NO_MOVE véhicule trois mythes qui ont la vie dure.
1) Les produits proposés par la pub ne seraient pas la source du problème ? FAUX. Quand la pub fait désirer aux enfants des aliments gras, sucrés ou salés, les produits ET la pub contribuent à la problématique du poids. Quand la violence des jeux vidéo FPS rend les enfants accros, obsédés, désensibilisés, ébahis, le jeu vidéo ET la violence qu’on y a injectée pour mousser les ventes FONT TOUS DEUX PARTIE du PROBLÈME. Évidemment, avant le produit ET la pub qui le fait désirer, il y a le fabricant et le commerçant qui vont emplir leurs poches avant que la société n’aie constaté la profondeur des dommages et ne se décide, malgré le lobby des producteurs ET des publicitaires, à réglementer les ventes et les abus contre les jeunes.
Quand le jeune utilise sa console de jeux vidéo pour « s’amuser » à tuer, en fait, c’est le producteur du jeu de meurtre qui s’amuse à organiser les synapses de son cerveau pour le rendre satisfait d’avoir tué et réduire son pouvoir d’empathie. Cet impact n’est pas une appréciation subjective, ni une question controversée. C’est une conclusion qui fait consensus chez les scientifiques.
2) Les sociétés ne feraient qu’exploiter la bêtise du consommateur-citoyen ? FAUX. Les sociétés ne font que ce qu’on leur laisse faire. Lorsque des citoyens organisés exigent la réglementation de la circulation routière, de la pollution alimentaire ou atmosphérique, que l’excision devient interdite, et que la violence conjugale et les bagarres au foot sont bannies, c’est que les pouvoirs publics ont pris des décisions pour assurer la primauté du bien commun sur les intérêts (ou les préjugés) de particuliers. Les trains français ont la réputation d’arriver et de partir à l’heure, c’est parce que des décisions ont été prises à cet effet, et non pas à cause de la « bêtise du consommateur-citoyen ».
3) Si les enfants sont manipulés ce serait « simplement » à cause des parents-consommateurs-assidus ? FAUX ! Lorsque des prédateurs sexuels attirent des enfants en leur offrant des bonbons, leur tactique de manipulation les rend responsables du « consentement » des victimes et la société doit les neutraliser. Accuser leurs parents de ne pas avoir été assez vigilants n’est pas une façon sérieuse de protéger les enfants. Les parents ont besoin d’être renseignés sur les dommages causés à leur enfant dans la quiétude de leur foyer par une consommation médiatique « libre ». Je suis toujours étonné de voir des gens apparemment raisonnables être si prompts à lapider des parents « esclaves-de-la-société-marchande » pour se porter au secours d’industries multimilliardaires qui utilisent les dernières connaissances en psychologie pour se déguiser en amuseurs publics afin d’abuser des enfants.
Les trois mythes ci-dessus ont la vie dure parce qu’ils sont commandités. Il y a quelques années, on a découvert des taupes à l’OMS. Elles bloquaient toutes tentatives de condamner les industries du TABAC et celle de la MALBOUFFE. Espérons que la personne qui utilise le pseudonyme de NO_MOVE pourra demander à son moteur de recherche préféré de chercher « taupe à l’OMS » pour découvrir que le produit ET la promotion du produit font TOUS DEUX partie du problème.
En terminant, je signale que le film « La Corporation » a été réalisé par un Canadien, un compatriote à nous, Québécois, dont nous sommes fiers.