@ Duralex
Vous n’attachez aucune importance à la notion de filiation.
Pas du tout d’accord avec votre raisonnement et de toute façon les législations dans d’autres pays, p.ex. comme vous le dites ceux où le droit musulman prévaut, n’a ici absolument aucune espèce d’importance, le cas qui nous occupe est la France (étant Belge je ne connais bien sûr pas toute la loi française).
En Belgique le premier mode d’adoption est une personne seule (cfr le Code Civil), si c’est un couple qui adopte le ou la partenaire doit donner son accord.
Contrairement à ce que vous écrivez la notion de filiation n’est pas la plus importante mais c’est l’amour que l’on porte à l’enfant.
Je ne connais pas les statistiques mais combien de femmes ne sont-elles pas « fécondées » artificiellement par du sperme de donneurs anonymes, dans ce cas le père biologique est un inconnu. Est-ce pour cela que le père « nourricier » portera moins d’amour à l’enfant.
Ce n’est pas la majorité heureusement mais combien de couples n’ont-ils pas recours à des mères porteuses, dans ce cas là, l’homme est le père biologique mais la mère n’a absolument aucun lien de sang avec l’enfant.
Pour en revenir à l’adoption par des couples homosexuel(le)s, je n’y suis pas tellement favorable mais cela n’a absolument rien à voir avec la morale ou avec l’éducation, c’est uniquement le regard des autres qui me fait peur. Cet enfant risque à l’école p.ex. d’être l’objet de moqueries et de sarcasmes de la part de ses petits camarades.
En Belgique, le mariage et l’adoption sont autorisés pour les homosexuel(le)s, mais j’ignore totalement si certains couples ont déjà adopté, pour le mariage c’est passé dans les mœurs et pratiquement personne, à part les intégristes, n’y fait plus attention.