Un internaute donnait récemment les chiffres suivants :
La catégorie 1 (ceux qui cherchent un emploi à temps complet et immédiatement disponibles) comptent 1 950 000 de personnes.
Les 6 autres catégories réunies comptent 1 200 000 de personnes.
Il y a environ 1 200 000 d’érémistes (nombre en constante augmentation)
Cela fait en tout 1 950 000 + 1 200 000 + 1 200 000 = 4 350 000.
Si 1 950 000 représentent 8,8%, une règle de trois élémentaire montre que 4 350 000 représentent 19.63%.
Le chômage est donc à plus de 20%, je n’ai comptabilisé ni les allocataires de l’ASS (Allocation Spécifique de Solidarité destinée à ceux qui ont longuement travaillé avant d’être chômeurs) ni ceux de l’APL (Allocation de Parent Isolé) la personne étant le plus souvent au chômage ou assimilé, ni les radiations de l’A.N.P.E, ni ceux qui n’ont jamais travaillé et qui arrivent sur le marché de l’emploi (car pour être chômeur, il faut avoir déjà travaillé), ni les stagiaires de stages bidon, ni les personnes en arrêt maladie, ni d’autres panel d’exclusion des statistiques du même acabit. Toutes ces catégories dont certaines se chevauchent sans doute, n’ont d’autres buts que d’interdire toute réelle visibilité de la situation mais un ordre de grandeur reste assez significatif.
Le chômage a de tout temps été absolument voulu par la classe dirigeante pour faire pression sur les salariés, imposer des salaires bas par une très forte concurrence et maximiser les profits, qui seuls importent de leur point de vue. La politique d’immigration est venue logiquement faire un excellent appoint en rendant plus réelle une concurrence artificiellement créée.
Mais ce petit jeu a ses limites car le chômage de masse est désormais irréversible, plus personne ne peut plus rien contrôler. Sauf le mensonge !
Gilles