@jcm,
Vous écrivez vous-même un article pour dire que la science du GIEC serait la plus fiable (ce qui en soit est un argument d’autorité facile tant que vous ne précisez pas de quelle science, théorie, hypothèse... il s’agit exactement, tellement de choses ayant été attribuées au GIEC).
Mais quand les chiffres du GIEC ne vous conviennent pas, comme celui de la hausse des mers dans un siècle qui est la moitié celle fréquemment annoncée par les médias et par M. Jouzel, vous préférez vous fier à « certaines études récentes qui remettent en cause les chiffres du GIEC ». C’est pour le moins incohérent !
En effet, parler de « certaines études récentes » comdamne de facto votre argumentation à une démonstration par l’anecdotique. Cela veut dire
1) que vous ne citez que les études disent ce que vous aimeriez d’entendre, ce qui est contraire à une démarche scientifique
2) qu’il y a d’autres études qui affirment l’inverse (comme par ex. *Tedesco et al 2009 dans le GRL qui parlent d’un minimum record de l’indice de fonte de neige en Antarctique en 2008-2009)
3) que si en 2 ans, les prédictions sont remises en cause, par des études qui disent tout et son contraire, le plus raisonnable serait de dire que personne ne sait, surtout pour 2100 (!), et non de prétendre savoir
Circonstance aggravante, les prédictions de hausse de niveau de mers ont été constamment révisées à la baisse à chacun de ses 4 rapports successifs du GIEC càd que plus on a de connaissance et de données, plus cela contredit l’alarmisme climatique ! Ce n’est donc pas justifié et encore moins rationnel de croire qu’en 2 ans après la sortie du AR4, il y ait beaucoup de choses de nouveau qui « remettent en cause » la synthèse de tous les travaux faite par le GIEC alors même que la température mondiale avait encore baissé dans l’intervalle.
Bien sûr, vous êtes libre de croire à ce que vous voulez, y compris aux hypothèses extrêmes comme la hausse de 1m en 2100 annoncée Jean Jouzel soutenue par « certaines » études, mais difficile d’arguer que votre démarche a été scientifique, ce qu’aurait apparemment noté la majorité de vos lecteurs.
*Tedesco M., and A. J. Monaghan, 2009. An updated Antarctic melt record
through 2009 and its linkages to high-latitude and tropical climate
variability. Geophysical Research Letters