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Commentaire de Serge ULESKI - littérature et écriture - actualité et société

sur Houria Bouteldja ou celle qui ne sourit jamais


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Vous écrivez : « une première année de droit, et quelque cours sur la tyrannie des petits décisionnels identitaires fondées mais destructeurs les uns par rapport aux centre faute d’une organisation mutuelle, ne lui ferait pas de mal ».

 

J’aimerais pouvoir partager votre optimisme.

Je pense que le malaise est bien plus profond : elle et son mouvement n’ont aucune idée de ce qui fait la cohésion d’une société, d’une nation, d’un pays.

 

Plus grave encore, je ne pense pas qu’ils s’en soucient.

 

Leurs références à l’étranger, concernent des Etats chaotiques – tensions sans nombre entre les communautés : le Liban entre autres ; ou bien, des régimes entre les mains de « mafias » religieuses et/ou militaires.

Et puis, il faut le dire : finalement, ils sont dans l’émotion et non dans l’analyse ; leur langage est proche de l’incantation, clos, fermé sur lui-même ; et ce langage semble s’adresser seulement à ses militants ; langage symptomatique de l’impuissance qui est la leur quand il s’agit de communiquer une idée, de faire une proposition, de chercher des appuis, des partenaires, de fédérer… sortir de l’isolement et  provoquer  l’écoute, la compréhension et la compassion ; un langage qui n’attend plus rien et qui semble donc s’orienter vers un point de non-retour.


Le discours de ce mouvement est stéréotypé au possible ; il date des années cinquante... Fanon, notamment...

Relisez mon article et ce passage de mon article :« ressentiment lâche et paresseux, un rien routinier, automate et ventriloque - résidus de vieilles théories datant de la période qui précède la décolonisation  »


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