L’« employabilité,cela relève d’une constatation simple : on n’engage que des personnes dont on a besoin...Comme je l’ai déjà indiqué, la formation, ce n’est pas la panacée, c’est certain, mais ne pas se soucier de son »employabilité« ’, c’est nécessairement réduire le champ des possibles et des opportunités...
De manière générale, je pense quand même que vous prêtez à Didier Cozin des propos ou des intentions qui ne se trouvent pas dans son article...Personnellement, j’ai même été un peu surpris qu’il suscite ces réactions négatives...
Et encore une fois , une formation, c’est un enrichissement...On vous offre une formation et on vous paye pour cela par dessus le marché...Le DIF, c’est cela.
Pourquoi croyez-vous que dans certains cas, la clause de dédit-formation est licite ? (elle ne saurait jouer en cas de DIF dans la mesure où il s’agit de la consommation de droits acquis).
Une clause de dédit-formation, c’est très simple et a été très bien résumée dans un arrêt de la Cour d’appel de Paris en 1984 : »L’obligation mise à la charge (des entreprises) de dispenser une formation professionnelle trouve à la fois sa source et ses limites dans les textes législatifs et réglementaires ayant organisé la formation professionnelle continue ; au-delà de cette limite, l’organisation d’une formation ne trouve sa justification pour une entreprise, eu égard à son objet social, que par la perspective légitime d’employeur ultérieurement , pendant un certain temps, le personnel ainsi formé"...
D’abord, on voit bien qu’il ne saurait être question du jeu d’une telle clause s’agissant d’un DIF ...
et on voit également le sens d’une telle clause...qui ne saurait jouer qu’au-delà de certaines limites ; le salarié qui aurait bénéficié d’une formation dans ces conditions s’enrichirait injustement au détriment de son employeur s’il démissionnait prématurément...Et c’est bien de cela qu’il s’agit : c’est la raison d’être de la clause de dédit-formation.
Arrêtez de cracher dans la soupe !