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Commentaire de abdelkader17

sur Identité nationale : Ce qui compte, c'est l'appartenance choisie


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abdelkader17 15 novembre 2009 13:42

A tous nos amis colonialistes quelques ouvrages pour leur rafraichir la mémoire.
La question d’Henri Alleg
Les crimes de l’armée Française de Pierre Vidal Naquet.
Les massacres de Guelma
Algérie, mai 1945 : une enquête inédite sur la furie des milices coloniales
Marcel REGGUI

Rédigé en 1946, le document présenté dans ce livre est exceptionnel. Son auteur, Marcel Reggui (1905-1996), un citoyen français d’origine musulmane et converti au catholicisme, y retrace – avec des précisions inédites – les massacres de centaines d’Algériens perpétrés en mai 1945 dans la petite ville algérienne de Guelma, par des milices de colons français. Ils coûtèrent notamment la vie à la sœur et à deux des frères de Marcel Reggui. C’est ce qui le conduisit à réaliser « à chaud » une enquête approfondie sur ce drame.
Passionnément attaché à la France, professeur de lettres, ami de la revue Esprit, Marcel Reggui écrivit ce récit pour que l’histoire de ces folles journées de Guelma ne soit pas effacée en France. Mais il ne rendit jamais public son témoignage, déposé chez son ami l’écrivain Jean Amrouche. Redécouvert en 2003 par son fils, Pierre Amrouche, ce texte bouleversant enfin ressuscité, accompagné ici de plusieurs documents d’archives en relation avec lui, constitue une pièce essentielle pour mieux connaître l’une des pages les plus sombres et les plus ambiguës de l’histoire coloniale française.

Préface de Jean-Pierre PEYROULOU   Collection : La Découverte Poche / Essais n°283
Parution : mai 2008
Nb de pages : 196
Prix : 8 €
ISBN : 9782707154743
Dimensions : 125 * 190 mm

Marcel Reggui (1905-1996), citoyen français d’origine musulmane et converti au catholicisme, professeur de lettres, fut un proche de la revue Esprit et un ami de l’écrivain Jean Amrouche.


Pour une histoire des événements de mai-juin 1945 à Guelma, par Jean-Pierre Peyroulou - La tragédie de mai-juin 1945 - 1943-1945 : les espoirs du mouvement national algérien - Cinquante d’oubli - L’enquête avortée du général Tubert - Le gouvernement débordé par les pouvoirs locaux et la milice de Guelma - L’ordre nouveau du sous-préfet Achiary et des milices coloniales - L’enquête à chaud de Marcel Reggui et le mystère de sa non-publication - Un récit pour la vérité et la justice - Un testament retrouvé, par Jean Amrouche - L’enquête de Marcel Reggui - Avant-propos - 1. Les causes - Introduction - Du côté européen - Du côté musulman - Conclusion - 2. Le récit des événements - Préliminaires - Le 7 mai - Mardi 8 mai : la journée fatale - Mercredi 9 mai - Jeudi 10 mai - Vendredi 11 mai - Samedi 12 mai - Dimanche 13 mai - Lundi 14 mai - La semaine sanglante - Dimanche 20 mai - Le bilan - Les responsabilités - 3. L’Algérie vivra-t-elle ? - Annexes - Annexe 1 : Le rapport du général Paul Tubert - Annexe 2 : Le témoignage de Paul Reggui - Annexe 3 : Rapport de police sur les conditions de la mort de Mohammed Reggui et sur la disparition de Zohra et Hafid Reggui - Annexe 4 : Fac-similés de pages des cahiers de Marcel Reggui.

« Le livre de Marcel Reggui offre une source très riche d’analyses et de faits. Il donne aussi à voir comment, dans une période terrible, a pu réagir, sentir, enquêter et écrire un homme qui a réussi à harmoniser ses choix spirituels et sa vie concrète. »
ESPRIT

« Rescapé des massacres de centaines d’Algériens perpétrés en mai 1945, dans la petite ville de Guelma, par des milices de colons rfançais, Marcel Reggui retrace ici, avec des précisions restées inédites à ce jour, l’une des pages les plus sombres de l’histoire coloniale française. [...] Nourri de plusieurs documents d’archives, ce récit, comme le revendique son auteur, est destiné à ce que l’histoire de ces « folles journées » de Guelma ne soit pas effacée en France. »
REGARDS

« Marcel Reggui, professeur de français en Tunisie, originaire de Guelma, dans le Constantinois, apprend la disparition de deux de ses frères et de sa sœur, au cours des massacres du mois de mai. Rendu sur place, il ne peut retrouver les corps, probablement brûlés dans les fours à chaux d’Héliopolis. Il mène l’enquête jusqu’en août 1945 : deux cahiers qu’il confie à son ami Pierre Amrouche. C’est ce témoignage terrible dans sa sobriété que Pierre Amrouche a retrouvé et qu’il publie [...]. »
L’HUMANITÉ

« On croyait tout savoir de Sétif et de Guelma : la célébration du 8 mai 1945 y aurait tourné à l’émeute nationaliste et au massacre d’Européens, et l’on savait, certes, que la répression avait été particulièrement violente. Or le récit véridique et bouleversant de Marcel Reggui, qui a enquêté à chaud sur les événements de Gulema où cet ancien musulman converti au christianisme, amoureux de la culture française et ami de la revue Esprit, a perdu deux de ses frères et sa sœur révèle tout autre chose que ce que l’on croyait. [...] Un ouvrage précieux. »
VIENT DE PARAÎTRE

« Voici un livre passionnant à plusieurs titres : une contre-enquête « perdue » qui resurgit avec son parfum d’époque, et pour une ville, Guelma, sur laquelle on en sait encore moins que sur Sétif, le cœur des massacres du Constantinois en mai 1945. Ce travail représente la volonté de savoir de Marcel Reggui qui y avait perdu sa sœur et deux frères. Il a été retrouvé en 2003 dans les papiers de Jean Amrouche. L’auteur, toujours mesuré mais tragiquement lucide, livre une analyse dominée par une utopie et son glas, celle d’un rapprochement entre les deux communautés. »
LA QUINZAINE LITTÉRAIRE

« Marcel Reggui, tunisien d’origine, musulman sincèrement converti au catholicisme, filleul de Louis Massignon, proche de la revue Esprit, livre ici un inestimable témoignage, au sens le plus fort du terme : personnellement frappé par les massacres de Guelma, il décide d’en proposer un récit tout en rigueur et en retenue. »
VINGTIÈME SIÈCLE


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