Bernard votre vision du marxisme est très réductrice et à vous lire on pourrait presque penser que c’était l’idiot du village...
Pour Marx il y a bien deux classes fondamentales, la bourgeoisie et le prolétariat, toutes les autres couches sociales se rattachant, peu ou prou, à l’une ou l’autre de ces deux classes...
Marx affirmait que les rapports de production capitalistes et le développement du machinisme mèneraient à la paupérisation généralisée toutes les autres couches de la société, transformant ainsi l’immense majorité de la population en prolétaires n’ayant que leurs bras à vendre...
Ce qu’il n’a pas vu, ou pas voulu voir, c’est que la société capitaliste n’a rien d’un tel ogre et qu’à chaque étape de son développement elle crée des sinécures et des emplois bien rétribués pour des couches entières de la population encadrant le travail ouvrier ou engagées dans la gestion de l’État, tels les ingénieurs, les hauts fonctionnaires, le personnel de justice, les militaires de haut rang, les gens de plume, sans parler de nos jours des sportifs, des chanteurs, des artistes...etc...
Ces couches se sont convaincues depuis longtemps qu’elles n’étaient en rien menacées par la domination capitaliste. Aussi ont-elles abandonné l’enseignement marxiste depuis fort longtemps. Mais elles l’ont cependant suivi pendant tout un temps, celui où elles gobaient encore cette fausse théorie de la paupérisation absolue...
Que Marx ait pu penser que ces couches se rattachaient au prolétariat est sa grande erreur, d’autres diraient son tour de passe passe majeur...
Étonnement Marx n’aurait pas vu qu’elles avaient un intérêt propre dans le processus de la lutte des classes car à la fois dominant le prolétariat et dirigeant son travail mais tout en étant bridées par les capitalistes qui eux décidaient de tout...
Ce sont ces couches qui seront les plus ferventes instigatrices d’un capitalisme d’État, comme ce fut le cas en Union Soviétique, où si les fruits du travail sont encore répartis de manière très inégalitaire, donc à leur profit quasi exclusif, elles sont totalement débarrassées de la domination des capitalistes puisque les entreprises sont nationalisées...
Ce sont aussi ces mêmes couches qui, aujourd’hui, reconnaissent l’échec de leur entreprise pseudo « socialiste » et ont transféré, à eux-même ou à leurs enfants, la propriété des entreprises autrefois nationalisées et redevenues capitalistes...
Simplifier à outrance, comme le fait Bernard, ne permet que de ne rien comprendre... Le marxisme n’est donc pas l’attaque généralisée contre l’exploitation du monde ouvrier et de ses alliés mais seulement contre une de ses formes : l’exploitation par les capitalistes privés...
Ce que l’on a appelé communisme n’était en fait rien d’autre qu’une société de classes où si les maîtres avaient changé l’exploitation du peuple était tout aussi forcenée qu’auparavant...
C’est une des grandes leçons à tirer de l’expérience des Révolutions du XXème siècle pour toutes celles et tous ceux souhaitant réellement radicalement transformer la société et instaurer l’égalité sociale en son sein...
La lutte des classes est toujours d’actualité....
Je m’arrête là mais je pourrais aussi développer sur la conception de l’État chez Marx qui est aussi caricaturé dans cet article.
Quand au titre « Bientôt vers la guerre civile » je ne vois pas trop son rapport avec l’article lui-même...
17/11 09:57 - Gazi BORAT
« En fait, la contradiction du capitalisme selon Marx, c’est quil faut payer suffisamment (...)
17/11 07:57 - Gazi BORAT
@MASSALIOTE Tout ceci ne prouve rien d’autre que la bêtise habituelle du supporter de (...)
17/11 04:22 - agent orange
17/11 00:07 - ddacoudre
bonjour dugué merci pour cette conclusion bouddhique. le communisme ne reviendra pas (...)
16/11 23:12 - Le péripate
Alors, c’est une tautologie. Une société à État ne peux se passer d’État. Dans ce (...)
16/11 20:59 - moebius
quand a mes lacheté quoditiennes j’avoue tout ce que vous voulez et je m’en repend (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération