Le grand intérêt du DIF, c’est précisément qu’il permet de diversifier ses compétences par une très grande modularité s’agissant de formations s’étalant sur 1, 2 ou 3 jours.
Par ailleurs, un cours universitaire complet (je ne parle pas du cursus complet mais d’une unité de valeur ) sur une discipline donnée (en cours magistral) , c’est en moyenne 40 heures, pas plus (soit 2 ans de DIF). Pour prendre un exemple que je connais, un cours complet de droit du travail dans l’ensemble d’un cursus de droit , cela doit s’étendre entre 40 et 60 heures, pas plus. Ce n’est donc pas mal en ayant à l’esprit qu’il s’agit de formation continue et non de formation initiale comme l’est un cursus universitaire. Vous ne pouvez donc pas dire que c’est trop peu.
En tout cas, je peux vous certifier que l’on peut faire un programme complet de droit du travail en 40 heures. Ce sera du concentré mais c’est faisable (on le fait d’ailleurs couramment).
Maintenant, il y a le problème de la qualité... Évidemment si vous avez un formateur qui met deux heures pour expliquer ce qui peut l’être en 15 minutes je comprends alors fort bien que l’on peut avoir l’impression d’avoir perdu son temps au bout de deux jours . Mais le DIF n’y est pour rien. C’est au formateur et à l’organisme de formation qu’il faut alors demander des comptes...