En CDI, Les OPCA, (hors portabilité), ne sont pas censés financer le DIF. Ils peuvent intervenir à certaines conditions et c’est tout. (pour les CDD, c’est le Fongecif)
Ce sont les employeurs qui, à titre principal, financent le DIF. Un refus motivé par le refus de l’OPCA est illégal (je n’invente pas : c’est l’article L6323—16 qui dispose bien que « Les frais de formation sont à la charge de l’employeur, qui peut s’en acquitter par l’utilisation d’un titre spécial de paiement émis par des entreprises spécialisées. »
Et il est d’ailleurs probable que les employeurs refuseront de plus en plus souvent d’autant qu’ils seront amenés à financer la portabillité.
La véritable limite financière ce sont les droits des salariés exprimés en heures de formation.
J’ajouterais que normalement, l’adaptation au poste de travail (et à ses évolutions) ne peut pas être du DIF mais relève du plan (déduit à partir de l’article L6321-1 du code du travail)
J’ajouterais encore que outre les frais de formation, le salarié garde sa rémunération si la formation a lieu pendant le temps de travail, rémunération remplacée par une sorte de « prime » (l’allocation de formation) si elle a lieu hors temps de travail.
A toutes fins utiles, je rappelle les termes de l’article 521-1 du code pénal :"
Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de
nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal
domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans
d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende.
En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le
propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l’animal,
qu’il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le
tribunal peut prononcer la confiscation de l’animal et prévoir qu’il
sera remis à une fondation ou à une association de protection animale
reconnue d’utilité publique ou déclarée, qui pourra librement en
disposer.
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au
présent article encourent également les peines complémentaires
d’interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal et
d’exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité
professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette
activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre
l’infraction. Cette interdiction n’est toutefois pas applicable à
l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales.
Les personnes morales, déclarées pénalement responsables dans
les conditions prévues à l’article 121-2 du code pénal, encourent les
peines suivantes :
- l’amende suivant les modalités prévues à l’article 131-38 du
code pénal ;
- les peines prévues aux 2°, 4°, 7°, 8° et 9° de l’article
131-39 du code pénal.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables
aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut
être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de
coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être
établie.
Est punie des peines prévues au présent article toute création
d’un nouveau gallodrome.
Est également puni des mêmes peines l’abandon d’un animal
domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l’exception des animaux
destinés au repeuplement."
La cruauté envers un animal est d’autant plus injustifiable qu’elle ne représente qu’un rite, c’est à dire un acte à portée simplement symbolique.
Si la formation a lieu pendant le temps de travail, la formation est payée intégralement par l’employeur (+ frais d’hébergement et de transports éventuels) auquel s’ajoute la rémunération (vous êtes donc en plus payé pour vous former).
Si elle a lieu hors temps de travail, la formation est toujours payée par l’employeur mais la rémunération est remplacée par une allocation de formation (vous touchez une prime pour vous former ! ) .
Le principe est en effet (mais ce n’est qu’un principe pas une obligation - un accord collectif ou un accord individuel peut y déroger.) que la formation a lieu hors temps de travail. Mais, si vous voulez mon avis, ce sera difficile, les obstacles s’accumulant pour que les formations aient lieu hors temps de travail...
Quant à l’accord de l’employeur, les textes sont clairs à cet égard : il ne porte que sur le choix de l’action de formation.