Et à Marseille, n’écoutant que leur fibre patriotique, des émeutiers algériens ont protesté un peu vigoureusement contre la défaite de leur équipe nationale de football, en saccageant le centre ville.
Il est inutile d’écrire ce genre d’article, pour tenter piteusement de dédouaner les seuls vrais coupables.
Car personne n’est dupe désormais.
Personne n’est dupe, car la société Mailorama n’est pas coupable. Elle a seulement voulu reproduire une opération de com, dont on pourra discuter la subtilité, mais qui a eu lieu sans problème à New York.
Personne n’est dupe, car la Préfecture n’est pas coupable. Qui pouvait penser que cette opération donnerait lieu à une tel déferlement de violence ?
D’ailleurs les syndicats sont-ils accusés de quoi que ce soit, lorsqu’ils organisent des manifestations syndicales et des défilés de grèvistes dans les rues, qui se terminent désormais tous par des pillages et des saccages ?
Et propose-t-on d’interdire aussi les défilés syndicaux, compte tenu du risque qu’ils représentent désormais pour la sécurité publique ?
Non, bien sûr.
Alors pourquoi accuser aujourd’hui Mailorama ou la Préfecture ?
Les évènements continuent de s’enchaîner inexorablement, jusqu’à ce que la population française soient verte de rage et réclame des mesures de rétablissement de l’ordre et de la sécurité publique
Nous nous approchons chaque jour de cet instant.
Si le problème de l’immigration illégale de populations inemployables et inassimilables que personne n’a invité (il aurait fallu que nous soyons fous pour songer à les inviter !) n’est pas traité avec fermeté, l’Etat finira par perdre toute crédibilité.
La liberté de circuler, ou de manifester paisiblement dans nos rues en toute sécurité est en danger.
Et la République aussi.