peut être adopté car il existe un lien avec ses parents.

                            On marche aussi sur la tête.


                          • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 11 novembre 2009 19:26

                            Voilà un article qui pue l’homophobie et les préjugés à plein nez...
                            Avec des façons qui se veullent politiquement correctes, c’est juste rudicule autant de bétise.
                            La bonne nouvelle, c’est que les vieux cons finissent toujours par mourir, ils laissent la place à des plus jeunes, qui ne partagent pas leurs vielles conceptions rétrogrades.
                            Vive l’amour libre !
                            Vive l’adoption par les couples constitués par deux femmes ou deux hommes !
                            Bravo au tribunal d’avoir dit le droit !
                            Vives les enfants adoptés plutôt que croupissant chez les fonctionnaires !


                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:34

                              voilà une réaction qui sent bon l’amalgame, le mépris, et l’impression d’être provoc libertaire pour pas cher sur le dos d’orphelin, ce qui ne gache rien quand à la grandeur et l’analyse...

                              en attendant d’avoir le nez fin, commence par respirer un peu, il y a des fachos partout dans ta teuté...

                              amicalement, barbouse.


                            • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 novembre 2009 19:49

                              @barack

                              Les vieux cons finissent par mourir et les plus jeunes ont été élevés dans la morale patriarcale importée du bled, donc finalement quelque soit le bout de la lorgnette que vous choisissez les choses finiront par se tasser, que vous le vouliez ou non n’y changera rien puisque c’est une question démographique. 


                            • anty 11 novembre 2009 21:38

                              Anti homosexuel ou homophobe

                              Ce n’est pas pareil !


                            • bo bo 11 novembre 2009 20:02

                              L’adoption est de toute façon une forme de commerce de l’être humain quand ce dernier n’a pas son mot à dire. Par essence c’est le cas pour tout les mineurs.
                              Par contre cela devrait être un aboutissement éventuel pour consacrer des liens affectifs.
                              S’attacher à élever des enfants abandonnés devraient être, dans tous les cas, fait au profit de l’enfant, et non pour combler un mal de vivre de beaucoup de personnes en créant d’entrée un lien juridique s’apparentant à une forme d’achat.


                              • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 novembre 2009 20:16

                                vos paroles sont pleines de sagesse...


                              • Annie 11 novembre 2009 20:50

                                Pourquoi demander aux parents adoptifs ce que les parents naturels ne sont souvent pas capables de donner ? Combien de parents décident d’avoir des enfants pour des raisons relativement égoïstes, mais n’en demeurent pas moins de très bons parents pour cela ? N’est-ce pas cela l’essentiel ? Devrait-on demander aux parents pourquoi ils voulaient au départ un enfant ? D’autant plus que la plupart des gens se découvrent la fibre paternelle ou maternelle à cette occasion. Si l’intérêt de l’enfant doit primer, il me semble que l’adoption par des couples du même sexe est une très bonne nouvelle, dans la mesure où l’adoption est souvent un geste beaucoup plus réfléchi que la décision d’avoir un enfant. 


                              • perlseb 11 novembre 2009 21:28

                                Le jour où les hommes feront des enfants d’une façon non égoïste (c’est à dire en pensant que le monde en vaut la peine et que la vie du futur adulte a toutes les chances d’être réussie) alors l’homme ne sera plus un animal.

                                On en est loin. Rien de plus animal que cet égoïsme irréfléchi sur lequel on cherche à mettre de la grandeur en réfléchissant après coup.


                              • bo bo 12 novembre 2009 12:46

                                Annie,
                                Vous ne lisez pas bien mon propos qui est contre l’adoption tout court quand un être ne peut donner son consentement.
                                Il existe un droit fondamental très précieux commun à tous les individus sa liberté et donc que l’on ne dispose pas de lui sans son consentement. Le nier c’est ouvrir la porte à tous les totalitarisme.
                                Légitimer l’adoption par les tristes aléas de la vie, n’est pas un argument recevable. L’aide sous toutes ses formes, en dehors de l’adoption, se doit de respecter l’intégrité de la personne.
                                Il y a plein d’anonymes et des associations qui aident des familles défavorisées à élever leurs enfants ou qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs dans le respect de l’intégrité totale de l’enfant, de sa culture et de ses racines.
                                Comment justifier, de nos jours, "une certaine traite", bien légale (dans des pays) où la mère passe au tribunal pour abandonner son enfant, reçoit « un pécule ». Quand elle est sortie, les futurs adoptants rentrent par une autre porte, signent les différents actes, acquittent des « droits » et repartent avec l’enfant. Dans d’autres pays cela prend d’autres formes.
                                Cette pratique là est en fait l’héritière de la « traite » pratiquée au siècle des Lumières.... et sa dernière forme.


                              • anty 11 novembre 2009 21:14

                                Un combat politique qu’ont mené ces deux femmes qui je vous assurent n’avaient pas et n’ont pas d’intention d’ adopter un gamin.
                                Leurs but avant tout est de ridiculiser nos institutions jugées obsolètes par un certain milieu extrémiste et réactionnaire de gauche.


                                • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 novembre 2009 21:56

                                  Après, ce sera par les trios transexuels ...


                                  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 novembre 2009 22:05

                                    Plateforme pour l’égalité des droits (25 mars 2004)

                                    L’adoption par des couples homosexuels est le point n° 6 de cette plateforme.

                                    << L’homophobie, la lesbophobie et la transphobie tuent  : égalité des droits


                                    1  La modification de l’article premier de la Constitution, assurant l’égalité des citoyen(ne)s sans distinction d’origine, de race ou de religion, pour y ajouter la notion d’égalité sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle, d’identité de genre.


                                    2  La condamnation des discriminations basées sur le sexe, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de la victime au même titre que le sont celles liées au racisme ou à l’antisémitise.


                                    3  La pénalisation des propos discriminatoires (injures, diffamation, incitation à la haine) sexistes, homophobes, lesbophobes et transphobes, au même titre que le sont les propos racistes ou antisémites.


                                    4  La mise en place d’une politique efficace de prévention de l’homophobie, de la lesbophobie, de la transphobie et du sexisme, notamment en milieu scolaire et dans les organismes accueillant du public (OFPRA, institution pénitentiaire, CNAM, Police Nationale...).

                                    5  Le droit au mariage civil pour les couples de même sexe  ; l’extension aux couples homosexuels de l’ensemble des avantages (sociaux, fiscaux, séjour...) dont bénéficient les couples hétérosexuels  ; l’égalité des droits entre les différents statuts civils et fiscaux  : PACS, mariage, concubinage et célibat.

                                    6  L’accès à la procréation médicalement assistée et à l’adoption quelles que soient l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou le statut marital du/de la ou des demandeur(e)s.

                                    7  Que les trans ne soient plus classé(e)s comme malades mentaux par le système de soins français.

                                    8  La simplification de la procédure de changement d’état civil pour les trans (transsexuel(le)s et transgenres) qu’elles ou ils soient opéré(e)s ou non, et l’accès à une prise en charge médicale choisie, rapide et efficace.

                                    9  La suppression de toute mention relative au sexe sur les papiers d’identité et documents administratifs.

                                    Ces exigences sont un pré-requis pour lutter contre les discriminations, dans la loi, dans les faits, dans les têtes.

                                    Nous invitons les structures associatives et politiques et les individu(e)s dont la lutte contre les discriminations fait partie du combat politique, à rejoindre le Collectif pour l’égalité des droits et à soutenir cette plate-forme de revendications.

                                    Organisations signataires :

                                    Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, Act Up-Lyon, Alternative libertaire, CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception), CCP (Collectif Contre le Publisexisme), CLF (Coordination Lesbienne en France), CNDF (Collectif National pour les Droits de Femmes), Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles, DEGEL (Debout Étudiant-es Gais Et Lesbiennes), Etudions Gayment, Femmes Publiques, Fierté LGBT Lille, FTCR (Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives), GLB (Gais et Lesbiennes Branchés), GAT (Groupe Activiste Trans), Gay Kitsch Camp [Lille], Homonormalité, JCR (Jeunesses Communistes Révolutionnaires), La Dixième Muse, La voix de l’âme, LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire), Les Mauves, Les Panthères roses, Les Verts, LGBT-Formation, Mix-cité, PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Trangenres), ProChoix, Ras l’front, Scalp-Reflex, SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), SOS-Homophobie, SUD Étudiant, SUD PTT, Tasse de Thé (association et portail pour les lesbiennes), Tiresias, Trans Action, Vamos !

                                    Personalités politiques signataires :

                                    Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris), Olivier Besancenot (porte parole de la LCR), Patrick Bessac (conseiller régional PCF d’Ile-de-France), Jean Brafman (conseiller régional d’île de France, Groupe communiste, alternative citoyenne, républicain), Sergio Corronado (Adjoint au maire du 14e ardt de Paris), Jean-Luc Estournel (adjoint au maire de Villeurbanne), Hélène Flautre (députée Européenne, les Verts), Christophe Girard (Adjoint au maire de Paris), Noël Mamère (Député de Gironde, les Verts), Pierre Quay-Thevenon (adjoint au maire (PC) de Saint-Denis), Roseline Vachetta (député Européenne, LCR). >>


                                    • projetX projetX 12 novembre 2009 10:56

                                      il n’y a pas égalité des droits puisque les homos ne sont pas des héteros.


                                      Pourquoi vouloir rentrer égales des choses qui ne le sont pas ?

                                      Pour ne pas froisser ? Parce ce que les homos n’assument pas leur condition ?

                                      Ou parce qu’après le monospace, et l’iphone, il leur manque maintenant un bébé ?


                                    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 11:07

                                        L’égalité des droits n’a jamais signifié que hommes et femmes soient identiques, interchangeables, en toutes situations ; l’équivalence entre homosexualité et hétérosexualité est une erreur dérivée, basée sur cette identité supposée entre homme et femme, et sur la fausse symétrie de ces termes inventés en Allemagne dans la seconde moitié du XIXe siècle. Si cette identité était réelle,  elle impliquerait de ne plus voir de différences, de fait ou de situation, entre une relation homosexuelle et un couple hétérosexuel marié. Faire de l’homosexualité revendiquée la base de l’ouverture de droits, comme le droit au mariage entre hommes ou entre femmes, reviendrait à reconnaître ce « troisième sexe » imaginé par quelques auteurs, eux aussi allemands (K. H. Ulrichs, Heinrich Marx et Magnus Hirschfeld  ; les deux premiers avaient déjà revendiqué l’accès au mariage) mais récusé, pour cause de manque de fondement, par Sigmund Freud et André Gide, notamment.

                                        Toute inégalité, toute différence de traitement, n’est pas toujours une discrimination, ni une injustice, contrairement à ce que nous assène quotidiennement la démagogie égalitariste, « comme si le principe de l’égalité des droits devait effacer toute différence » . L’égalité des droits des citoyens, libres individus, les uns par rapport aux autres, n’entraîne pas plus l’égalité juridique des couples homo et des couples hétéros, qu’elle n’entraîne l’égalité juridique entre les associations loi de 1901, les S.A.R.L. et les S.C.I., ou encore l’égalité juridique des associations cultuelles et des syndicats. En d’autres termes, l’égalité des droits des citoyens français (art. 1er de la Constitution) n’est pas l’égalité des droits conférés par des situations différentes (situations crées par des engagements personnels) ; cette distinction est devenue un principe constant de la jurisprudence du Conseil constitutionnel. L’égalité formelle des droits de l’individu (l’homme, le citoyen) n’implique ni l’identité des situations concrètes, ni celle des diverses institutions contractuelles. Gommer les termes « père et mère » dans le Code civil, les remplacer par « parents », (proposition de loi absurde des Verts, Ppl n° 1650), nous rapprocherait davantage du cauchemar d’Orwell (1984) que de la société idéale.

                                        Enfin, en appliquant au couple homosexuel - deux individus en général fertiles - la notion de « stérilité », qui au sens propre s’applique, le cas échéant, à UN être vivant, mais non à un « troisième sexe » imaginaire, Daniel Borrillo avait commis un gros abus de langage de plus (je plains ses étudiants). Les transexuels opérés, eux, sont devenus volontairement stériles.


                                    • Lapa Lapa 12 novembre 2009 11:36

                                      il y a égalité des droits puisque la loi est la même pour tous. rien n’empêche un homosexuel de se marier avec une personne du sexe opposé.

                                      Que cela ne corresponde pas à ses goût n’a pas à impacter la loi.

                                      ce qui est effarant mais peu étonnant c’est que la gauche ait, dans l’ensemble, abandonné le terrain social pour s’impliquer sur le terrain des moeurs.

                                      A croire qu’il n’y a plus aucun progrès social possible. Et que le synonyme de progrès c’est « en phase avec la bienpensance people ».

                                      Les ouvriers licenciés apprécieront. Peut être devront ils faire leur coming out...


                                    • docdory docdory 12 novembre 2009 12:58

                                      @ Senatus populusque


                                      C’est ce genre de proclamations délirantes émanant d’une certaine gauche qui fait que , bien que je sois habituellement un électeur de gauche , je n’arrive plus à voter pour la gauche ! 
                                      l’idée que les signataires de cette ineptie se retrouvent un jour au pouvoir , c’est plus que ce qui est humainement supportable pour l’électeur de base !...


                                    • docdory docdory 12 novembre 2009 12:59

                                      Je parle bien sûr de la plateforme pour l’égalité des droits sus-mentionnée .


                                    • anty 11 novembre 2009 22:18

                                      La très homophile Grande Bretagne a attribué 8 enfants à huit couples homosexuelles en 2008.

                                      Le critère d’adoption était la stabilité du couple.

                                      Par la même occasion on a voulu démontrer que ce type de couple est aussi viable et aussi solide qu’un couple normal.

                                      Résultat de courses : à l’heure actuelle les 8 couples homo se sont séparés alors que dans le même laps de temps les couples normaux auxquelles on a confié les enfants ont tous tenu le choc.
                                      Édifiant non


                                      • puma 11 novembre 2009 22:40

                                        Ce qui est édifiant, c’est que des gens votent pour votre commentaire alors qu’il ne fournit aucune source !!

                                        J’ai essayé de retrouver un article ou autre avec plusieurs combinaisons de mots clés sans résultats, un lien serait le bienvenu...


                                      • Annie 11 novembre 2009 23:30

                                        Il y a eu 70 adoptions en GB par des couples du même sexe en 2008, 90 en 2007 et 130 en 2009. Les statistiques ne disent pas si ces couples se sont séparés ou pas, mais au moins on sait que leurs chiffres sont fiables. http://www.dcsf.gov.uk/rsgateway/DB/SFR/s000878/SFR25-2009.pdf


                                      • Maldoror Maldoror 12 novembre 2009 00:15

                                        Les risques de la vaccination dévoilés par le Dr. Marc Vercoutère :
                                        http://www.dailymotion.com/video/xb2xio_marc-vercoutere-grippe-et-vaccinati_tech


                                        • stephanemot stephanemot 12 novembre 2009 02:56

                                          l’homoparentalite est une realite, et souvent courronnee de succes.

                                          au nom de quel droit refuser l’adoption a un couple ayant la capacite d’etre d’excellents parents ?


                                          • anty 12 novembre 2009 06:36

                                            Il ne faut pas refuser aux couples homo l’adoption
                                            parce qu’ils sont plus normaux que les couples normaux
                                            parce que les enfants auront plus de chances de s’épanouir que dans des couples normaux
                                            parce que ils seront plus tolérants (ils haïront les homophobes)
                                            parce que ils construiront le monde des bisousnours dont rêve tout homo qui se respecte
                                            etc,etc...
                                            et autres anneries


                                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 09:23

                                            Au nom du droit de l’orphelin a voir orienter sa vie vers une situation de vie majoritairement courante, et non minorante, et de ne pas lui faire risquer une vie ultra minorante.

                                            Au nom de l’intérêt général qui veut qu’une société dont les lois prennent les enfants des pauvres hétéros pour les donner aux riches homosexuels est une société dont le seuil de violence ne peu qu’empirer, vous voulez vivre dans une société encore plus haineuse et violente en vous croyant à l’abris derrières des slogans publicitaires et des discours ?

                                            L’homophobie tue, vous voulez qu’en plus une plus grande partie de l’opinion public ferme les yeux, parce que la haine augmente, que la violence existe, et que les gay qui prennent les enfants des pauvres feront d’excellents boucs émissaires ?

                                            vous voulez que les couples homosexuels avec enfants non adoptés soient visés par ricochet alors que cela fait des années qu’elles galères pour montrer qu’elles sont capable d’élever les leurs, et qu’elles ne les ont pris à personne ?

                                            vous voulez un nom de droit pour pouvoir dire qu’il est injuste, des mots, toujours des mots, mais la réalité en face, ça par contre... Il y a une limite a la tolérance et à l’absence de discrimination, et ceux qui ne veulent pas le voir dans leur petit monde de principe pour riches fonctionnaires mettent en danger les citoyens, notamment les plus concernés.

                                            amicalement, barbouse.


                                          • projetX projetX 12 novembre 2009 10:52

                                            j’espere juste qu’on donne les memes droits aux adoptants SM, zoophiles, mélangistes...


                                            Sinon c’est de la discrimination sexuelle.

                                            • johnford johnford 13 novembre 2009 13:19

                                              excellent !!


                                            • Litha Litha 12 novembre 2009 11:11

                                              Bon d’abord... Si votre enfant est confié à un organisme car vous n’êtes pas apte pour le moment à l’élever... (votre cas de père ou mère voulant récupérer son enfant) ne sera pas donner en adoption mais mis dans une famille d’accueil.

                                              Non ils volent pas les enfants de familles pauvres pour les donner à des riches...

                                              On adopte des enfants avec le refus du droit parental des parents à la naissance, des orphelins.

                                              Arg les horribles homosexuel vont venir voler les enfants dans le berceau de famille aimante et les manger tout cru.
                                              Parce que les enfants qui sont abandonné pourrait toujours voir un jour le retour d’un père qui tire son coup puis ne regarde pas si il y a des conséquences à son rapport non protéger (parce que si tu veux éviter un cadeau (mst enfant autres) tu te protèges.) pourrait revenir un jour (quand et si il le fera la grande inconnue). Donc évitons qu’ils puissent avoir une famille. Ben oui voyons on sait jamais les parents pourraient changer d’avis.


                                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 11:45

                                                au delà du fait que c’est comme cela que ce sera perçu,

                                                sans même rentrer dans l’impression de la discrimination racial et cultuelle, parce que les personnes du plus mauvais coté de la crise et de la fracture sociale précédentes sont majoritairement dans bien d’autres problèmes en même temps, et ce sont eux à qui leurs enfants sont les plus enlevés par une justice « pour les riches », « de blancs qui se prennent pour les sauveurs du monde déjà pas foutu de faire tourner leurs pays », et ainsi de suite... vous voulez des émeutes en ajoutant une humiliation de plus aux parents et notamment aux pères ?

                                                Votre avis ne prend pas en compte le nombre de parents qui soient ne le peuvent pas sans aides, qui n’existent pas au masculin, soient ont signés sous la pression d’une période et ne peuvent faire machine arrière, et bien d’autres circonstances qui font qu’être juger inapte a élever ces enfants sous un régime d’affect, prompte a considérer que les pères sont jetables et forcément nocifs, c’est ne pas prendre en compte l’humain tel qu’il est, et c’est simplement dangereux. 

                                                Ensuite, je parle de loi, celle qui d’un coté prend les enfants des uns et les donnes aux autres. Ce qui implique que c’est la loi qui est mise en danger, aussi, encore moins en phase avec l’esprit des masses populaires pour qui elle est déjà limite, en terme d’assentiment et de constat qu’elle est apte a rendre une justice pour les riches, et une autres pour les pauvres,

                                                Et vous savez ce que donne une société où la loi n’est que crainte et où ses forces de l’ordre sont aussi là pour « prendre les enfants et les donner aux gays » ?, je suppose que non, mais je vous incite sincèrement a ne pas vouloir le savoir.

                                                amicalement, barbouse. 


                                              • saint_sebastien saint_sebastien 12 novembre 2009 11:38

                                                Les homo croient pouvoir crier victoire , mais la question de l’homophobie , c’est exactement comme celle du racisme.


                                                On peut créer autant de loi qu’on veut , la société aura toujours ses « normes » non écrites.
                                                Certains patrons préférerons toujours recruter du blanc malgré tel ou tel loi , et une loi ne transformera pas les homophobes en homophiles.

                                                En occident , l’homosexualité est plus ou moins tolérée selon les milieux ou les pays. En général quand elle est discrète il n’y a pas de problèmes.

                                                Faut il reconnaître un « mode de vie » , une pratique sexuelle comme une minorité ? ya t il réellement une communauté homosexuelle ? Je pense qu’il faut de toute manière une loi générale , et pas pour les homos sur mesure.

                                                On peut penser qu’un foyer est constitué d’un couple de 2 personnes quelque soit leur sexe et leur liens familiaux , un peu comme le pacs , qui vivent ensemble depuis plus de X temps , et qui ont ou non des relations sexuels , en fait la sexualité ne doit pas être un critère ( donc on peut constituer un foyer en étant juste colloc ou frère ou soeur par exemple ).
                                                Bref une loi générique peut être un bon compromis et permettrait de facilité l’adoption pour tous , mais une loi spécifiquement pour une « minorité » ou déguisée ( genre status du beau parent ) serait inefficace. 



                                                • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 12:26

                                                  LIONEL JOSPIN (né en 1937)

                                                  «  Je vois s’esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l’imputation homophobe qui pourrait empêcher de mener honnêtement la discussion [sur le mariage homosexuel et l’adoption] On peut pourtant réprouver et combattre l’homophobie, tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c’est mon cas. […] Je ne crois pas qu’il soit pertinent d’en [les institutions] dénier le sens. Le mariage est, dans son principe et comme institution, « l’union d’un homme et d’une femme ». Cette définition n’est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d’abord à une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la continuation de l’humanité. C’est pourquoi la filiation d’un enfant s’est toujours établie par rapport aux deux sexes. Le genre humain n’est pas divisé entre hétérosexuels et homosexuels – il s’agit là d’une préférence –, mais entre hommes et femmes. Quant à l’enfant, il n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l’union – quelle qu’en soit la modalité – d’un homme et d’une femme. […] On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les mœurs.  »

                                                  « Mariage homosexuel  : un problème d’institutions », Le Journal du dimanche, 16 mai 2004.


                                                • Gazi BORAT 12 novembre 2009 12:33

                                                  @ St Sébastien

                                                  « On peut créer autant de loi qu’on veut , la société aura toujours ses »normes« non écrites. »

                                                  Mais ces normes évoluent.. Et il y aura toujours un décalage générationnel entre la classe au pouvoir (voyez l’âge moyen des élus français) et les électeurs..

                                                  gAZi bORAt


                                                • King Al Batar Albatar 12 novembre 2009 11:40

                                                  Ils ont qu’à acheter des chats et pas nous faire chier.

                                                  Un femme peut se faire inséminer, purquoi aurait elle besoin d’adopter ? Je ne comprends vraiment pas. Et si c’est une question de pognon, elle a qu’à assumer financièrement ses preferences sexuelles.

                                                  L’adoption d’un enfant par un couple d’homosexuels me parait dérangeant. Si on prend un orphelin pour le mettre dans une famille qui lui permettra d’avoir une vie stable, ce n’est pas pour s’en servir d’experience pour voir si ca marche aussi avec les homos. Ce ne sont pas des crash test baby.... Et si on s’appercoit au bout de 20 ans que les gosses sont un peu déréglé dnas leur tete ? ce sera ttrop tard.

                                                  Il ne faut pas déconner avec l’avenir d’un enfant, surtout un qui a déjà connu la dureté de la vie puisqu’il est orphelin. Lui imposer le fait qu’on se foute de sa gueule à l’ecole (t’as deux mamants), qu’il n’ai tpas un equilibre père mère, etc... Ce n’est pas forcément sain.

                                                  Moi je comprend qu’un femme se fasse inséminer, car elle fait ce qu’elle veut de son corp, mais pas l’adoption.

                                                  En plus un enfant élevè par deux hommes ca me parait quand même très spécial....


                                                  • Manuel Atreide Manuel Atreide 12 novembre 2009 12:04

                                                    @ toutes et tous ...

                                                    lecture intéressante que celles de vos posts. Cela me permet de mesurer à la fois le chemin parcouru et la somme des peurs et préjugés qui sont à l’oeuvre dans la société.

                                                    @ l’auteur ...

                                                    Vos questions sont justes mais j’ai un peu de mal avec le concept qui sous-tend l’ensemble de votre démonstration : la famille minorante. Déjà, une définition claire serait utile, cela me permettrait de comprendre l’intégralité de votre propos.

                                                    De plus, une famille minorante, cela veut dire des familles majorantes ! Qui majorent quoi ? je sais, je joue un peu sur les mots mais, les mots ont un sens tout de même et c’est un peu compliqué de critiquer la « novlangue » quand on fait soi même appel à des termes abscons ou sortis de leur sens premier. Mais bon, prenons cela comme un sens évident.

                                                    En fait vous partez du principe qu’il vaut mieux être élevé dans une famille « dans la norme » et que toute diversité est sinon mauvaise, du moins suspecte. D’accord, la société humaine a souvent du mal avec la différence et la diversité. D’accord, la société humaine se fonde sur un ensemble de règles et de codes qui s’imposent à tous. Mais sommes nous tous les mêmes ? Etes vous comme moi, roux, gaucher, etc ... ?

                                                    La diversité est aussi une richesse, c’est ce que nous enseigne la vie sur terre dont la richesse de formes, de milieu de vie, de modes de vie ne cesse d’étonner les scientifiques. C’est aussi un handicap, c’est indéniable quand on est confronté à des gens peu respectueux et étroits d’esprit. Mais être ce que l’on est, l’assumer tranquillement sans forfanterie mais sans gêne, c’est aussi l’une des voies pour une vie épanouie. C’est vrai qu’un gamin élevé par deux femmes ou deux hommes n’aura pas la même vie qu’un enfant élevé par un père et une mère. j’aurais envie de dire : et alors ?

                                                    Il y a des choses, des événements dans sa vie que les autres n’auront pas. Il vivra différemment, verra différemment. pas tout et pas toujours tout de même. Ces couples vivent dans une société, obéissent à ses règles, s’insèrent dans cet ensemble que nous formons tous.

                                                    Oui, vos questions sont légitimes. Et j’aimerais que ce débat puisse avoir lieu dans le cadre plus vaste d’une réflexion sur ce que la société française et européenne veut dans l’éducation des générations qui viennent. Homo, hétéro, bi, etc, la sexualité des parents en définitive importe peu à mes yeux. Je n’ai pas la même que celle de mes parents, ne serait-ce que parce que je ne suis pas eux ! Ils vivent leur vie, je vis la mienne. Et cette indépendance n’empêche pas les liens d’affection profonds.

                                                    Ces liens ne sont pas forgé par la sexualité des parents. Ils sont forgés par la capacité de ces mêmes parents à aimer, élever, aider l’enfant à devenir l’adulte qu’il souhaite être. C’est peut être cela qui devrait présider au choix d’une famille d’adoption, en définitive : ce couple est-il capable de faire de cet enfant l’adulte qu’il est en droit de devenir ? Si la réponse est positive, la question de la sexualité de ce couple est-elle importante ? Le fait que ce couple soit une famille « minorante » est-il pertinent ?

                                                    En définitive, vous parlez souvent du droit de l’enfant. Mais dans cette affaire, est-ce vraiment à l’enfant que vous pensez, ou au coté dérangeant -pour vous ! - de cette histoire ? Et si c’est le cas, ne tombez vous pas dans l’ornière que vous semblez dénoncer chez ces deux femmes ?

                                                    j’espère ne pas avoir été brutal ou choquant. Ce débat est suffisamment important pour qu’on ne tombe pas dans l’invective ou les insultes. Même si parfois les choses doivent être dites, franchement.

                                                    Cordialement

                                                    Manuel Atréide


                                                    • Manuel Atreide Manuel Atreide 12 novembre 2009 12:12

                                                      Ah oui, petit détail :

                                                      Un orphelin est un enfant qui n’a plus de parents. Un enfant dont le père est vivant n’est pas un orphelin, quand bien même sa mère l’aurait abandonné à la DDASS.

                                                      Ce qui me choque dans les histoires que vous relatez, ce n’est pas que ces enfants soient adoptés par des homos, c’est qu’ils soient adoptés TOUT COURT ! Vous pensez vraiment qu’un père, privé de son enfant sera moins dévasté parce que son enfant est adopté par une famille « majorante » ?

                                                      Dans cet état de fait que vous dénoncez, et dont je n’avais pas connaissance, c’est la réaction des services sociaux qui est choquante. Un gamin doit être en priorité placé auprès de son père ou de sa mère. Et ce qu’est que si cette dernière, ou ce dernier, s’avère incapable de prendre soin de lui qu’une alternative doit être envisagée.

                                                      Et, désolé de vous le dire, que le couple adoptant soit homo ou hétéro n’a rien à voir là dedans.

                                                      Manuel Atréide


                                                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 13:08

                                                      bonjour manuel,

                                                      effectivement, à la lecture des post, parfois j’emploie le mot orphelin, parfois je précise en situation d’être adopté, même si force est de constaté qu’ils sont tous deux « à la merci » du système de prise en charge, avec toutes les qualités mais aussi tous les défauts que cela comporte.

                                                      La question de fond sur situation majorante et situation minorante est en dehors du débat sur la discrimination des uns et des autres, mais sur la réalité telle qu’elle est. Par exemple, je suis gaucher et je vie dans un monde conçu pour les droitiers, c’est une différence facile a surmonter, mais il faut s’adapter.

                                                      C’est sur le fond un peu là même chose, on demande a un enfant qui part déjà dans un monde où la majorité, donc la norme, est d’avoir été élevé par au moins un de ces parents, de non pas se situer et d’évoluer au sein de cet réalité pensée, conçue, écrite, construite, sur cette réalité du plus grand nombre, avec un retour vers une parentalité adapté a la vie majoritaire,

                                                      mais on lui demande de s’adapter et d’évoluer en portant et une situation d’avoir été adoptable, ET une situation de famille qui n’est pas la plus courante, et qui ne le sera jamais. Il y a aura toujours plus d’enfant conçus et élever par des familles hétérosexuel. Ainsi il doit faire 2 efforts d’adaptation pour finalement rester singulier, et non 1 seul pour finalement tenter de retrouver une situation de vie presque comme la majorité des autres.

                                                      Voilà, et disons que les préjugés étant naturels, est ce que c’est rendre service a un enfant adopté que d’en faire en prime un enfant qui va devoir supporter les préjugés fait a ses parents homosexuels dans une situation de vie où il est la minorité d’une minorité et qu’on lui fera sentir dés l’école, aussi aliénante la dose de moraline qu’on essaye d’y imposer ?

                                                      ensuite, vous avez raison, la DDASS est un scandale, que ce soit des couples homo ou hétéro qui adoptent n’empêchent pas de faire ce constat, mais permet de le dire quand enfin l’attention s’arrête un peu sur cette honte national.

                                                      Mais, on ne fera rien pour améliorer ce système, ni montrer a quel point on fait des progrès si un jour des politiques sérieux se penchent sur la question, au contraire, on risquerai de déclencher encore plus de motivation a abandonné les enfants qu’il n’y en a déjà. on traverse déjà des mers enceintes pour venir abandonner son enfant en France.

                                                      Ce n’est pas médiatique, cela n’existe pas...

                                                      En attendant, des hommes, dont mon voisin de quartier par exemple, sans casier, sobre, pauvre mais digne, lutte depuis 4 ans pour sortir son enfant de là, je le sais je l’ai aider quelque fois à faire des courriers, et il est loin d’être le seul, isolé,

                                                      constamment méprisé par la doxa médiatique, confronté a une armée de féministe pour qui il est l’ennemi, on ne mettra jamais de caméra sur lui, ni ne lui demandera son avis, il est forcément coupable... Lui tiens le coup avec une photo et un espoir dans des droits de visites, pour combien qui ont craqués littéralement dissuadés par ce systême ?

                                                      pour ma part je pense que l’amalgame entretenue pour éviter les réponses précises sur des questions précises est pire, et donc je crois qu’il faut au contraire statuer précisément sur l’intérêt de l’enfant en situation d’être adopté, et rien d’autre.

                                                      l’homoparentalité n’est pas un test pour savoir si on peu adopter, cela n’a rien a voir. Une adoption c’est beaucoup plus délicat que de se faire a l’homosexualité d’un de ses parents naturel et vivre avec.

                                                       A ma connaissance tous les enfants que j’ai connu élever par un couple homo sont équilibrés et hétéros, même si parfois a l’adolescence surtout, cela n’a pas été facile a gérer, mais aucune adolescence est facile a gérée, donc ça se voit moins...

                                                      mais dans le cas particulier de l’enfant en situation d’être adopté, ce n’est pas un service a lui rendre, voir une condamnation s’il est fragile, que de cumuler pendant cette même adolescence 2 singularité irrémédiables au lieu d’une, pour se situer dans un monde conçu et pensée majoritairement pour et pas des hétéros élever par leurs parents.

                                                      voilà, j’espère avoir répondu a votre post précisément, sans langue de bois ni tomber dans les délires et les clichés de la lutte entretenue par le lobby des fonctionnaires de l’éducation national pour obtenir de quoi avoir des points sans se marier pour éviter d’être muter, sur le dos et le prétexte de l’homosexualité.

                                                      amicalement, barbouse.


                                                    • Martin D 12 novembre 2009 12:09

                                                      je plains les enfants des homosexuels....quand ils vont grandir, je me demande comment ils vont construire leurs personnalité ?

                                                      vive la famille traditionnelle !!!


                                                      • docdory docdory 12 novembre 2009 13:23

                                                        @ Barbouse 


                                                        Très intéressant article.
                                                        je suis personnellement opposé à l’adoption par les couples homosexuels , pour plusieurs raisons :
                                                        - Nous sommes une société de citoyens responsables et égaux . Cela signifie aussi qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Lorsque l’on fait des choix dans l’existence, on ne peut pas demander à la société de compenser les conséquences indésirables de ses choix. Chaque personne est parfaitement libre d’être homosexuel, mais il faut assumer la conséquence inéluctable qui résulte de son choix : l’absence d’enfants . De même que quelqu’un qui choisit d’acheter une Ferrari n’a pas à demander à la société de lui payer son loyer parce qu’il n’a plus d’argent en fin de mois avec les traites du crédit de sa Ferrari. De même , si une femme choisit de porter le voile ou la burqa , elle ne doit pas s’étonner de ne pas trouver de travail, et la société ne devrait lui verser aucun revenu de substitution pour compenser les conséquences financières inéluctables de son intransigeance religieuse sur ses possibilités d’embauche.
                                                        - Il faut suivre si possible le principe : « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ».
                                                        Mettons nous un seul instant à la place d’un enfant de « parents » homosexuels au collège ou à l’école primaire, et imaginons les quolibets incessants qu’il aura a subir pendant toute sa scolarité lorsque ses condisciples seront au courant qu’il a deux pères ou deux mères . Imaginons à l’âge adulte le calvaire qu’il devra subir si il doit présenter ses « parents » à son futur conjoint , ou a sa future belle-famille ! Un peu d’humanité , quand même , épargnons aux enfants ce genre de situation atroce ...


                                                        • docdory docdory 12 novembre 2009 13:28

                                                          J’ajoute qu’il y a bien plus de familles souhaitant adopter que d’enfants adoptables. Il convient donc de privilégier les familles normales , dans l’intérêt de l’enfant .


                                                        • Manuel Atreide Manuel Atreide 12 novembre 2009 14:34

                                                          @ Docdory ...

                                                          Juste une question : avez vous choisi d’être hétéro ? Si oui, quand cela s’est-il passé ? Comment ? Ou ? Et enfin, avez vous soupesé les alternatives (homosexualité, bi sexualité) avant de faire votre choix ?

                                                          Vous me seriez d’un très grand secours en répondant à ces quelques questions simples, cela me permettrait de comprendre pourquoi vous considérez que l’homosexualité est un choix fait par quelqu’un et non un fait qui s’impose comme une évidence ...

                                                          Manuel Atréide


                                                        • docdory docdory 12 novembre 2009 15:57

                                                          @ Manuel Atréides 


                                                          J’ai choisi d’être hétéro puisque je ne suis pas homo !
                                                          je connais par ailleurs beaucoup d’hétérosexuel(le)s qui ont choisi ultérieurement d’être homosexuels , après avoir eu un ou plusieurs enfants ( de façon hétérosexuelle , évidement ) .
                                                          Je pense d’ailleurs que l’orientation sexuelle est dans l’immense majorité des cas tributaire du hasard : si par hasard , un adolescent débute sa sexualité par une relation homosexuelle et qu’il en tire du plaisir , il va lui être très difficile de changer d’orientation ensuite, car il appliquera le principe bien connu « le mieux est l’ennemi du bien » . Sachant qu’il y a environ 3 à 5 % d’homosexuels dans la population , un adolescent ou une adolescent a donc 3 à 5 % de probabilité que sa première relation sexuelle soit homosexuelle. Dans ce cas , il y a de fortes chances qu’il reste homosexuel , pour la même raison que sur 100 adolescents ayant fumé une première cigarette, 90% deviendront des accros au tabac .
                                                          En effet , si cette première relation est satisfaisante, il va y en avoir probablement d’autres avec la même personne , d’où accoutumance rapide à un mode de fonctionnement sexuel.

                                                          je pense qu’il y a très peu d’homosexuel(le)s « constitutionnel(le)s » .

                                                        • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 16:20

                                                          Il me semble que l’éthologie confirme vos dires, si je me souviens bien des cours de Rémy Chauvin à Paris - X - Nanterre.


                                                        • docdory docdory 12 novembre 2009 17:10

                                                          @ Senatus populusque


                                                          Effectivement , ce sont des phénomènes d’empreinte . Rien de congénital , donc .

                                                        • Manuel Atreide Manuel Atreide 12 novembre 2009 18:32

                                                          @ Docdory ....

                                                          j’ai choisi d’être hétéro parce que je ne suis pas homo ... pas mal comme parabole ! j’ai choisi d’être un humain parce que je ne suis pas un singe ... permettez moi de sourire !

                                                          Quand tu trip de l’ado qui a une première relation sexuelle qui est homosexuelle ... mon sourire s’élargit. Quand vous étiez ado, vous avez couché par hasard ? Sans attirance pour la première personne ? Vous pensez vraiment que vous seriez devenu gay si vous aviez commencé par coucher avec un mec ?

                                                          Franchement, quelle bonne blague, un ado qui couche avec un autre mec dans son premier rapport sexuel, c’est parce qu’il est attiré par les hommes ! Ce ne fera pas de lui un gay, il l’est déjà. ou il est bi (oui cela existe, les femmes et les hommes qui ont des envies dans les deux genres !). Mais un mec, attiré par les nanas, qui irait coucher avec un mec ? j’avoue, j’ai du mal !

                                                          En fait, au delà de votre propos « scientifique », je peux vous le dire, on ne choisit pas d’être gay. Cela s’impose à vous, comme une évidence. On est gay parce qu’on l’est. parce qu’on n’est pas hétéro ! Comment voulez vous que je vous dise cela ? C’est constitutif de soi, comme être gaucher, comme être roux, comme être grand. Comme être humain ...

                                                          Vous avez le droit de ne pas aimer les gays et lesbiennes. Vous avez le droit de penser que si cela vous arrivait, ce serait un cauchemar. Mais ne venez pas expliquer comment on est gay, pourquoi on est gay. Vous ne l’êtes pas et vous ne pouvez même pas expliquer pourquoi vous êtes hétéro !

                                                          Vu votre âge (si votre fiche est véridique), j’espère que vous n’avez pas un enfant, fille ou garçon, qui débute dans la vie et qui ne sait pas comment dire à son père - vous ! - qu’il ou elle est différent. Car, si cette situation serait un cauchemar pour vous (mon dieu, que dire aux voisins, aux amis etc), je ne sais pas si vous pouvez imaginer l’horreur d’avoir un parent à ce point capable de vous rejeter non pour ce que vous faites, mais pour ce que vous êtes. Et croyez moi, je sais de quoi je parle ... moi !

                                                          Manuel Atréide


                                                        • docdory docdory 12 novembre 2009 19:18

                                                          @ Manuel Atréïde 


                                                          Qu’est-ce qui vous fait dire que je n’aime pas les homosexuel(le)s ? Beaucoup d’entre eux sont très sympathiques ! 

                                                          Néanmoins , cette histoire d’adoption est objectivement contraire aux intérêts de l’enfant.

                                                          S’il s’avérait qu’un de mes enfants devienne un jour homosexuel(le) , j’en serais très attristé , car j’espère un jour être grand-père . Il est certain que dans cette hypothèse je ne dirais rien aux voisins , aux amis ou à la famille , car cela ne les regarderait pas.

                                                          En toute état de cause , je ne me sentirais en aucun cas être le « grand-père » d’éventuels enfants « d’adoption homosexuelle » , et je ne m’en occuperais certainement pas ! 


                                                        • Duralex Duralex 12 novembre 2009 16:47

                                                          @ l’auteur

                                                          Contrairement à ce que vous écrivez le Tribunal Administratif de Besançon n’a pas admis l’adoption par un couple homosexuel, ce qui est interdit par la loi puisque seuls les couples mariés peuvent adopter.

                                                          La décision de l’adoption et son contentieux relèvent d’ailleurs des Tribunaux judiciaires et non pas des Tribunaux Administratifs.

                                                          Le TA de Besançon a seulement dit que l’administration ne pouvait refuser un agrément en vue d’une adoption (future et éventuelle) d’un pupille de l’Etat à une femme ( et non à un couple de femmes), sous le seul motif qu’elle vit en concubinage avec une autre femme. Sa compagne, elle, n’avait fait aucune demande.

                                                          Pour mémoire, l’agrément n’est qu’une décision administrative préalable qui permet de solliciter le placement d’un pupille de l’Etat et, ultérieurement, son adoption, sans garantir ni l’un, ni l’autre.

                                                          Quant à l’adoption par les couples homosexuels, c’est une toute autre affaire.

                                                          Quoiqu’on pense des capacités éducatives de ces couples, ou des risques psychologiques qu’ils peuvent représenter, ou ne pas représenter, pour des enfants, l’essentiel n’est pas là quand il s’agit d’adoption. (s’il ne s’agissait que d’affection, d’éducation ou d’entretien matériel, la délégation de l’autorité parentale ou d’autres formules juridiques suffiraient et le lobby homo ne réclamerait pas l’adoption)

                                                          Ce qui caractérise l’adoption, et particulièrement l’adoption plénière, c’est qu’elle inscrit une nouvelle filiation sur l’état civil de l’intéressé. C’est la notion de filiation qui est l’essentiel dans l’adoption.

                                                          Permettre l’adoption plénière d’un enfant par un couple d’homosexuels c’est permettre que l’état civil de cet enfant porte la mention « né d’un homme et d’un autre homme » ou « d’une femme et d’une autre femme ».

                                                          Cela revient à falsifier l’identité de cet enfant.

                                                          Certes toute adoption comporte une fiction dans la mesure ou le nom de l’adoptant est substitué à celui du père ou de la mère biologique.

                                                          Mais du moins, jusqu’à ce jour, cette fiction respecte la logique car un homme ne sera pas substitué à la mère et une femme ne sera pas substitué au père et, actuellement il est impossible qu’un adopté se voit affligé d’une « seconde mère » prenant la place du père, comme la Québécoise ci-dessus, ou d’un « second père » prenant la place de la mère.

                                                          Ce qui arrivera avec l’adoption par les couple homos, c’est qu’on aura des individus (pas seulement des enfants car l’adoption c’est pour la vie) qui n’auront légalement aucune filiation paternelle, ou aucune filiation maternelle.

                                                          L’individu « né de père inconnu » a une filiation paternelle. Elle n’est pas connue, ni établie mais elle existe et le père peut être recherché, imaginé, rêvé.

                                                          L’enfant de l’homoparentalité, lui, sera celui auquel la loi dira : « tu es né du »projet parental« de deux hommes ou de deux femmes et tu n’as jamais eu de père ou de mère ».

                                                          Qui souhaiterait cela pour lui-même ?


                                                          • docdory docdory 12 novembre 2009 16:50

                                                            @ Duralex 


                                                            Démonstration impeccable !

                                                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 18:34

                                                            @ duralex,

                                                            merci pour vos précisions, j’ai écris l’article sur le tard, avec le début de l’info, et je suis allez un peu à l’essentiel, au demeurant que la résultante de cette décision du tribunal administratif reviens à l’obtention d’un agrément par une femme vivant en couple homosexuel.

                                                            Je précise aussi que c’est le site qui a changer mon titre initial d’article,

                                                            "Le Premier agrément à l’adoption donné a un couple homosexuel." ainsi que la photo,
                                                            et peut être quelques retouches je n’ai pas spécialement vérifié. 

                                                            pour le détail du droit et de la teneur exacte de cet décision, j’ai mis le lien avec le site de maitre éolas, mais votre intervention est tout aussi limpide et précise. 

                                                            en attendant c’est un premier jugement tendant vers la direction de l’adoption par les couples homosexuels, ce qui ne rend pas l’ensemble du débat attenant moins valable ou pertinent. 

                                                            et je rappel que la démarche de madame morano tendait aussi a donner un statut de parent au conjoint homosexuel, démarche dont ne connais la suivie pour l’instant, ce qui effacera le père inconnu par un parent avec autorité parental et bel et bien deux mamans ou deux papas.

                                                            amicalement, barbouse. merci encore, je n’avais ni l’envie ni la force de faire votre précision.


                                                          • franc 12 novembre 2009 17:20

                                                            Barbouse ,à la lecture de votre article et de vos commentaires j’ ai l’impression que vous avez quelques problèmes avec les féministes et que vous manifestez votre volonté de défendre les droits des pères plus pariculièrement hétérosexuels qui d’après vous semblent être mis à mal par la société actuelle trop favorable à votre goût à une certaine féminisation ------------------------je ne suis pas loin d’être de votre votre avis mais cependant j’ai quelque réserves sur votre raisonnement et vos propos en général qui mériteraient d’être nuancés sans compter l’existence de certaines contradictions.

                                                            Partant du principe que le mâle hétérosexuel est remis en cause dans son rôle naturel en voyant perdre ou diminuer ses fonctions exclusives avec ses droits et privilèges afférents ,vous en veniez à prendre position contre ou du moins à mettre des réserves sur l’adoption des enfants par des couples homosexuels avec la pensée sous-jacente que cela accentuerait encore le désavantage des parents hétérosexuels pauvres et par là le père hétérosexuel dont vous êtes un ardent défenseur , et cela au profit des couples homosexuels riches dites vous ,ce qui est une injustice d’après vous .------------------------ Il me semble que par une telle attitude votre jugement sur le problème spécifique de l’adoption d’enfant par les couples homosexuels est quelque peu biaisé en même temps que votre raisonnement en étant entaché de subjectivité voire d’un certain égocentrisme .-----------------------------bref l’impression est que vous avez peur de voir perdre ou diminuer vos droits et privilèges en tant que père hétérosexuel et que c’est plus cette crainte qui motive votre position défavorable non pas à l’homoparentalité mais à l’adoption par les couples homosexuels,plus que l’intérêt de l’enfant qui n’est évoqué que comme prétexte ou argument secondaire à l’appui ,puisque vous dites vous-même que vous préfèreriez que les homosexuels fassent recours à l’insémination artificielle plutôt que l’adoption et que les couples homosexuels peuvent très bien élever des enfants .

                                                            Cette part de subjectivité égocentrique vous pousse donc à cette contradiction ,d’une part à reconnaitre le bien fondé de l’homoparentalité en soi et par l’expérience, et d’autre part à insister sur la situation non pas anormale dites vous mais « minorante » qui est une situation défavorable et plutôt négative qui lèserait les droits de l’enfant à avoir une condition de vie la meilleure possible et par là conforter votre position de mâle et de père hétérosexuel.

                                                            Mais on peut contester que cette position minorante en soi soit quelque chose de forcément négative pour les enfants et pour la société en général ,ou du moins soit quelque chose d’inacceptable pour les enfants ou pour la société en général .-----------------------car à ce compte là on pourrait tout aussi bien par exemple dans une société à majorité blanche interdire à la minorité noire d’adopter les enfants car cela nuirait à l’intérêt de l’enfant surtout dans une société raciste ,les enfants pourraient subir beaucoup de quolibets voire être maltraités , ou dans une société à majorité noire d’interdire à la minorité blanche d’adopter les enfants ,tout comme dans une société à majorité musulmane on pourrait interdire à la minorité chrétienne ou non-musulmane d’adopter des enfants car ceux -ci pourraient gravement subir des discriminations voire de terribles violences ,et paradoxalement comme par ironie ,vous qui défendez à juste titre les droits des hétérosexuels pauvres à elever des enfants ,on pourrait tout aussi bien selon votre raisonnement interdire aux pauvres hétérosexuels ou homosexuels d’avoir des enfants car ceux-ci n’auront pas les meilleures conditions pour avoir une vie pleine et heureuse ;et je ne dis pas si les parents sont handicapés ou de faible intellectualité ;cela me parait choquant et relever du fascisme .

                                                            Je pense que la situation minorante des rouquins ne devraient pas empêcher ceux-ci d’avoir le droit d’adopter des enfants .-------------------------------------------------Mais dites vous la situation des homosexuels est différente en ce qu’il existe encore une homophobie réelle et suffisamment forte (encore que d’autres minorités dans certains cas subissent les mêmes exactions et parfois pires,les tsiganes ou les juifs dans l’Allemagne nazie) qui lèserait fortement l’intérêt de l’enfant et son droit d’avoir une vie sûre et sereine .Ce raisonnement est inacceptable voire scandaleux ,ce serait entériner une situation de violence et conforterait ou faire perdurer une situation d’injustice ,ce serait le mal qui dicterait la règle et la loi et non pas le bien intrinsèque ou la raison .---------------------------Dans certains endroits d’Afrique des noirs qui naissent avec la peau blanche par quelque anomalie ou disposition génétique se voient discriminer et maltraiter par la majorité à peau noire et même certains de ceux-ci parait-il en arrivent par superstition à les tuer pour les manger afin de se nourrir de leur pouvoir quelque peu magique ou mystérieux à leurs yeux ,faut-il pour cela accepter sans broncher et entériner cette affreuse situation sous prétexte que c’est le fait ou le droit normal de la majorité .

                                                            Car en acceptant cela ,il faudrait aussi accepter en toute normalité comme dans les exemples précédents que dans une société à majorité intégriste ou nazie que les minorités qui ne sont pas conformes à la doxa dominante subissent les les pires discriminations et les pires exactions voire et pourquoi pas un génocide .

                                                            Ce serait donc nier tout droit à toute minorité et que la majorité a tous les droits même de faire du mal à la minorité et que c’est le principe majoritaire en soi qui seul dicterait la loi du bien et du mal .( une majorité de gens médiocres intellectuellement ou physiquement pourrait avoir le droit normal et légitime d’écarter ou d’éliminer la minorité des gens intelligents et beaux qui les gênent )--------------------------Aucune société ne trouverait cela juste et bon ,même les sociétés démocratiques basées sur le suffrage majoritaire conçoit un principe supérieur de justice qui transcende le principe de la majorité ,comme le Conseil Constitutionnel ou la Cour Suprême ,les valeurs universelles des droits de l’homme fondées sur la raison absolue ou la spiritualité transcendante ,inamovible et intemporelle, l’emportent sur les droits de la majorité relative fondée sur l’opinion temporelle et changeante .

                                                            Non ce n’est pas le nombre de personnes qui sont d’accord sur une opinion qui détermine sa vérité mais la raison intrinsèque et la raison seule fût -t-elle tenue par une seule personne contre tous voire par personne ,------------------------------------dans les temps les plus reculés de la préhistoires ,on peut dire que tous les hommes pensaient que la terre est plate ,cela n’en fait pas pour autant une vérité .

                                                            Pour le grand théologien et père de l’Eglise St-Thomas d’Aquin ,dans tout le domaine du créé et donc dans le domaine humain ,c’est la raison et la raison seule qui détermine le bien et mal.
                                                             
                                                            « la législation humaine ne revêt le caractère de loi qu’autant qu’elle se conforme à la juste raison d’où il appert qu’elle tient sa vigueur de la loi éternelle ,mais dans la mesure où elle s’écarte de la raison ,on la déclare injuste ,elle ne vérifie pas la notion de loi mais est plutôt une forme de violence » ( encyclique Pacem in Terris ,Jean XXIII)


                                                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 13 novembre 2009 00:01

                                                              bonjour franc,

                                                              je souris toujours un peu quand je lis des tentatives de ramené à moi autre chose que ce que simplement j’écris, et la votre n’a pas échapper a cette habitude. vous savez on peu écrire et réfléchir sur des sujets sans le vivre ou être directement impliqué.

                                                              Je défend par principe les douleurs masculines parce qu’elles sont méconnu et jamais médiatisée alors qu’elles sont existantes et conséquentes,

                                                              et non par anti féminisme, mais parce que tant qu’elles ne sont ni prisent en comptes ni canalisées, elles continuent de faire plus de mal aux familles, aux femmes et aux enfants que la propagande culpabilisante et délirante qui de toute évidence ne fonctionne pas, du moins a elle seule, pour endiguer le phénomène mais au contraire y contribue en partie.

                                                               On n’a jamais eut autant de violence conjugale en France, et si c’est pour rester sur des propos et des postures qui ne servent a rien si ce n’est défouler des frustré(e)s qui passent leur temps a dire, comme dans une cour d’école, c’est pas de ma faute, c’est celle de l’autre, je considère que c’est nocif.

                                                              chercher a comprendre pourquoi un homme en arrive là et tenter de chercher plus de justice et d’équilibre afin d’offrir des solutions afin qu’il n’en arrive pas a cet extrémité est à mon avis moins stupide que pallier exclusivement aux problèmes des femmes victimes a coup de propagandes. Etudier ce sujet et vous tomberez sur une notion qui s’appelle être femme et responsable. C’est ça aussi être libre.

                                                              Enfin pour cela, il faut traduire aussi des notions d’explications exclusives comme « démission des père » avec une nuance comme « capacité des femmes a imposer des paternités ou d’être incapable de rendre heureux leur conjoint »

                                                              pour mon anti féminisme, je n’ai pas rencontré une seule interlocutrice « féministe » dont la réaction a été de ne pas ramener le débat sur moi et mon évident problème avec les femmes, avec ce si peu original trip sur la posture du mâle, ou emasculer, ou fantasmer en terme de pouvoir, etc... une loghorrée classique qui montre bien a quel point il ne faut rien y connaitre aux hommes pour tenir ce genre de discours en partant sur des clichés aussi tronqués et débile qui ne sont que de « l’anti nazisme fantasmé » les 3/4 quart du temps.

                                                              Mais même si c’était vrai, même si, émasculé par une mère castratrice ( pardon maman), cocufié, séparé de mes enfants, et autres petites choses sans conséquences faites par des femmes par « nature irresponsable de leurs actes » et qu’il ne faut pas juger, je prendrais exactement la même logique que les féministes. Si c’est la douleur qui rend concerné et légitime le combat, et qu’il faut se battre contre ce qui fait mal, et bien si c’est le féminisme excessif qui me fait mal, je vois pas pourquoi je ne me battrai pas contre ces excès et son dénie du réel.

                                                              Ma douleur n’est pas moindre que celle d’une femme , je n’aime pas moins mes enfants qu’une femme, je ne suis pas moins capable de les élever seul qu’une femme, et même je pense faire mieux quand je lis que les enfants élevés par leurs pères ont beaucoup moins de problème de discipline et de résultats scolaires.

                                                              un homme n’a pas moins mal, c’est sa manière de gérer sa peine et de se battre qui est différente, et à partir d’un certain âge il apparait évident a tout homme qu’il est préférable qu’il prenne en main son intérêt et les espoirs qu’il peut mettre dans une paternité épanouissante loin de l’influence de femmes dont la capacité a rendre heureux les hommes est hautement peu probante.

                                                              en attendant, puisqu’on ne peut attendre ni compréhension, ni logique, ni rien d’autre du féminisme que de l’accablement stérile, et que je ne vais pas attendre gentiment que des politiciens de gauches s’en rendent compte pendant qu’ils ne pensent qu’a leur prochaines élections et a garder le vote féminin des fonctionnaires,

                                                              je lance des phrases anti féministes et sans complexes. J’ai même souvent des réactions de femmes qui me disent merci, on n’en pouvait plus de les entendre se plaindre a vide depuis des années...

                                                              Mais bon, selon vous, il est impossible de regarder les problèmes de façon détachée, précise et équilibrée, ce qui est surtout vrai quand on sort du domaine de l’honnêteté intellectuel, dont quand on est avec des féministes, dont la seule grille de lecture du monde semble se limiter a la faute des hommes pour surtout ne vivre que dans de l’excuse juchée en postures de « gamines attardées » qui ne doivent pas être jugées par les méchants patriarches et dont la liberté se résume a « être en lutte » de façade pour obtenir des avantages, au détriment des autres femmes.

                                                              Mon anti féminisme, ce qui n’est pas de l’anti femme, et si j’étais une femme je me méfierai de cette propagande qui prétend me défendre pour me vendre un modèle de vie et d’avenir aussi merdique,

                                                               il a commencé à la seconde où j’ai vue des enfants maltraités, voir détruits, par leur mère célibataire, ça s’est une réalité que le féminisme idéologique nie. Et tant qu’on niera la réalité, quelque soit l’idéologie qui perpétue et cache ces crimes derrière le masque de la vertue, de l’égalité, et du reste, je persisterai et signerai qu’il y a du nocif dans le féminisme, de la criminalité, de l’abus de faiblesse qui se cache derrière le masque de la victime, et de l’abus de position dominante au sein de l’éducation nationale et bientôt peut être des juges, on verra bien le changement de l’orientation et de la lourdeurs des peines.

                                                              parce que c’est aussi ça la réalité. 

                                                              je vous invite à lire mon petit bout d’essai sur la contraception et la paternité, comme ça, pour voir a quel point nous divergeons,

                                                              amicalement, barbouse.


                                                            • Paul Cosquer 12 novembre 2009 17:23

                                                              à l’auteur : 

                                                              Ce qui a conduit à l’annulation de la décision ici, c’est le fondement des motifs du refus qui, tels qu’ils ont été choisis, sont incontestablement discriminatoires du point de vue du droit international comme la Cour européenne des Droits de l’Homme ne s’est pas privé de le dire dans son arrêt du 22 janvier 2008. Il est évident que par cette décision, le juge incite le législateur à voter une loi et surtout à débattre. En attendant, les Conseils généraux devront se montrer plus prudents dans leurs motivations de refus...

                                                              Comme le dit Duralex plus haut - qui explique très bien les choses à l’atttention des lecteurs néophytes : il ne faut pas confondre agrément et adoption. Comme le dit aussi un autre commentateur, tous les enfants adoptables ne sont pas des orphelins : il existe plusieurs catégories de pupilles de l’Etat susceptibles d’être adoptés et l’adoption plénière n’est qu’une solution parmi d’autres.

                                                              Mais sur cette situation, vous donnez un point de vue général (vous théorisez). Mais n’omettons pas le fait que les personnes connaissant de près cette situation ont estimé que (je cite le T.A) :

                                                              « les conditions d’accueil offertes par la requérante sur le plan familial, éducatif et psychologique correspondent aux besoins et à l’intérêt d’un enfant adopté ». Les juges administratifs s’appuient notamment sur les rapports des travailleurs sociaux qui sont « favorables à la demande d’agrément pour adoption ».

                                                              Je veux souligner par là que les points de vue généraux, c’est une chose, mais l’appréciation in concreto, c’en est une autre.


                                                               


                                                              • Paul Cosquer 12 novembre 2009 17:26

                                                                L’« autre commentateur » dont je parle, c’est Manuel Atreide qui dit des choses fort justes également.


                                                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 23:46

                                                                bonjour paul,

                                                                je théorise parce que c’est un de mes domaines de loisirs intellectuels, du moins cela l’a été, l’éthique du droit et son adéquation avec la réalité telle qu’elle se vie, pour tenter d’en garder la pertinence de l’esprit et l’efficacité sur une base de changement.

                                                                mais pour être réaliste jusqu’au bout, rien ne garantie que ce rapport favorable prend en compte les bouleversements qu’induit l’arrivé d’un enfant adopté au sein de ce couple, alors qu’il ne tiens compte que d’une personne seule, et c’est une estimation valable devant une cour, pas une assurance certaine, loin de là.

                                                                mais je vous rejoins complètement sur le besoin de légiférer cette question de manière efficace, et de ce point de vue là, considérer que l’intérêt de l’enfant est d’être prioritairement adoptable par des personnes en situation de vie non minorante sociologiquement, ce qui n’est pas de la discrimination mais au contraire de la volonté de facilité d’assimilation d’une situation singulière.

                                                                amicalement, barbouse.

                                                                 


                                                              • Paul Cosquer 12 novembre 2009 18:08

                                                                à l’auteur (suite) :

                                                                Je comprends votre conclusion qui en appelle à de plus gros efforts de prévention afin que les parents puissent garder pour reprendre leurs enfants. Cependant, mon expérience me permet de dire que c’est surtout valable pour les placements par les juges des enfants (les enfants dits « en garde »). Pour l’adoption, le reproche n’a pas lieu d’être : les parents sont soit morts soit disparus soit ils ont totalement abandonné leur enfant par :

                                                                - procès-verbal d’abandon volontaire après moult information - obligations légales strictes ! - du parent par l’employé chargé de recueillir le consentement.

                                                                - abandon dans les faits et déclaré par le juge en vertu de l’article 350 du code civil et là je peux vous dire que c’est long, procédurier et même beaucoup trouvent que l’adoption est freinée, entravée par trop de précautions à l’égard des parents (dont la moindre manifestation fait obstacle à l’abandon nécessaire à l’adoption).

                                                                La loi est dure mais c’est pour protéger l’intérêt supérieur de l’enfant au détriment s’il le faut du parent ! Et au sacrifice de quelques situations particulières comme cette affaire jugée par le tribunal de grande instance de Montargis le 26 mai 2009 : un enfant issu d’un viol collectif, le compagnon de la mère donne son accord à l’adoption mais l’enquête montre que c’est lui le père. Il veut donc revenir sur son accord mais la loi est stricte : le projet d’adoption une fois mis en oeuvre coupe toute filliation ! Le père avait annoncé son intention de faire appel mais je ne sais s’il l’a fait. Dans un pareil cas, une solution raisonnable peut atténuer la rigidité de la loi : le Conseil général et les parents adoptifs peuvent accorder un droit de visite au père...c’est possible même si la filiation est définitivement rompue.
                                                                 
                                                                Je suis favorable à un plus grand travail de prévention pour les enfants placés par le juge des enfants.


                                                                • Paul Cosquer 12 novembre 2009 18:09

                                                                  Correction : « afin que les parents puissent garder ou reprendre leurs enfants »


                                                                • franc 12 novembre 2009 18:14

                                                                  Duralex ,votre raisonnement est quelque peu spécieux ,purement formelle ou formaliste et n’est qu’un ratiocinement dont la conclusion est inessentielle ,sans intérêt aucun.----------------------------------------------------on s’en fout ,que ce soit pour les hétérosexuels ou pour les homosexuels ,d’avoir légalement ou formellement une filiation paternelle ou maternelle ou non ,ce n’est pas ça qui va déterminer si un être va être heureux ou non ,ce qui compte c’est le bonheur des individus grâce à l’amour des parents quels qu’ils soient ,bonheur que ce soit pour les parents ou pour les enfants sans discriminer ou favoriser les uns sur les autres ,les adultes ne devant pas avoir ni plus le droit ni moins le droit que les enfants au bonheur ;-----------------------et je ne voie pas très bien la différence essentielle ou charnelle entre la situation d’un enfant adopté par un homosexuel qui n’aurait pas formellement une filiation paternelle et un enfant né de père inconnu ,même si celui-ci dans l’abstraction pure peut imaginer une filiation paternelle,mais cela reste purement formelle et non réelle dans la pratique .

                                                                  D’autre part comment pouvez vous dire que l’enfant adopté par un couple homosexuel n’ a pas de père ou de mère ,alors que le projet parental existe comme vous l’affirmez vous-même ,que le père adoptif ou la mère adoptive existe ,à moins que vous considérez les parents adotifs comme nuls et non avenus et que seuls les géniteurs ,c’est à dire les donneurs des spermatozoïdes et de l’ovule nécessaires à la conception de l’enfant bien que tout à fait inconnus et n’ayant jamais élevé l’enfant soient seuls considérés officieusement comme officiellement comme le père ou la mère de l’enfant ,et en ce cas même les parents adoptifs hétérosexuels ne peuvent être considérés comme des pères ou des mères ,ce qui est manifestement contraire à la législation française et de tous les pays dans le monde , à la raison et au bon sens . 


                                                                  • Duralex Duralex 12 novembre 2009 22:29

                                                                    « on s’en fout ,que ce soit pour les hétérosexuels ou pour les homosexuels ,d’avoir légalement ou formellement une filiation paternelle ou maternelle ou non ,ce n’est pas ça qui va déterminer si un être va être heureux ou non ,ce qui compte c’est le bonheur des individus grâce à l’amour des parents quels qu’ils soient ».
                                                                    ----------------------

                                                                    Si l’on s’en fout de la filiation, pourquoi donc revendiquer le droit d’adopter pour les couples homosexuels ?

                                                                    La loi française permet tout à fait qu’un couple homosexuel elève des enfants, par exemple ceux que l’un des partenaires a eu avec une personne de l’autre sexe avant de tourner la veste, ou ceux que l’une des partenaires a eu par insémination.

                                                                    Puisque l’amour et le bonheur suffisent, pourquoi faut-il que l’autre partenaire adopte les enfants, ce qui a seulement pour effet de créer ce lien de filiation dont vous vous moquez ?
                                                                    ---------------------------

                                                                    « D’autre part comment pouvez vous dire que l’enfant adopté par un couple homosexuel n’ a pas de père ou de mère ,alors que le projet parental existe comme vous l’affirmez vous-même ,que le père adoptif ou la mère adoptive existe ,à moins que vous considérez les parents adotifs comme nuls et non avenus et que seuls les géniteurs etc.... »

                                                                    J’avais mis les termes de « projet parental » entre guillemets. Ce projet existe peut-être mais il n’a jamais fait d’enfant. Pour moi un projet c’est une oeuvre de l’intellect : il ne peut déboucher que sur une chose, un meuble, un bâtiment, une machine, une carrière professionnelle etc..., mais il ne peut donner naissance à un enfant.

                                                                    L’enfant ne nait que de la rencontre charnelle de deux individus de sexes opposés, fût-ce par la médiation de la technologie moderne, et que ces deux personnes aient ou non un projet parental n’est en rien une condition nécessaire à cette naissance.

                                                                    Quant aux parents adoptifs, je ne dis certainement pas qu’ils sont de faux parents. Mais s’ils sont de vrais parents c’est uniquement en vertu de la loi. Et si la loi peut imposer cette fiction comme vraie, c’est parce qu’elle est vraisemblable. La loi n’est pas toute puissante.


                                                                  • franc 12 novembre 2009 21:50

                                                                    Et l’ auteur n’ a pas tord tout à fait d’avoir une certaine crainte de ce que que le pouvoir du mâle hétérosexuel diminue ,relativement s’entend ,jusqu’à s’égaliser par exemple avec celui de la femelle hétérosexuelle voire même avec un parent homosexuel ,car c’est dans l’ordre des choses et dans le sens de l’histoire ,puisque le progrès ou l’avancement de la société est consécutif à l’élévation du champ de la liberté et l’expansion de l’égalité par le principe du perfectionnement de l’humanité ou du parfait ,plus la nature humaine s’élève en perfection , plus les hommes sont libres et égaux entre eux .

                                                                    donc plus les êtres humains se perfectionnent suivant le sens de l’histoire ,hétérosexuels ou homosexuels ,mâles ou femelles , actifs ou passifs,masculinisants ou féminisants ,et plus les différenciations diminueront selon ces caractères qui changent et varient de manière isolée et intrinsèquement ou en rapport par complétion et totalisation .-------------------------Plus précisément il faut s’attendre à ce que les caractères spécifiquement et exclusivement mâles ou femelles ,actifs ou passifs s’estompent par métissage et complétion des caractères féminins et masculins ;la grande erreur de beaucoup de monde est de croire parce qu’il en est ainsi principalement et fortement visible au début de l’histoire humaine que les caractères masculins soient l’apanage exclusif des êtres humains mâles et les caractères féminins l’apanage exclusif des êtres humains femelles ,bref de confondre en gros mâle avec masculin et femelle avec féminin .Dans le cas du règne humain,moins vrai dans le règne animal ,cette distribution particulière des caractères masculins et feminin sur respectivement le mâle et la femelle est très fortement réalisée surtout au tout debut de l’ère primitive de l’homme , au tout au début de l’histoire humaine ,scientifiquement parlant ,lorsque les hommes étaient proches de la condition animale ,et où à partir du fait de la division sexuelle en mâle et femelle ,cette distribution des caractères était faite en quelque sorte pour protéger efficacement l’enfant à naitre face aux dangers et aux menaces de la nature sauvage environnante alors que les hommes étaient encore très faibles physiquement et intellectuellement ,mais encore en nombre et en connaissance et la nature féroce et bien plus puissante .La sexualité hétérosexuelle ainsi que la distribution des caractères et la nette division des rôles mâles et femelles étaient dans ces conditions primitives la plus favorable à la reproduction de l’espèce humaine ainsi que la défense et une meilleure protection des enfants à naitre ,l’embryon humain était bien protégé en étant constamment dans le ventre de la femelle et donc constamment sous sa garde et surveillance ,tandis que le mâle part à la chasse seul affronter les dangers pour rapporter la nourriture .Mais cette division sexuelle et cette répartition des tâches mâles et femelles n’étaient pas la meilleure solution pour l’idéal humain qui exige toujours plus de liberté ou d’autonomie pour les êtres humains pris individuellement et plus d’égalité entre eux dans la société pour avoir moins de violence par la force brutale inégale ,moins de dominations et d’injustices découlant des situations de nature et plus d’harmonie et donc de bonheur par la volonté et le désir humain de perfection .

                                                                    Contrairement au règne minéral ,végétal ou même animal ,la nature humaine n’est pas prisonnier ou esclave à jamais de son déterminisme biologique,il existe une autre loi que la loi naturelle qui régit son monde ,la loi surnaturelle ;-------------------------l’être humain n’est pas fixé une fois pour toute comme au premier instant de sa création et ne reste pas identique à lui-même à partir de cet instant originel comme d’ailleurs à chaque instant de sa vie et de son histoire ,une loi transcendante le fait changer sans cesse et non pas dans n’importe quelle direction et n’importe quel sens ,mais dans un certain ordre , une certaine évolution constante vers un certain progrès ,dans le sens du perfectionnement ..

                                                                     L’ordre naturel n’est pas originellement parfait ,homme n’a pas été créé ou conçu naturellement achevé et complet dès le départ ,mais en constante évolution ,l’ordre surnaturel conduisant l’ordre naturel jusqu’à son achèvement ,c’est cela la substance de l’Histoire .

                                                                    Et au fur et à mesure que l’homme progresse ,que sa science et sa conscience progressent ,il fait reculer sa part d’animalité et avancer sa part d’humanité en augmentant toujours plus son domaine de liberté et son espace d’harmonie par l’égalité .Et arrivé jusqu’à un certain point de puissance et de connaissance ,il peut se permettre de faire évoluer les moeurs en la libéralisant car c’est dans l’ordre des choses et de son être profond que de tendre vers l’état de toujours plus grande perfection ,et donc toujours plus libre ,plus harmonieux et plus beau ,car l’homme est un être spirituel qui transcende toujours sa nature présente à un moment donné de l’histoire conduite par l’ordre surnaturel de la raison transcendante.----------------------------- Ainsi peut il se détacher petit à petit de la nécessité et l’obligation de la division sexuelle et à la forme hétérosexuelle de la sexualité qui limite son état de liberté et de perfectionnement ,la menace de la nature sauvage environnementale se faisant moins sentir grâce à l’augmentation de sa puissance et de sa science ainsi que du nombre considérable de sa population, plus encore et au contraire son niveau de puissance technique et sa surpopulation est une menace pour l’équilibre écologique de l’environnement naturel , social et culturel. Et son niveau de connaissance et de technique s’est élevé jusqu’à la conscience de pouvoir séparer la fonction amoureuse de la fonction reproductive de la fonction purement reproductive de la sexualité ,ce qui est un grand pas dans son évolution pour la conquête de sa liberté selon l’ordre proprement humain.

                                                                    L’hétérosexualité n’est plus aujourd’huis une nécessité absolue ,scientifiquement parlant , pour la reproduction de l’espèce humaine,et le paradigme même de la morale en est changé .Par la surpoplation excessive de l’espèce humaine ,ce qui pouvait être considéré comme un inconvénient voire un danger pour la reproduction de l’espèce humaine à savoir l’homosexualité ,peut même se présenter comme un atout ou un avantage comme pouvant limiter naturellement sa croissance exponentielle très dangereusement pour l’humanité elle-même et son bonheur .On dirait que la nature elle-même obéissant à une sorte de loi surnaturelle ou divine sécrète ou fabrique cette tendance homosexuelle comme anticorps à cette dérive de la surpopulation humaine .--------------------------------------Historiquement et scientifiquement on peut constater lévolution des corps de l’être humain ,mâle et femelle ,le mâle ayant de plus plus en plus de caractères féminins ,et la femelle ayant de plus en plus de caractères masculins ,physiquement et intellectuellement . Par exemple on peut constater que les hanches des femmes s’amenuisent et s’amincissent tandis que les hommes sont de moins en moins poilus ,les femmes acquièsçant plus d’autorité naturelle masculine et les hommes plus de sensibilté féminines ,de plus en plus les femmes ont la capacité de faire des métiers primitivement réservés aux hommes et vice versa . ----------------------------De plus en plus en plus la division sexuelle s’estompe en même temps que la sépartion ou l’exclusivité des rôles mâles et femelles ,la bisexualité est de plus en plus répandue .

                                                                    L’humanité semble tendre vers une homosexualisation croissante découlant nécesairement de la complétion et du perfectionnement de la nature humaine ,les être s humains étant plus complet et plus parfait en ayant plus d’harmonie par possession d’un équilibre dans les caractères féminins et masculins .Et la science permet de dépasser le rôle exclusivement mâle et femelle par la reproductionde l’espèce en complète indépendance de la forme sexualité,hétérosexualité ou homosexualité , et même le genre des individus pourrait disparaitre dans le futur .


                                                                    • Duralex Duralex 12 novembre 2009 22:39

                                                                      « L’hétérosexualité n’est plus aujourd’huis une nécessité absolue ,scientifiquement parlant , pour la reproduction de l’espèce humaine »

                                                                      Ah et qu’est ce qui va la remplacer ?


                                                                    • franc 13 novembre 2009 15:12

                                                                      Barbouse ,ne méprenez mon propos ou ma pensée à votre égard ,si je vous ai émis quelques critiques à votre article ou à votre attitude qui découle de vos propos ,c’est juste pour nuancer vos propos et souligner quelques incohérences dans votre raisonnement comme je vous l’ai dit au début de mon premier commentaire :------------------« je ne suis pas loin d’être de votre avis mais cependant j’ai quelque réserves sur votre raisonnement et vos propos en général qui mériteraient d’être nuancés sans compter l’existence de certaines contradictions »

                                                                      Et je suis près de votre avis en ce que actuellement ,du moins dans le monde occidental ,on est allé trop loin et trop vite dans une féminisation excessive qui prend le pas et affaiblit la nature masculine en ne respectant pas le principe de compétence découlant de la nature et des capacités intrinsèques des individus au point de rompre l’équilibre et l’harmonie entre ces deux natures et par conséquent dans la société .

                                                                      -Ainsi par exemple le principe de parité systématique imposé par la loi ,comme d’ailleurs le principe de discrimination dite positive est une aberration qu’il faut absolument abolir car il contredit gravement le principe de compétence qui est bien plus important et fondamental pour la société , à tel point que la Déclaration universelle des droits de l’homme et des citoyens de 1789 établit qu’on ne doit faire aucune discrimination entre les individus SAUF sur les compétences ;-----------------l’exception sur les compétences souligne l’importance fondamentale et la primauté inviolable du principe de compétence.

                                                                       Je trouve aussi comme vous que le corps enseignant est trop féminin rompant un équilibre comme d’ailleurs bientôt le corps des juges .---------------------------En matière de divorce et de l’éducation des enfants les jugements sont trop favorables à la femme au détriment des hommes .

                                                                      Je suis d’acord avec vous sur l’existence d’un certain féminisme hystérique comme les « chiennes de garde »qui pousse naturellement et à juste titre à l’antiféminisme .Et je soutiens votre combat pour le respect des droits des pères beaucoup trop souvent bafoués.

                                                                      Ni féminisme ,ni machisme ,mais un équilibre harmonieux entre le masculin et le féminin dans la liberté et l’égalité .







                                                                      .
                                                                       


                                                                      • franc 13 novembre 2009 17:14

                                                                        Duralex ,il faut d’abord bien lire les propos des autres et bien saisir la pensée qui en est issue pour faire ensuite quelques remarques ou objections .

                                                                        « L’hétérosexualité n’est plus aujourd’huis une nécessité absolue ,scientifiquement parlant , pour la reproduction de l’espèce humaine »

                                                                         On dirait que pour vous cette phrase signifirait que l’hétérosexualité n’est plus nécessaire à la société humaine et qu’il faudrait la supprimer .---------------Or j’ai bien précisé en apposition « non nécessité absolue,scientifiquement parlant ,pour la reproduction de l’espèce humaine »------------------------------cela veut dire que sur le plan scientifique ,il n’est plus absolument nécessaire qu’il y ait un rapport sexuel entre un homme et une femme ,avec introduction du pénis dans le vagin jusqu’à la jouissance et éjaculation pour être encore plus précis,pour concevoir un enfant ,la reproduction de l’espèce pouvant se réaliser en dehors de tout rapport sexuel,de toute sexualité au sens strict ,par le moyen de la science et de la technique exclusivement ,par exemple de manière artisanale en utilisant une seringue qui prélève d’abord le sperme de l’homme produite suite à une masturbation sans la présence de la femme ,puis qui injecte dans le vagin de la femme sans contact génital avec l’homme ,ou de manière scientifique plus élaborée ,par insémination artificielle avec fécondation in vitro .-----------------------------------Il n’ y a là ni rapport hétérosexuel ni rapport homosexuel pour la la reproduction de l’espèce humaine mais seulement le recours intermédiaire de la technique et de la connaissance humaine ;et cela n’est possible que pour les êtres humains car ceux-ci possèdent une raison scientifique suffisamment développée que les animaux n’ont pas .----------------------Dans les temps primitifs très reculés lorsque les hommes étaient proche des animaux ,ayant encore une conscience scientifique encore très peu développé voire une inconscience proche de la condition animale ,le rapport hétérosexuel était nécessaire pour la reproduction de l’espèce comme pour les animaux du moins les mamifères ,car les hommes n’ avaient pas encore développé un degré de conscience et de technique suffisant et autre que le rapport sexuel instinctif animal.Mais avec le progrès de la conscience humaine et le développement de sa science ,l’homme a pu dépasser ce cadre strict de la condition animale et a pu séparer la fonction proprement amoureuse de la fonction proprement reproductive de la sexualité ,et du coup ,l’hétérosexualité comme d’ailleurs l’homosexualité n’est plus nécessaire ,grâce à la science ,pour la reproduction de l’espèce humaine .

                                                                        Du coup ,on peut même concevoir et envisager une société totalement homosexuelle voire asexuelle ----------mais ceci est un autre débat .



                                                                        pour en revenir à la filiation ,quand j’ai dit que « l’on s’en fout d’avoir légalement ou formellement une filiation » c’est une manière de parler et de souligner par provocation l’importance primordiale de l’amour parental réel et concret pour le bonheur de l’enfant par rapport au faible intérêt voire quasiment nul de la pensée abstraite et l’idée imaginaire purement personnelle d’une quelconque filiation telle que vous l’affirmez dans votre propos et non pas l’intérêt utilitaire d’une reconnaissance officielle et étatique de la filiation pour les besoins de la vie pratique.Cet intérêt de la reconnaissance officielle et étatique est de l’ordre de l’intérêt du PACS par rapport à l’union libre en ce qui concerne le lien du couple ,intérêt purement pratique et financier ,mais ce qui importe plus que tout c’est la relation d’amour entre les personnes du couple uni ou non officiellement plus que la reconnaissance officielle .Il en est de même pour la filiation parentale ,la reconnaissance officielle étatique n’a qu’un intérêt pratique de la vie quotidienne ,mais ce n’est pas cela qui détermine le bonheur dans la famille qui le doit avant tout et uniquement de l’amour déployé ,plus que la reconnaissance officielle ou officieuse ,individuelle ou collective ,imaginaire ou étatique .

                                                                         

                                                                        quant à la notion de parent ,décidément on ne sera toujours pas d’accord même après vos précisions sur la question

                                                                        Vous dites que le projet parental existe mais qu’il n’a jamais fait d’enfant ,-----------------étonnant comme assertion,dans le projet parental il ya le mot parental et donc parent ,ce qui veut dire nécessairement le désir de concevoir ou recevoir un enfant ,car là où il n’ ya pas d’enfant il n’ ya pas de parent .Et concevoir ou recevoir un enfant pour le projet parental ne nécesssite nullement un rapport sexuel entre un homme et une femme ou rencontre charnelle entre deux individus de sexes opposés comme vous le dite ,il ya par exemple la technique artisanale de l’emploi d’un instrument comme aide intermédiaire autre que l’introduction d’un pénis dans le vagin ou plus généralement l’insémination artificielle ou éventuellement l’adoption.

                                                                        Et ce n’est pas la loi en tant que telle qui détermine si l’on est parent ou non ,si l’on est père ou mère ,mais c’est la pratique réelle de la fonction de parentalité qui détermine et définit le fait d’être parent ,père ou mère ,c’est le fait de nourrir correctement ,d’élever et d’éduquer dignement l’enfant pour le rendre aurtonome et suffisant à lui-même ,matériellement ,intellectuellement et spirituellement,d’apporter de l’amour pour rendre le bonheur complet à l’enfant .------------------La loi n’est là que pour la reconnaissance officielle pour les besoins de la pratique quotidienne de la vie en société , qui permet éventuellement le recours à l’aide de l’état .

                                                                        Un simple géniteur qui n’a jamais reconnu un enfant ,ne l’a jamais élevé , nourri,éduqué,apporté de l’amour ne peut être considéré et défini comme un parent . 

                                                                         


                                                                        • Duralex Duralex 13 novembre 2009 17:46

                                                                           Supposons « un simple géniteur qui n’a jamais reconnu un enfant ,ne l’a jamais élevé , nourri,éduqué,apporté de l’amour ».

                                                                          Il suffit que ce géniteur soit l’objet d’une action en reconnaissance de paternité assortie d’une demande de pension alimentaire de la part de la mère et vous verrez s’il n’est pas « considéré et défini comme un parent ».


                                                                          • puma 13 novembre 2009 17:59

                                                                            Les hétéros plus légitimes ?
                                                                            En effet, si le couple homo est mauvais pour un enfant, alors l’homoparentalité n’est pas légitime.
                                                                            Mais vous ne pouvez pas défendre ça avec vos raisonnements : les homos ne peuvent pas procréer ==> les homos sont moins bons parents !!!!

                                                                            « pas naturel » = « attention, prudence, ne pas faire n’importe quoi ! »
                                                                            mais c’est pas un argument en soi !

                                                                            Les homos pas cohérents ?
                                                                            Bcp de choses (études, parents célib...) laissent à penser que l’homoparentalité fait aussi bien. Ainsi un deux homo, en bonne situation, souhaitant adopter, sont cohérent(e)s.

                                                                            Sinon, Oui l’éducation est très complexe c’est sûr !

                                                                            Biensûr que vous n’auriez pas voulu avoir 2 pères ! Au début ça parait inhabituel et bizare à tout le monde, y compris à moi.
                                                                            Et puis en visualisant un peu mieux je me rend compte que ça m’aurait pas gêné plus que ça. Ma mère se voit remplacée par un deuxième père... qui me donne autant de conseil, de réconfort, et de modèles de comportements. Car les différences dans un couple vont bien au delà des stéréotypes attribués à chaque sexe ! Parfois ma soeur s’exprime comme mon père et moi(homme) comme ma mère...

                                                                            Des parents cohérents c’est tout un ensemble. Un unique parent « génial » peut faire très bien, mieux qu’un couple bof. À défaut il me semble que le fait que les parents soient deux est très important :
                                                                            Vos parents s’aiment, « pour toujours »*, c’est très sécurisant et rassurant.
                                                                            Vos besoins matériels sont assurés plus facilement.
                                                                            Votre éducation est plus équilibrée.(si un parent est excessif l’autre peut corriger)
                                                                            Vous avez deux exemples de comportements, idées, etc. Je me répète, ça va bien au dela de la différence homme/femme !

                                                                            J’ai du mal à croire que, (par exemple) élevée dans un couple d’hommes ; une petite fille se prendra pour un garçon, à moins de rester toujours enfermée dans une chambre vide... (Ya la nounou, la maitresse, la princesse des contes de fées, les copines, les amies des parents... et tellement d’autre)
                                                                            Les composantes qui déterminent le bonheur futur d’un enfant apparaissent tellement plus complexes que ces histoire de référents !

                                                                            Enfin, dans les 2 cas(homo ou hétéro), si le couple casse, on se retrouve dans la même situation : parent célibataire.


                                                                            • puma 13 novembre 2009 18:11

                                                                              Arf je répondais à perlseb (première page de commentaires) je sais pas pourquoi mon message apparaît là !
                                                                              Bon c’est quand même pas hors sujet...


                                                                            • franc 13 novembre 2009 21:20

                                                                              Duralex ,ce qui est légal n’est pas nécessairement légitime ,et ce qui est formellement légal peut être injuste ,ce qui est juste doit être conforme à la raison ,et la raison et le bon sens disent qu’un simple géniteur qui n’a jamais reconnu un enfant ,ni jamais élevé, nourri,éduqué et donné l’amour à l’enfant ne peut être considéré comme ayant exercé sa fonction de parentalité ,et celui qui n’a jamais exercé sa fonction de parentalité envers un enfant ne peut être considéré et défini comme un parent dans la réalité concrète quoi qu’en dise la loi formellement .

                                                                              D’où le concept de géniteur qui est différent du concept de parent .---------------------------un simple géniteur qui n’a jamais exercé la fonction de parentalité est équivalent au techn icien qui a pratiqué l’insémination artificielle avec fécondation in vitro pour le compte du projet parental d’un couple stérile ,c’est le couple stérile qui en sont les parents de l’enfant ainsi conçu .



                                                                              « Vos enfants ne sont pas vos enfants ,ils passent à travers vous mais ne sont pas de vous ,ils sont les fils et les filles de l’Appel à la Vie »-------------------(Le prophète —Khalil Gilbran)


                                                                              • Duralex Duralex 14 novembre 2009 08:22

                                                                                La raison et même le bon sens disent aussi qu’il est impossible qu’un individu ait deux parents du même sexe.

                                                                                Votre légitimité n’est pas fondée sur la raison mais sur une vague sentimentalité digne des Bisounours, doublée du projet d’ériger les caprices de chacun en loi toute puissante :

                                                                                - je n’ai pas/plus envie d’être le père d’un enfant, il suffirait que je décide de ne plus assumer mes responsabilités envers lui pour perdre cette qualité de père

                                                                                - j’ai envie d’être le père de l’enfant de mon petit ami et je le manifeste par l’affection que je lui dispense : cela suffirait pour être son second père, voire sa mère.


                                                                              • anty 13 novembre 2009 23:36

                                                                                Dans l’intérêt de l’enfant il est clair qu’il vaut mieux le confier à une famille normale(je suis heureux que cet adjectif est de plus en plus employé par les internautes) et ceci dans tous les cas de figures.
                                                                                Pourquoi ?

                                                                                1)La normalité pour les enfants est d’avoir une mère et un père.(au risque de me répéter)

                                                                                2)Les familles normales ayant les moyens de le faire et désirant adopter un enfant sont nettement plus nombreuses que les pseudo familles citées par l’auteur ce qui les exclue de facto ce genre de famille(ersatz)

                                                                                3)Les nombre d’enfants à adopter est relativement réduite en tout cas en France les critères sévères de la DASS doivent rester en état et s’ils changent ils doivent changer uniquement dans l’intérêt de l’enfant

                                                                                4)On est tous d’accord qu’on ne doit pas céder à des groupes de pressions qui n’ont d’autres buts que politiques et défense d’intérêt propres.
                                                                                Ces groupes politiques sont à nos portes .Depuis des années ils passent leurs temps à discréditer et à démolir la société telle qu’elle est sans evidement de proposer une alternative viable et surtout acceptable par la majorité des gens.

                                                                                5)Les dérives de la Grande Bretagne ne doivent pas se reproduire en France.
                                                                                En Grande Bretagne les institutions ne peuvent pas refuser l’adoption aux homo sous aucun prétexte.Pire on leur attribue un quota annuelle au détriment des enfants et au détriment de familles normales qui pourraient les accueillir dans les meilleur conditions.
                                                                                Je précise que les institutions anglaises avaient des critères aussi sévères qu’en France et que ces critères sont actuellement bafoués par cette loi qui attribue un quota d’enfants aux homosexuelles.


                                                                                • franc 14 novembre 2009 18:51

                                                                                  Duralex ,on ne sera jamais d’accord ,car on n’a pas la même définition du mot parent 


                                                                                  Pour vous un simple géniteur est ipso facto et nécessairement un parent même s’il n’a jamais exercé la fonction de parentalité et même n’en a pas la capacité ,pour moi un parent est une personne qui exerce la fonction de parentalité en ayant la capacité ,qu’il soit le géniteur ou pas ,et la fonction parentale consiste à élever ,,nourrir,éduquer et donner l’amour à l’enfant .

                                                                                  C’est ainsi que la législation française comme toutes les législation du monde reconnaissent que toute personne même en n’étant pas le géniteur de l’enfant mais qui pratique la fonction de parentalité envers l’enfant est effectivement le parent de l’enfant en droit comme en nature ,à tel point que d’après la législation française lorsqu’un enfant est remis aux parents adoptifs le géniteur perd tous ses droits à réclamer son droit à la fonction parentale vis à vis de l’enfant .

                                                                                  le concept de géniteur est différent du concept de parent du fait même qu’il existe deux mots différents pour les représenter ,géniteur n’est pas synonime de parent.

                                                                                  Vous confondez les deux concepts ,moi pas ,voilà l’origine de nos divergences et de notre impossibilité de s’accorder .

                                                                                  • franc 14 novembre 2009 19:46

                                                                                    Voilà quelques exemples qui mettent à mal l’identité entre géniteur et parent .

                                                                                    Supposons un homme tombé en coma définitivement .Et supposons qu’un homme stéril a eu droit pour son projet parental de recueillir le sperme de l’homme en coma végétatif avec lequel on conçoit un enfant par insémination artificielle.Ensuite l’homme en coma meurt tandis que l’homme stérile exerce sa fonction parentale vis à vis de l’enfant en l’élevant correctement, donnant tout ce qu’il faut à l’enfant ,nourriture matérielle,intellectuelle et spirituelle nécessaire à son épanouissement personnel ,et l’amour pour un complet bonheur tout le long de sa vie .-----------------------------y a t-il une seule personne ou une seule autorité qui puisse refuser le titre de parent à l’homme stérile qui a exercé pleinement sa fonction parentale bien que non géniteur de l’enfant ,et même peut on dire que l’homme en coma végétatif géniteur par le don du sperme soit le parent effectif de l’enfant .


                                                                                    Et que dire du cas où le géniteur d’un enfant à naitre choisit d’avorter l’enfant ,peut -on dire qu’il en est le parent ;et si jamais on le persuade de ne pas avorter mais plutôt de confier l’enfant à des personnes qui désirent l’adopter et l’élèvent avec amour en rendant l’enfant parfaitement heureux toute sa vie ,peut-on dire que les personnes qui ont adopté et élevé l’enfant ne soient pas des parents . 

                                                                                    La raison et le bon sens disent que le géniteur avorteur n’est pas le parent et l’ adopteur qui a exercé pleinement et parfaitement sa fonction parentale vis à vis de l’enfant est le parent ,----------en tout cas c’est ma raison et mon bon sens qui le disent .


                                                                                    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 14 novembre 2009 19:52

                                                                                      Cela fait quand même beaucoup de « si » et de suppositions.


                                                                                    • Duralex Duralex 15 novembre 2009 10:11

                                                                                      @franc

                                                                                      Effectivement nous ne sommes pas d’accord car pour vous être parent se résume à dispenser amour, éducation et entretien matériel à un enfant.

                                                                                      Vous n’attachez aucune importance à la notion de filiation.

                                                                                      Il me semble pourtant que la première chose que les parents donnent à leur enfant, avant l’amour et l’éducation, c’est une chose encore plus fondamentale et essentielle, à savoir son identité qui est indissolublement liée à la filiation.

                                                                                      Ceci posé, il est certain que la loi doit aussi répondre à des situations exceptionnelles, d’où l’institution de l’adoption.

                                                                                      Mais ceci ne remet pas en cause ce qui précède. L’adoption n’est légitime qu’à la condition de rester un mode de filiation exceptionnel, ne répondant qu’à des cas exceptionnels, soumis à des conditions draconiennes (parmi lesquelles l’imitation du réel ce qui implique que les parents adoptifs soeint de sexe différent). Il est impossible d’en faire un droit dont l’exercice dépendrait de la volonté des candidats adoptants.

                                                                                      (de plus l’adoption n’a rien d’universel : par exemple elle est impossible dans les pays de droit musulman, tels que le Maroc ou l’Algérie)


                                                                                    • Shaytan666 Shaytan666 15 novembre 2009 11:33

                                                                                      @ Duralex
                                                                                      Vous n’attachez aucune importance à la notion de filiation.

                                                                                      Pas du tout d’accord avec votre raisonnement et de toute façon les législations dans d’autres pays, p.ex. comme vous le dites ceux où le droit musulman prévaut, n’a ici absolument aucune espèce d’importance, le cas qui nous occupe est la France (étant Belge je ne connais bien sûr pas toute la loi française).
                                                                                      En Belgique le premier mode d’adoption est une personne seule (cfr le Code Civil), si c’est un couple qui adopte le ou la partenaire doit donner son accord.
                                                                                      Contrairement à ce que vous écrivez la notion de filiation n’est pas la plus importante mais c’est l’amour que l’on porte à l’enfant.
                                                                                      Je ne connais pas les statistiques mais combien de femmes ne sont-elles pas « fécondées » artificiellement par du sperme de donneurs anonymes, dans ce cas le père biologique est un inconnu. Est-ce pour cela que le père « nourricier » portera moins d’amour à l’enfant.
                                                                                      Ce n’est pas la majorité heureusement mais combien de couples n’ont-ils pas recours à des mères porteuses, dans ce cas là, l’homme est le père biologique mais la mère n’a absolument aucun lien de sang avec l’enfant.
                                                                                      Pour en revenir à l’adoption par des couples homosexuel(le)s, je n’y suis pas tellement favorable mais cela n’a absolument rien à voir avec la morale ou avec l’éducation, c’est uniquement le regard des autres qui me fait peur. Cet enfant risque à l’école p.ex. d’être l’objet de moqueries et de sarcasmes de la part de ses petits camarades.
                                                                                      En Belgique, le mariage et l’adoption sont autorisés pour les homosexuel(le)s, mais j’ignore totalement si certains couples ont déjà adopté, pour le mariage c’est passé dans les mœurs et pratiquement personne, à part les intégristes, n’y fait plus attention.


                                                                                    • anty 15 novembre 2009 12:24

                                                                                      Intégristes ???
                                                                                      C’est vrai qu’on peut s’habituer aux pires conneries des humains mais certains ne peuvent pas c’est comme çà...


                                                                                    • franc 15 novembre 2009 21:36

                                                                                      Effectivement je n’apporte aucune importance ou du moins très peu d’importance à la notion de filiation dans l’état actuel des choses et de la société ,surtout par rapport à l’amour et la compétence pour éduquer et apporter de l’amour à l’enfant ,mais dans le futur la filiation aura mêmede moins en moins d’importance pour l’identité génétique elle-même voire aucune importance avec l’évolution de la nature et du progrès humain .

                                                                                       Cependant on peut savoir d’ores et déjas que même aujourd’huis dans l’état actuel des choses ce qui fait l’identité génétique ce n’est pas l’homme géniteur qui , à strictement parler ,en est exactement l’origine mais les spermatozoïdes qui contiennent les gènes de cette identité potentielle ,que le corps de l’homme n’est que le contenant de ce potentiel génétique et le spermatozoïde son contenu réel ;en effet les gènes contenus dans le spermatozoïde qui va féconder l’ovule pour donner naissance à l’enfant sont différents des gènes du spermatozoïde à l’origine du père ,et que donc les caractères de l’enfant sont différents du caractère du père ,et c’est ce qui fait que l’enfant et le père sont deux personnes tout à fait autre et que chacun est unique .-------------Donc en gros et pour faire bref le véritable géniteur est le spermatozoïde et non pas l’être porteur du spermatozoïde .

                                                                                      D’autre part l’identité d’une personne humaine n’est pas due seulement à son origine génétique ,mais aussi de l’influence de la société environnante et de son histoire propre .C’est le problème de l’inné et de l’acquis ,à mon avis et pour faire court ,leur part d’influence est égale ,moitié moitié .

                                                                                      En effet ,un homme naturellement n’est pas un individu isolé , un être complètement indépendant des autres êtres ,mais par essence est un être social ,comme l’affirme aussi bien la philosophie chrétienne que marxiste .Tout être humain est une partie de l’humanité et ne peut vivre heureux qu’en relation avec les autres ,autrement dit ,tout homme fait partie d’un tout ,l’Homme .--------------------------------------Il est à remarquer que ce principe d’interdépendance humaine et de l’être humain comme un tout est analogue au principe de la physique quantique comme quoi une particule ne peut exister isolément et est en interdépendance avec tous les autres particules en étant complètement liée au tout de l’univers physique .

                                                                                      Si le scientifique l’atteste ,le poète et le philosophe le confirment

                                                                                      Le poète Rimbaud dit « Je est un autre » ,----------tandis que le philosophe Gabriel Marcel,personnaliste chrétien, dit que l’univers tout entier est le prolongement du corps individuel de l’homme ,y compris les corps individuels des autres hommes ,et que donc on peut s’en servir ,utiliser tous les corps de l’univers comme instrument ou se faire aider des autres par l’intermédiaire de leur corps comme si c’était son propre corps individuel ,et par là aussi respecter les autres corps comme on respecte le sien .----------------------------Rien de plus conforme à la morale chrétienne de la charité et à la philosophie marxiste de la solidarité humaine et universelle.

                                                                                      Un homme peut bien être stérile en étant absolument isolé ,mais en étant membre de l’humanité il ne l’est pas par l’intermédiaire du corps universel .

                                                                                      L’identité d’une personne est surtout une question d’esprit plus que de gènes ,et la filiation n’est nullement la cause essentielle comme on l’ a vu précédemment .La filiation n’a aucune importance ou très peu dans l’édification de l’identité par l’intermédiaire d’un certain imaginaire mais plus qu’illusoire que réelle ,c’est surtout les gènes et la société qui en sont véritablement à l’origine .

                                                                                      Le problème de l’identité personnelle est analogue à celui de l’identité nationale .La filiation génétique est peut être nécessaire à l’identité personnelle mais non suffisante ,comme comme les liens du sang qui peuvent être nécessaires à l’identité nationale mais non suffisante .Toutes deux ne peuvent être entièrement et parfaitement déterminées que par le lien de l’esprit. --------------------------------Le droit du sang est peut être nécessaire mais sûrement insuffisant, -------------le droit de l’esprit seul nécessaire et suffisant ,c’est lui qui est primordial et essentiel ,----------------le droit du sol est une stupidité .

                                                                                      Il est à remarquer que sol peut être pris au sens figuré comme l’enveloppe qui contient les spermatozoïdes , ce qui implique la notion de filiation .

                                                                                      C’est l’esprit qui importe avant tout ,esprit d’intelligence ,de beauté et d’amour .C’est cet esprit qui conditionne le bonheur pour les êtres humains .Et si dans une famille où existe fortement une identité génétique et les liens du sang ,il manque ce lien de l’esprit ,cet esprit d’amour ,alors inéluctablement la famille se désagrège et l’on voit les membres se déchirer .----------------------------------Jésus n’a t-il pas dit " Qui est mon père ,qui est ma mère ?---------------celui là qui fait la volonté de mon Père (Dieu),celui-là est mon père ,et ma mère ,et mon frère et ma soeur .
                                                                                       
                                                                                      On peut et doit respecter les personnes qui défendent une certaine forme de conservatisme ,car le conservatisme est nécessaire à l’ordre des choses car l’identité et la vie ne peuvent se reconnaitre que dans une certaine durée déterminée , l’évolution des hommes se faisant à l’intérieur du temps déterminé et à vitesse conforme à ce principe d’identité et de vie ,celle-ci donc ne peut ni ne doit se faire dans le désordre et l’inadéquation des choses hors de ce temps déterminé par la nature des choses .------------------------------------Cependant cette forme de conservatisme ne peut et ne doit être que provisoire nécessairement car par nature et par essence toute chose évolue et l’homme par dessus tout ,l’homme étant un être spirituel qui transcende la nature ,naturellement imparfait au départ mais destiné à la perfection,suivant l’ordre surnaturel qui conduit l’ordre naturel à son achèvement.
                                                                                       
                                                                                       Et l’intégrisme qui est une déviation et une perversion du conservatisme qui ne fait pas dans le provisoire mais le permanent ,empêche toute évolution de la nature humaine dans le chemin du progrès et du perfectionnement en la bloquant et la fixant dans un état naturellement et originellement imparfait ,et par là contredit la volonté surnaturelle de la Raison qui conduit l’Histoire (HEGEL) en s’opposant au sens de l’histoire .
                                                                                       


                                                                                      • franc 15 novembre 2009 21:47

                                                                                        Senatus ,ce ne sont que quelques exemples ou contre-exemples qui peuvent facilement se réaliser et qui suffisent ,scientifiquement et logiquement pour montrer la différence et démontrer la séparation entre la fonction génétrice et la fonction parentale .---------------------------------Les cas plus nombreux sont les mères célibataires qui pratiquent l’insémination artificielle .---------------------------------------Cela montre la différence entre le concept de géniteur et le concept de parent ,c’était l’objectif de ces exemples ,qui est parfaitement rempli .

                                                                                        Il est à remarquer que cette séparation entre la fonction génétrice et la fonction parentale est analogue à la séparation de la fonction amoureuse et de la fonction reproductrice dans la sexualité humaine .----------------------------------C’est un progrès de la conscience et de l’esprit humain.


                                                                                        • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 16 novembre 2009 18:41

                                                                                          « cette séparation entre la fonction génétrice et la fonction parentale est analogue à la séparation de la fonction amoureuse et de la fonction reproductrice dans la sexualité humaine »

                                                                                          Tant qu’à distinguer, allons jusqu’au bout dans la distinction des fonctions :

                                                                                           - Sexualité - plaisir
                                                                                           - Sexualité - procréation
                                                                                           - Amour (si tant est que ce soit une fonction

                                                                                           - Education, parentale ou autre
                                                                                           - Instruction, généralement non parentale

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