Et allez, enfoncez vous encore plus profond dans votre pensée totalitaire !
Une fois de plus vous niez la plus élémentaire rigueur scientifique : un raisonnement de coin de table juste peut suffire à emettre des doutes sur une théorie s’il n’est pas réfutable par cette théorie. Une expérience suffit à invalider des résultats théorique. Et il n’y a pas à réunir pléthore de compétences pour établir une théorie particulière, pour mener une expérience particulière.
C’est au Giec d’apporter la demonstration, notamment par des mesures et expériences, de la validité de ce qu’il avance. Il doit donc , en toute honnêteté scientifique, refuter ou expliquer tousles résultats scientifiques qui ne s’expliquent pas par sa théorie, ou qui sont contraire à ce qu’il prévoit. Et le problème est bien qu’il est incapable de débattre sur les critiques, autrement que sur le terrain de la légitimité politique qu’il a de choisir les bons résultats scientifiques et les mauvais.
Il vous faut admettre qu’un obscur, sur un coin de table puisse jetter le doute sur un travail dument évalué et publié, et qui plus est admettre que c’est comme ça que fonctionne et avance la science.
"Mais qui dispose, à ce jour, des capacités
(intellectuelles, matérielles, financières et du temps) indispensables
pour analyser en profondeur les travaux des scientifiques du GIEC afin
de pouvoir émettre une opinion fiable, digne de foi, sur ces travaux et
les conclusions qui en émanent ?
Probablement absolument personne : face à cette affirmation certains seront peut-être tentés de crier au scandale...«
»C’est dire que la critique (et la démocratie) a pu s’exercer,
et a eu lieu, avant même que n’importe quelle conclusion ait franchi le
seuil de la publication (et qu’elle se poursuit après cette
publication), mais que cette critique s’est faite entre personnes
capables de maîtriser les mêmes niveaux de difficultés, le plus souvent
hors de portée de chacun d’entre nous car chacun d’entre nous ne
dispose pas de l’ensemble des connaissances très spécialisées pour
traiter correctement certains problèmes.«
Votre vision du Giec est totalement naive et fausse. Le Giec » a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de
façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre
scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires
pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique
d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles
de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et
d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de
recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou
d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement
fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur
scientifique est largement reconnue "
Ce qui signifie que le Giec établie une photographie des théories dominantes, concernant le réchauffement climatique d’origine antropique, à une date T. Il ne formule pas d’avis critique sur ses sources, en s’abritant derrière l’argument de résultats scientifique publiés et revus.
Argument qui ne suffit pas comme vous le faites pour écarter la possibilité de contestation des conclusions du Giec. D’une part car le Giec ne peut prétendre à l’exhaustivité de ses sources, et des résultats, y compris publiés, peuvent lui avoir échappé et être contradictoire avec ceux qu’il a retenu. D’autre part, car le fait d’être publié et revu garanti -en théorie - juste que les résultats sont suffisament solides et interessant pour être diffusé.
Sans compter sur le fait que les comitée de lecture ne sont pas déconnectés du monde scientifique et subissent eux aussi les modes (détermination de l’interet d’un article et même de sa validité (la thèse d’Einstein a été refusée une première fois avant d’être acceptée...).
bref, votre vision de la science est trop simpliste pour ne pas tomber dans une carricature totalitaire.
Le giec fait un gros travail de regroupement de travaux sur le réchauffement climatique, certe, néanmoins, un à un, chacun de ses travaux peut être mis en doute y compris si cela doit remettre en cause des dizaines de travaux prenant comme préalable se travail.
Le Giec se doit pour être crédible soit de produire des articles scientifiques auquels cas, il doit entrer dans le débat scientifique, soit de synthétiser - sans trancher - l’ensemble des résultats de manière contradictoire.
Cela est malheureusement incompatible avec l’orientation politique qui lui a été donné, de n’instruire la question qu’à charge en partant du postulat que pour être entendu on ne peut afficher aucun doute, on ne peut faire sans le catastrophisme