Vous
écrivez : « une première année de droit, et quelque cours sur la tyrannie
des petits décisionnels identitaires fondées mais destructeurs les uns par
rapport aux centre faute d’une organisation mutuelle, ne lui ferait pas de
mal ».
J’aimerais
pouvoir partager votre optimisme.
Je pense que le malaise est bien plus profond : elle et son mouvement n’ont
aucune idée de ce qui fait la cohésion d’une société, d’une nation, d’un pays.
Plus
grave encore, je ne pense pas qu’ils s’en soucient.
Leurs
références à l’étranger, concernent des Etats chaotiques – tensions sans nombre
entre les communautés : le Liban entre autres ; ou bien, des régimes
entre les mains de « mafias » religieuses et/ou militaires.
Et puis, il faut le dire : finalement, ils sont dans l’émotion et non
dans l’analyse ; leur langage est proche de l’incantation, clos, fermé sur
lui-même ; et ce langage semble s’adresser seulement à ses militants ;
langage symptomatique de l’impuissance qui est la leur quand il s’agit de communiquer
une idée, de faire une proposition, de chercher des appuis, des partenaires, de
fédérer… sortir de l’isolement et provoquer
l’écoute, la compréhension et la compassion ; un langage qui
n’attend plus rien et qui semble donc s’orienter vers un point de non-retour.
Le discours de ce mouvement est stéréotypé au possible ; il date des
années cinquante... Fanon, notamment...
Relisez mon article et ce passage de mon article :« ressentiment lâche et paresseux, un rien routinier, automate et
ventriloque - résidus de vieilles théories datant de la période qui
précède la décolonisation »