"La vérité, c’est qu’un fois en dehors du GIEC, la plupart des
scientifiques contributeurs décrivent une réalité beaucoup plus noire
que le discours officiel ne veut bien la montrer, et pour certains
d’eux nous sommes seulement de 5 à 10 ans du point de non retour si
rien n’est fait.« - epapel
@epapel,
La réalité, nous la connaissons par les mesures et les observations, disponibles publiquement (la géoscience n’est pas classée secret-défense), nul besoin de scientifiques hors-micro pour nous la décrire. Et force de constater qu’il n’existe aucun indicateur objectif pour affirmer que la réalité est »noire", au contraire, tous disent le contraire (niveau de richesse, rendement agricole, longévité, nombre d’espèces éteintes, réserves de matières premières...) mais si vous avez cet indicateur, n’hésitez pas.
Ce que vous entendez par votre phrase, c’est les prédictions, pas la réalité. Or les vrais scientifiques et la vraie science se gardent bien de faire des prédictions surtout sur une chose aussi incertaine que le climat, et encore plus les conséquences de ce climat sur la biosphère (si ce n’était pas incertain, pourquoi continue-t-on de financer autant de scientifiques sur le sujet, pourquoi il existe une vingtaine de modèles pour décrire le même climat et non un seul modèle...). Il est donc difficile de porter crédit à votre affirmation vague, non quantifiée et invérifiable (en terme cru, on appelle cela une rumeur).
Il y avait, a et aura toujours des scientifiques très pessimistes à l’égard de l’état de la planète, des ressources, de la pollution, du progrès... surtout chez les biologistes (les pessimistes ont eu tort trop souvent pour être vraiment crédibles). Mais cela n’est pas nouveau, si ?