A la tête d’un job à plein temps, avec retraite assurée, sur le mode du « s’il en reste qu’une je serai celle-là », et alors que nous aurons bougé, et les autres avec nous, sans oublier le temps qui guérit bien des maux…
Houria Bouteldja ne doute de rien. Jamais !
Intégriste de ce qu’elle croit être
la lutte contre les discriminations à l’encontre des Français issus de la colonisation et/ou de l’
immigration…
Scaphandrier, ô combien étanche !
Le mépris sournois…
Son mouvement n’est-il pas à l’origine du terme Souchiens pour désigner les français de souche ? Terme infâmant à peine voilé… celui-là, puisqu’il ne faut pas beaucoup d’imagination pour penser à l’orthographe : sous-chiens...
Dépourvue le plus souvent d’humour et d’ironie, réplique exacte mais inversée dans son excès d’une certaine Malika Sorel
égérie et prima donna du modèle français d’intégration…
Sectaire à souhait, ne manquant jamais une occasion de conspuer le mouvement « Ni putes ni soumises » dont on pourra pourtant difficilement nier que l’engagement de sa fondatrice
Fadela Amara
avant sa médiatisation, aura demandé davantage de courage que celui qui consiste à se répandre dans les
médias pour, à l’endroit de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un petit français blanc, qualifier ce dernier, et sans sourciller, d’individu foncièrement raciste ; accusation qui, soit dit en passant, est à la portée de n’importe quel imbécile, et d’aucuns ajouteront :
blaireau rappeur ou pas...
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Dans la vidéo proposée ci-dessous, Houria Bouteldja affirme que
France-Olivier Giesbert, occupe dans l’audiovisuel la place qui est la sienne aujourd’hui… seulement parce qu’il est blanc.
(Houria Bouteldja : à partir de la 7è mn)
Et Harry
Roselmack (Présentateur du J.T. sur TF1) parce qu’il est noir, peut-être ?!
Affirmation qui ferait pouffer de rire n’importe quel étudiant en 2è année de sociologie ou de science
politique, et pleurer de rage notre tant regretté Pierre Bourdieu.
Epoustouflant ce raccourci analytique et synthétique ! Rien de surprenant donc que Houria Bouteldja ne doute jamais d’elle-même puisqu’elle semble tout ignorer du système qui a fait et emploie un
France-Olivier Giesbert, nain journalistique et intellectuel s’il en est
– et il y en a !
La preuve !
(Non ! Small is not beautiful !)
Car, même sans compter avec la statistique et ses lois - de probabilités entre autres (les blancs étant l’ethnie de très loin majoritaire en France) et qui pourtant, à elles seules, apportent déjà une première tentative d’explication…
Giesbert appartient bien à une classe dont 99,99% des blancs sont exclus : classe médiatico-journalo-intellectualo (mais pas trop, faute d’aptitudes)-politico-mondaine.
Résidus de Vieilles théories datant de la période qui précède la décolonisation les pseudo-analyses de Houria Bouteldja !
Période durant laquelle il était communément admis que la vocation de l’homme blanc était d’exploiter l’homme noir ; alors qu’aujourd’hui, on ne compte plus les hommes noirs capables d’exploiter n’importe quel autre homme de la même couleur puisqu’il est aujourd’hui bien établi qu’il n’y a pas de meilleur bourreau qu’une ancienne victime (rien de surprenant à cela ; cette dernière connaît mieux que quiconque les modes opératoires d’un bourreau)…
Et pas plus bête qu’un imbécile qui se croit guérit de sa bêtise ; car on ne guérit jamais ; c’est la maladie qui vous oublie un temps avant de revenir à la charge, plus déterminée encore.
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Est-il nécessaire de rappeler que toutes les sociétés, toutes les cultures, toutes les nations, sur tous les continents et de tout temps, sont en proie à l’homophobie, la xénophobie, le
racisme, le machisme, l’
antisémitisme, le sexisme, la discrimination, l’injustice, et ce à des degrés divers.
Et sauf erreur, toutes ces tentations toujours dangereuses et condamnables sont moins à déplorer ici, en France et en Europe que partout ailleurs dans le monde ; et en premier lieu au Maghreb et en Afrique noire : doit-on mentionner les massacres inter-ethniques qui se portent à merveille dans cette région du monde ?! Et en Algérie, le sexisme jusqu’à l’assassinat des femmes qui refusent de porter le voile ?
Le racisme en France ne fait pas de la France un pays raciste, tout comme l’antisémitisme des banlieues ne fait pas de ses habitants, dans leur ensemble, et par ricochet ou par prolongement, de la France un pays antisémite ; pas plus que le sexisme dénoncé à juste titre par le mouvement « Ni putes ni soumises » auprès des français issue de l’immigration arabo-musulmane ne ferait d’eux tous et sans exceptions, des barbares violeurs de femmes blanches.
Plus Houria Boudeldja s’exprime, plus l’on est tenté de penser que son mouvement serait bien incapable de porter et de hisser qui que ce soit jusqu’à la plénitude de son potentiel d’être humain, sinon dans le ressentiment, l’impuissance et pour finir, la haine de l’autre ; et plus encore lorsque l’on ne trouve plus personne pour vous soutenir dans l’affirmation victimaire à souhait, réitérée sans fin – et sans doute jusqu’à la propre nausée de son réitérateur, à savoir : que l’on n’est qu’un bouc-émissaire de plus dans le long calvaire qui accompagne inévitablement l’histoire des peuples colonisés venus faire un tour chez leur colonisateur, une fois ce dernier rentré au bercail après un siècle et demi de pérégrinations décidément infâmes et haïssables…
Car, si condamner les émeutiers avec des "C’est pas bien de brûler des voitures" n’a jamais dissuadé qui que ce soit de les brûler...
Sermonner les gens avec des "C’est pas bien d’être raciste" n’a jamais empêché qui que ce soit de s’y complaire.
Aussi, l’anti-racisme ne peut être qu’un point de départ et sûrement pas un point d’arrivée. Dans le cas contraire, ce sera un échec. Et d’ailleurs : c’est un échec !
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Nul doute, Bouteldja prendra sa retraite Indigène de la République et sûre d’elle-même : en d’autres termes, sûre de son ignorance tragique et de son absence totale de don pour la vie qui aurait pu être la sienne (elle est jolie, elle maîtrise l’oral et sans doute l’écrit ; n’en déplaise à ceux et celles qui n’ont pas cette chance, trois atouts qui ouvrent le plus souvent, et quoi que l’on puisse penser et dire, les portes de la réussite dans nombre de professions).
Car, notre premier devoir n’est-il pas envers soi-même ?! Réussite à transmettre ; exemple et espoir pour tout un chacun, et plus encore, à l’endroit de ceux qui seraient souvent et à juste titre, tentés de croire que tout est fait pour qu’ils échouent, pour à notre tour, les aider à accomplir ce à quoi ils se destinent, ambitieux et confiants ?!
Il ne serait pas surprenant qu’un jour, tout comme aux USA avec Obama, un français, non pas… issu de l’immigration et du colonialisme, mais tout simplement expatrié du Maghreb qui n’aura pas passé une bonne partie de sa vie à se poser la question de savoir si la France est un pays porteur de tous les défauts, de tous les maux et de toutes les tares dont l’humanité est capable, parvienne à la fonction suprême : celle de Président de la République Française.
Et pour sûr, cette personne-là, pour peu que ce soit une femme, jamais ne portera le nom de Houria Boudeljda car, personne n’est épargné par ce proverbe, remanié pour l’occasion : on ne fait pas seulement… mais aussi, son lit comme on se couche…
Et celui qui, pour l’heure, nous occupe porte le nom de « ressentiment lâche et paresseux, un rien routinier, automate et ventriloque » mais insidieux aussi, tout comme ce poison qu’il déposera au fond de l’âme de quiconque cultivera ce ressentiment jusqu’à l’impuissance, le gâchis et le dégoût de soi face à son propre échec cuisant sous un soleil de plomb, même continental, et sous un climat pourtant... encore tempéré.