Vous avez lu « rapidement », dîtes-vous le texte de Marcel Leroux et vous
avez, tout aussi rapidement, décelé « un paquet d’arguments fallacieux ».
Vous avez aussitôt corrigé les erreurs de ce pauvre climatologue,
taxé de "réducteur, de mépris pour les météorologues et le public,
d’incomplet, de malhonnête, de niais..." au gré des paragraphes.
Bref, un sommet d’incompétence et de mauvaise foi à vos yeux ; Qui croyez-vous avoir ridiculisé ?
Mais qu’attendez-vous pour trouver les erreurs dans mon raisonnement ? Vous n’y arrivez pas ?
Pourquoi êtes vous obligé de toujours citer les arguments des autres ? Vous n’avez pas d’idées propres ?
Si vous estimez avoir la compétence pour trancher toutes les questions
en débat, libre à vous de le croire et, bien entendu, de défendre vos
idées.
Je ne m’estime pas plus compétent qu’un autre, en revanche ma démarche est honnête : je fait l’effort d’analyser les arguments qui me sont présentés et j’appuie ma contradiction sur des arguments logiques et factuels.
J’observe simplement que les chercheurs qui confortent les thèses
développées par Leroux sont de plus en plus nombreux et que ça commence
à se savoir.
L’argument du nombre est le plus fallacieux qui soit et un des plus
vieux du monde : une erreur ne se transforme pas en vérité parce
qu’elle aurait été reprise un milliard de fois.
C’est plus sain pour la démocratie que" le consensus de tous les
scientifiques" que le GIEC était sensé représenter, décrétant la fin du
débat et le passage à l’action.
Une nouvelle contrevérité :
- le GIEC ne décrète rien et il n’a pas le pouvoir d’agir
- dans aucun des ses rapports vous ne trouverez une phrase du type : « il est certain que »
L’avenir tranchera.
Attendre que la catastrophe soit avérée pour agir ?
Conclusion : vous ne supportez d’autant moins la contradiction que vous êtes incapable de la réfuter.