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Commentaire de Paul Muad Dib

sur Quand la poussière nous espionne


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Paul Muad Dib 13 novembre 2009 10:13

Bonjours Olivier, content que ce soit clair....
pour revenir sur les propos de l’éléphant, j’ai un bon ami de sri lanka, dont le prénom est buddhadassa  qui veut dire disciple de buddha, tout un programme, ! pas le bouddhisme tibétain un « truc » très simple, sans rituels, bref, dans son enfance comme compagnons de jeux il y avait des éléphants dans le voisinage et c’est la qu’il a observé ces animaux et leurs dresseurs.
Il m’expliquait qu’il y a un rapport de force entre le cornac et l’éléphant, au bout d’un certain temps l’éléphant accepte l’autorité du cornac. Alors le bon cornac lui aussi change son attitude et évolue vers un rapport de coopération. en ayant fini avec l’autorité ils passent a la coopération, belle histoire..
j’ai agit comme cela avec mes enfants, assumant un rôle autoritaire ou nécessaire, et comme dans l’histoire de l’éléphant ,après avoir « gagné » , j’ai aussi , comme le cornac change naturellement mon attitude, nous en avions fini avec le rapport de force et sommes passés a autre chose...
alors dans le monde adulte ,enfin pseudo adulte ,on en est toujours au rapport de force,
et je me dis qu’en laissant faire il y en a pour des milliers d’années encore ,chaque génération reproduisant exactement les même schéma globalement...
ma conclusion est que chez les humains adultes c’est l’éléphant qui doit gagner le rapport de force, et devant la résignation du cornac, en arriver a une attitude de coopération avec tout le monde, y compris les humains de pouvoir, en gardant a l’esprit le danger mortel que représente un humain anime par ses peurs et son désir de profit et de puissance...
on commence le dressage de suite ....salutations


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