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Commentaire de ddacoudre

sur Si ça c'est la France, alors je ne suis plus Français


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ddacoudre ddacoudre 18 novembre 2009 21:02

bonjour olivier

ce débat n’a aucun sens si ce n’est de faire diversion et pour l’ump de récupéré des voix a droite. l’identité d’un pays est seulement les limites de son territoire fluctuant dans l’histoire de son édification par les populations qui s’y sont succédé.

la langue n’en est pas un critère sinon autant dire que tous ce qui parlent le français le sont etc.
il faut être « fou » pour vouloir déterminer ce qu’est être français, sauf pour ceux qui l’attache à des concepts figés ou en des vérités meurtrières ou a des notion racistes. si nous sommes la terre des droits de l’homme tous les état qui s’y référent ne deviennent pas français pour autant.

le problème de fond est celui de la difficulté d’intégrer un islam passéiste qui n’a pas eu le temps de faire ses réformes ritualistes et s’en tenir à la foi au lieu de regarder le doigt qui la montre, en dehors de la guerre politique que certains veulent nous livrer en son nom, comme nous au nom de notre foi nous avons, pour des intérêts politiques et économiques, esémé le monde.

je te copie un poême qui illustre un peu ce qu’est l’identitié humaine.

Ces hommes.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils s’haïssent encore.

Ils se sont tant tués

Qu’ils s’assassinent encore.

Ils se sont tant désirés

Qu’ils se violent encore.

Ils se sont tant aimés

Qu’ils se dévorent encore.

Ces hommes. Ces hommes.

 

Ils ont dû partir de si loin

Pour oublier le souvenir

Du chemin de l’Est africain

Celui terre de noir brûlé

Où sur leur derrière

Ils se sont redressés.

 

Ils se sont blanchis en chemin

D’une peau de parchemin

Que la pluie a tant délavé

Pour miner leur identité

Jusqu’à les essaimer

En tribus dispersées.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils se détestent encore.

Ils se sont tous meurtris

Pour un territoire agrandi

Ils se sont pris la vie

A chaque idéologie

Ils se sont crevés les yeux

Pour des dieux « Mytheux »

Ces hommes. Ces hommes.

 

 

 

Ils se sont d’âge raffinés

Glorifiés et couronnés

Dans l’art fin de s’entretuer

Pour le miracle des idées

Jusqu’au libérateur

Source de leur malheur.

 

Ils ont abusé des chansons

Pour mourir au son du clairon

Ils ont érigé des tombeaux

En souvenir des plus salauds

Et fait des requiem

Pour que l’on oublie rien.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils s’abominent encore

Ils ont dressé des bûchers

Pour défendre le passé.

Ils ont décapité les idées

Là où elles naissaient.

Ils ont coupé des mains

Pour qu’on leur vole rien.

Ces hommes. Ces hommes.

 

Ils se sont repliés sur eux

Se croyant malheureux

Bardés d’or pour être heureux

Et commander impérieux

Un isoloir d’espoir

En forme de mouroir

 

Ils se sont contés d’onéreux

Monde adipeux merveilleux

Engraissés d’obèses obséquieux

Se « friquant » sans régénérer

La terre où il puisait

Leurs biens irradiés.

 

Ils se sont tant haïs

Qu’ils se vomissent encore

Ils se sont « conardifiés »

De concours « conifiants »

Ils se sont estropiés

En s’invalidants non-voyant

Ils se sont brûlés les yeux

Pour du fric miteux

Ces hommes. Ces hommes.

 

 

 

S’auront-ils un jour

Tomber amoureux

Plus tôt de leur peau

Que de leurs oripeaux

Cheminer dévêtus

Comme des singes nus.

 

S’auront-ils un jour

Au de-là de leur yeux

Jaillir de leurs mots

Pour être des êtres

D’un monde nouveau

Conforme à leurs maux.

 

 

Ils ont tant haï la mort

Qu’ils en perdent la vie.

Ils ont tant aimé leur vie

Qu’ils se donnent la mort.

Ils se croient maîtres de céans

Après tant de millions d’ans.

 

Ces Hommes ne doutent pas

Que de leur âme ils ne savent rien.

Ces Hommes ignorent de fait

Que dans l’univers ils ne sont rien.

 

 cordialement

 


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