Excellent article, Olivier Bailly, qui dit avec talent tout ce qu’il y a à dire de cette sinistre pantalonnade, et de la piteuse esquivade du honteux ministre de l’acculture, qui, depuis qu’il trône dans les allées du pouvoir, s’est fait de nouveaux amis :
"Par ailleurs, Eric Raoult, qui est un ami et un homme très estimable, a
le droit lui aussi en tant que citoyen, voire en tant que
parlementaire, de dire ce qu’il pense ».
... et aussi, bien sûr, d’interpeller, donc, son ami, le ministre de l’acculture, pour lui demander « ce qu’il compte entreprendre en la matière » ; c’est à dire pour empêcher une écrivain de s’exprimer.
C’est vrai qu’on a connule touriste sexuel plus vétilleux et caracolant, lorsqu’il s’est agi de défendre un autre artiste, coupable, lui, de viol sur mineure : un délit certes bien moins grave, que de simples déclarations sur le pouvoir...
Ah, c’est sûr que ça ne se passerait pas comme ça, chez l’ami de monsieur Raoult, le bon Ben Ali...
A propos, les amis de nos amis sont bien nos amis ?
Frédéric Mitterrand peut toujours aller faire un petit tour en Tunisie : je suis sûr qu’il y trouvera des éphèbes à son goût, sans que personne ne vienne lui chercher des poux dans la tonsure...