Mimine,
Curieux comme toute remise en question de la position ou de l’efficacité de l’anglais comme langue de communication mondiale est aussitôt taxée d’antianglicisme primaire, ou de sa variante, l’antiaméricanisme primaire. Ne serait-ce pas là un réflexe pavlovien ?
Pour ce qui est de la distinction langue de communication, langue de culture, il est amusant de voir que, sous la force des choses, et pour se plier aux décisions politiques, la notion d’anglais de communication, naguère sacrilège dans l’enseignement, est maintenant présente dans les recommandations officielles !
Donc, à choisir une langue de communication, ne vaudrait-il pas mieux choisir la plus efficace, en terme de temps d’étude / résultats ? Investissements / résultats ?
« l’esperanto , c’est l’équivalent (moins pratique et répandu) de ce sabir anglo-international : c’est une langue essentielle, simplifiée, sans histoire ni culture, qui ne permet pas de penser mais de communiquer : quel intérêt ? »
Au vu de ce passage, je vous encourage à parfaire vos connaissances à ce sujet.
On pense dans sa propre langue, comme c’est le cas de la plupart de ceux qui ont fait anglais au lycée, même en LV1, aucune différence avec l’Eo.
Comment une histoire d’un siècle pourrait-elle ne pas être une histoire ? Quant au vocabulaire, il est millénaire. Et pour ce qui est des langues construites, diverses langues ont connu de profondes réformes, la nouveauté vient de ce que toute la structure est construite, ce qui est effectivement révolutionnaire, une des raisons de la difficulté à l’accepter, comme ce fut le cas de toute innovation, du téléphone au micro-onde.
Quant à la culture, mêmes réponses : elle n’existe pas, ou vous ne la connaissez pas ? Plus simplement, un phénomène culturel sans précédent (seule langue construite à avoir jamais accédé à ce niveau de diffusion et de reconnaissance) est ipso facto de la culture.
Et le premier vecteur de connaissance des autres cultures, ce n’est pas l’apprentissage d’une langue à un bon niveau, heureusement, mais la traduction, sinon, nous ne saurions que bien pue de choses des autres…