La prochaine fois je coupe tout ce qui dépasse.
Et les gamins
savent mieux rire que nous. Si l’instituteur a dit ça en classe
après avoir su que le gamin avait montré son zizi, une bonne
défense serait de prouver que les élèves avaient rigolé à la
plaisanterie. Ainsi la thèse de la menace tomberait d’elle-même. Il
faut donc plaider les circonstances. Il y a ces paroles accompagnées
de gestes qui ne constituent pas une menaces mais qui consistent à
dire à l’enfant qui vient de commettre une bêtise qu’il mériterait
une fessée ou une bonne claque. Ce n’est ni une menace ni une
agression. Nous faisons comprendre au gamin qu’il a commis une
bêtise et qu’il mériterait une punition mais qu’il ne le recevra
pas. Le gamin sait que cette punition restera virtuelle. Il sera
difficile de contredire cet argument qui n’est pas juridique mais qui
a une grande valeur morale dans notre tradition chrétienne.
Ce n’est qu’une
référence culturelle qui par comparaison peut donner une
signification éducative aux paroles du professeur dans ce cas
d’espèce.
C’est ainsi que le christ qui est un exemple de sainteté et de non violence avait enseigné que ceux qui disent à leur frère tu es un fou ou un idiot ou autre chose du même genre mériteraient la mort. Il n’y a rien de plus méchant que ces paroles du Christ et jamais dans notre tradition, nous n’avons condamné à mort un frère qui en aurait insulté un autre. Alors c’est quoi ces paroles ? Mais une parabole ? Mais qu’est ce, une parabole ? La prémisse d’un raisonnement de la raison qui est en fait une comparaison à une réalité avec laquelle nous devons conclure pour trouver sa valeur morale. Le christ en disant cette chose si méchante nous enseigne que par nos insultes nous tuons notre prochain à petit feu ce qui fait de nous des meurtriers. Vos lois ne condamnent-t’elle pas à mort les criminels. Voilà quelque chose de fort qui nous interpelle et toutes les représentions qui ont été nécessaires pour arriver jusqu’à la conclusion sont certes subjectives mais aussi complètement virtuelles. C’est à dire qu’elles n’existent qu’en nous et n’ont pas d’autres réalités que leurs représentations. Il en va de même pour ce qu’a dit cet instituteur. N’a t’il pas enseigné au gamin exhibitionniste qui veut montrer qu’il a la plus grosse qu’il lui coupera tout ce qu’il a en trop. N’est ce pas une belle parabole quoique maladroite de couvrir de ridicule un morveux vaniteux qui sortira grandi s’il obtenait la condamnation de l’instit qui n’a fait que le réprimander verbalement.
Les menaces que les parents attribuent aux paroles et gestes de l’instituteur ne sont qu’une interprétation, une parmi d’autres et la mienne vaut autant que la leur. Encore une chose, c’est à cause de son intention que le criminel est condamné. OUI ! Quelle était donc l’intention de l’instituteur ? Les parents disent que c’est une menace. Il faut que l’instituteur ou son avocat plaide la bonne intention et ce commentaire pourrait bien lui être bénéfique s’il en prenait connaissance.
P.S. Villach est-ce que ça vaut le coup de publier ce commentaire en article ?
21/11 14:05 - french_car
Allons allons, les enseignants syndicalisés portent plainte contre les élèves pour bien moins (...)
20/11 18:04 - Thierry
Bonjour, Je suis enseignant près de Liernais et je fais partie du comité de soutien. Je (...)
18/11 11:26 - french_car
Rien sur l’interdiction de la fessée demandé par E.Antier ? Rien sur l’élève qui (...)
18/11 11:23 - french_car
En l’occurence là ici et maintenant il défend un prof violent. Je ne dis pas que tous ses (...)
17/11 11:31 - french_car
Ahhh le bon temps où on élevait les enfants à coup de pieds au cul :-) ...
17/11 10:38 - french_car
Oups désolé répondu trop vite Gazi vous aviez déjà mis dans le mille :-) !
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