• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Monica

sur PS : un an après le Congrès de Reims, où en est-on ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Monica Monica 14 novembre 2009 17:47

Gabale, le PS ne fait pas recette, même pour les lecteurs...

Curieusement - signe positif ? - le nom de Ségolène Royal n’entraîne même pas les buzz habituels. Le Royal Bashing prendrait-il enfin un peu de plomb dans l’aile ? Car ce processus , prenant une personne comme cible constante quoi qu’elle dise, fasse, ne dise pas et ne fasse pas, était un signe inquiétant dans notre démocratie. Et lui reprocher, comme le font encore certains, d’avoir perdu aux élections présidentielles - comme si la victoire de Sarkozy était de sa seule responsabilité - était très curieux à observer.

Vous retracez bien l’histoire effarante du PS ces dernières années, construisant avec une détermination sans faille une machine inexorable à perdre . Après François Mitterrand, l’herbe n’a pas repoussé. FM a probablement contribué à cette désertification. Il est dommage que l’inventaire de ses années de gouvernance n’ait pas été fait sans état d’âme, car l’héritage reste encore très lourd.

Le PS n’a pas su s’adapter aux évolutions de la société, et donc revisiter de fond en comble ses analyses et ses programmes. Comme vous le dites, cela est en partie lié au fait que les personnes qui constituent l’équipe dirigeante - en grande majorité des hiérarques - suivent le principe de Peter et sont entrés en lévitation, ne s’occupant que de leur carrière, et ayant perdu tout contact avec la réalité.

Au niveau politique, les modèles de référence sont devenus très flous. Et le PS se trouve aujourd’hui sommé soit de s’allier avec l’extrême-gauche (12% des voix si on compte le NPA et le PG) pour aller vers une révolution anticapitaliste, soit de s’allier avec les écologistes et les Centre pour constituer une force de centre gauche. Le choix est cornélien, mais en termes réalistes, on voit assez mal comment une alliance à gauche toute pourrait, en 2012, battre Sarkozy...

L’extrême-gauche peut et doit être un aiguillon de radicalité, mais pour ce qui concerne la gouvernance, le principe de réalité commande de tenir compte de forces en présence...

Bien cordialement.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès