Il est clair que l’auteur de l’article n’a pas de notion très claire d’immunologie.
Considérer le vaccin comme un traitement « à postériori » est vraiment n’importe quoi. C’est tout l’inverse.
Les deux facteurs réels qui ont permis d’accroitre de manière significative l’espérance de vie humaine sont la vaccination et la traitement de l’eau. Le reste, les antibios, antiviraux et consorts ne servent (ne devraient servir) que dans des cas bien spécifiques et adaptés, où la santé du patient est réellement menacée.
La vaccination est en ceci très supérieure à tout autre traitement : elle ne provoque pas ou peu l’apparition de souches virales ou bactériologiques résistantes, des super virus ou super bactéries que nous sommes en train de créer à cause de prescriptions farfelues et de traitements mal suivis qui en plus creusent le trou de notre chère sécu. Qui plus est, elle favorise ce que l’auteur appelle « terrain », puisqu’elle constitue les propres défenses d’un individu qui produit lui-même ses propres anticorps et lymphocytes T (ceux qui ont une « mémoire »).
Arrêter d’aller voir le médecin pour le moindre mal oui, stopper la vaccination, non. Soyez grands la plupart des maladies occidentales se soignent d’elles-mêmes. Mais qui accepte de nos jours de « prendre son mal en patience » ?